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Danièle Linhart
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La petite bédéthèque des savoirs Tome 28 : le burn out ; travailler à perdre la raison
Danièle Linhart
- Lombard
- 3 Mai 2019
- 9782803675685
Pourquoi, alors que nous pensions que le travail était devenu bien moins pénible qu'aux siècles derniers, les burn out, les dépressions et même les suicides sur les lieux de travail se sont depuis généralisés et n'épargnent plus aucune société occidentale ? La sociologue du travail Danièle Linhart, spécialiste de ces questions, nous explique non sans humour - car il en faudra ! - les effets pervers des politiques managériales contemporaines qui précarisent les travailleurs, jusqu'à parfois les faire douter de leurs propres valeur et légitimité.
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L'insoutenable subordination des salariés
Danièle Linhart
- Eres
- Sociologie clinique
- 4 Juin 2021
- 9782749268507
Les salariés sont pris dans un dilemme qui les met en grande vulnérabilité. Au-delà du besoin financier qui les tient, et malgré les contraintes permanentes qu'impose la subordination inscrite dans leur statut, ils ont pour leur travail de réelles aspirations en termes de sens, d'utilité sociale, d'identité professionnelle et citoyenne.
Cette situation permet aux directions d'entreprise d'asseoir et de pérenniser leur emprise sur leurs salariés, de façon de plus en plus savante et sophistiquée. En stimulant et exacerbant les désirs qui sous-tendent leur rapport au travail, elles parviennent à imposer de nouvelles méthodes d'organisation et d'implication des salariés, toujours plus déstabilisantes et délétères.
Danièle Linhart décrypte la capacité patronale à faire renaître, sans cesse, sa domination, afin de préserver, voire sublimer, un lien de subordination qui devient de plus en plus personnalisé et intrusif, et qui compromet toute capacité collective des salariés à s'emparer des véritables enjeux du travail. Des DRH « bienveillantes » et préoccupées du « bonheur » de leurs salariés aux « entreprises libérées » par leur leader, en passant par l'esprit start-up et l'offre éthique, l'auteure analyse tous ces faux-semblants des innovations managériales qui paralysent l'intelligence collective. -
La comédie humaine du travail ; de la déshumanisation taylorienne à la sur-humanisation managériale
Danièle Linhart
- Eres
- Sociologie clinique
- 5 Janvier 2017
- 9782749246338
Danièle Linhart analyse en quoi la logique du management moderne n'est pas si éloignée de celle qui a prévalu dans le taylorisme. Dans les deux cas - déshumanisation et sur-humanisation - c'est la dimension professionnelle des salariés qui se trouve attaquée.
Désormais le management moderne revendique l'idée que le salarié est avant tout un être humain dont il faut prendre en considération les besoins, les aspirations, comme les faiblesses. Ce livre montre que derrière cette idée louable s'organise en réalité une disqualification des métiers, de la professionnalité, de l'expérience qui tend à renforcer la domination et le contrôle exercés par les dirigeants. Gérer les salariés en fonction de leur seule condition humaine, c'est nier le fait qu'au travail, ils tiennent des rôles, exercent des fonctions dont ils sont les experts et qui mettent des limites à l'envahissement de leur vie personnelle. -
Perte d'emploi, perte de soi
Estelle Durand, Danièle Linhart, Barbara Rist
- Eres
- érès poche - Société
- 3 Janvier 2013
- 9782749222363
En 1996, la fermeture de l'usine Chausson de Creil, programmée dans le secret par la direction dès 1991, a marqué les esprits. Malheureusement, les problèmes soulevés à cette époque se sont amplifiés et généralisés : l'actualité révèle presque tous les jours des licenciements massifs. La réédition de cet ouvrage est donc devenue une évidence qui nous rappelle qu' « une fermeture ou des licenciements ne constituent pas seulement des faits quantifiables : nombre d'emplois perdus, nombre de personnes reclassées, mises en préretraite, indemnités financières, formations offertes, déménagements éventuels. Ils représentent autant d'épreuves, de ruptures, de traumatismes, de pertes - de repères, d'identité - qui s'effacent derrière les impératifs économiques, financiers, les diktats de la modernisation, les nouvelles règles du jeu de la mondialisation ». D. L. Cet ouvrage, qui se lit comme un roman, apporte des éléments concrets pour comprendre les transformations objectives et subjectives du monde du travail dominé aujourd'hui par les politiques managériales modernisatrices qui, si elles misent sur l'individualisation à outrance et la mobilisation de la subjectivité des salariés, privilégient les critères économiques et financiers en les déconnectant de leurs incidences humaines. Danièle Linhart est sociologue, directeur de recherche au CNRS
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Pourquoi travaillons-nous ? une approche sociologique de subjectivité au travail
Danièle Linhart
- Eres
- Clinique du travail
- 3 Janvier 2013
- 9782749228716
La subjectivité au travail est un enjeu central dans la compréhension du monde actuel puisque les directions d'entreprise s'y réfèrent en permanence et que le phénomène des suicides au travail en devient une facette inquiétante. Les auteurs de cet ouvrage proposent, à partir de dix enquêtes de terrain approfondies et diversifiées, une analyse de l'engagement subjectif dont le management entend faire, aujourd'hui, un outil de performance. Qu'est-ce que les salariés investissent d'eux-mêmes au travail, pour quelles raisons, et selon quelles modalités ? Danièle Linhart est sociologue, directrice de recherches au CNRS.
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Changer le monde du travail, accorder à chacun davantage d’autonomie, de reconnaissance matérielle et symbolique, voilà qui semble faire l’unanimité. Pourtant, comme le montrent les enquêtes sociologiques, la « modernisation du travail » ne va pas dans ce sens : sentiment d’abandon, d’isolement, de précarité, peur de ne pas y arriver, méfiance à l’égard des autres, tout concourt en réalité à dénaturer le travail. La société tout entière en est affectée.
Symbole de cette modernisation en mauvaise passe, le chassé croisé entre secteur public et privé : le management s’acharne, sans y parvenir, à importer au sein des entreprises privées le sens de l’engagement et la loyauté des agents du service public, alors même que celui-ci subit une attaque en règle de ces mêmes valeurs sous les coups de boutoir de la logique gestionnaire.
C’est à l’analyse du devenir tourmenté du travail dans notre société que se risque ce livre.
Danièle Linhart est sociologue du travail et directrice de recherche au CNRS. -
L'appel de la sirène
Danièle Linhart
- FeniXX réédition numérique (Le Sycomore)
- Contradictions
- 10 Juin 2022
- 9782307225522
L'absentéisme se développe ! Le turn-over s'accélère ! Le « ras le bol » se généralise ! Les média annoncent le grand refus du travail... Qu'en est-il exactement ? Quelles sont les formes actuelles de la désaffection ? Comment les ouvriers vivent-ils leur travail ? Y-a-t-il émergence d'une nouvelle morale ouvrière, répondant aux assauts - sans cesse renouvelés - des ergonomes patronaux ? La coopérative ouvrière de production apporte-t-elle une quelconque solution à la contradiction qui déchire le travailleur : cette allergie au travail et cette accoutumance au travail ? Cette aliénation, cette dépossession, cette mutilation quotidienne est, aussi, ce qui fait vivre, exister. À toute ces questions, Danièle Linhart, qui a longuement enquêté, apporte des réponses neuves et stimulantes.
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Le Torticolis de l'autruche
Danièle Linhart
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Sociologie
- 11 Décembre 2015
- 9782021254846
C'est vrai, les entreprises françaises changent. Prises dans la tourmente économique et le tourbillon technologique, elles relèvent des défis et s'engagent sur la voie de la modernisation. Flexibilité, participation, innovation sont les maîtres termes que l'on décline sur tous les tons, véritables mots de passe pour accéder au paradis convoité du post-taylorisme. Mais, à y regarder de plus près, en dépit des mouvements qui traversent l'entreprise et concentrent toutes les curiosités, les hommes et les femmes ne continuent-ils pas de trimer selon la bonne vieille logique taylorienne ? Les autres solutions imaginables sont incertaines, mais aussi, et surtout, le consensus réel dans l'entreprise n'est pas assuré, ce qui conduit nombre de directions à adopter une politique d'organisation du travail plus que prudente. Tant que la confiance ne règnera pas, ne vaut-il pas mieux attendre ? Et user du participatif comme d'une véritable panacée en espérant des jours meilleurs ? Pourtant il n'est pas sûr que cette politique, que l'on pourrait assimiler au fond à celle de l'autruche, soit la plus efficace.