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Alkaly Kaba
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Mourir pour vivre
Alkaly Kaba
- FeniXX réédition numérique (Éditions Saint-Germain-des-Prés)
- 5 Novembre 2015
- 9782402026604
Sada, le centième Roi de la tribu des Somonobozos, attend la mort. Kenda, la Reine Première, a l'habitude de voir, tous les sept ans, mourir ses époux, de la même manière rituelle : étranglés par le sorcier, la nuit, après un régime au « lait jaune » M. Kenda a découvert l'amour. Elle aime Sada. D'un élan impulsif, désordonné, elle s'insurge contre les règlements établis par le sorcier et les notables. Le Roi Sada essaiera de résister à la sanglante tradition. Il sera pourtant sacrifié. Kalaï, le cinquième « Aku-Uka », un professeur de sciences, a accepté le septennat dans le but de supprimer la coutume rétrograde. De même, il veut améliorer le sort de sa Nation, avec conviction et logique. « Mon Afrique, dit-il, il faut que tu changes certains traits de ton visage ». À quelques jours de l'issue fatale, le Roi Kalaï va se dresser contre les pratiques meurtrières et affronter la haine de Kenda. En faisant éclater le scandale, il sait que même s'il échoue, il sauve la vie des « Aku-Uka » qui lui succèderont. Car si « mourir pour mourir » est infâme, il y a de nombreuses raisons qui exaltent le choix de « mourir pour vivre ».
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Walanda : La leçon
Alkaly Kaba
- FeniXX réédition numérique (Éditions Saint-Germain-des-Prés)
- 12 Novembre 2015
- 9782402028882
Sanou est belle, elle est la danseuse-reine du « Bara », dans un petit village malien, près de Gao. Un jour, elle succombe à l'attrait du luxe et de la ville en devenant la fiancée du riche et orgueilleux Souleimane. Sur la Dune Rose, au-dessus du fleuve Niger, Sanou est admirée par le pêcheur Fafa - alors qu'elle danse seule devant sa radio, avec une grande mélancolie, un air de « Bara ». Ils sympathisent. Le conflit éclatera entre le pêcheur et l'homme des villes. Ce beau récit espiègle et grave (Walanda signifie : « la leçon ») démontre l'antagonisme entre les riches et les pauvres, entre un certain factice à l'occidentale et la sagesse paysanne épanouie, appuyée sur une « épaisseur » morale millénaire. L'intérêt de Walanda, récit conté par la propre mère du pêcheur, réside dans la simplicité du ton et le laconique imagé du style. Tout un univers de terriens et d'hommes du fleuve revit ici, parle, s'interroge, souvent dans d'étincelantes formules proverbiales. On est touché par une naïveté pleine de grandeur. L'auteur a réalisé lui-même au Mali un film d'après Walanda.