Filtrer
Rayons
Langues
Accessibilité
Prix
Œuvres classiques
-
Joseph K., cadre de banque, est arrêté chez lui, un beau matin, sans raison, le jour de son trentième anniversaire. Si on le laisse libre d'aller et venir, il ne cesse de se heurter à des obstacles absurdes, à des êtres étranges, à une réalité qui semble se dérober à mesure qu'il tente de percer le mystère de son "arrestation". Une justice invisible mais menaçante, qui ne définit jamais la faute qu'il a pu commettre, le cerne de toutes parts.
Le Procès, que Kafka considérait comme inachevé, et qui parut en 1925, moins d'un an après sa mort, est un livre d'une originalité radicale, sans sources ni modèles, qui entraîne son personnage, tout comme les lecteurs, sur un terrain de plus en plus instable, à la manière des sables mouvants.
Avec une notice de Régis Quatresous : "Traduire, retraduire Le Procès. Pour saluer Alexandre Vialatte". -
Karl Rossman a dix-sept ans quand ses parents l'expédient de Prague vers New York. Au moment où le bateau entre dans le port, Karl voit se dresser la statue de la Liberté qui brandit une épée. Sombre présage ? Surgit bientôt un oncle d'Amérique providentiel qui convie le jeune homme dans sa riche demeure. Enivré de tant de luxe et de modernité, dans la verticalité de la ville de verre et d'acier, Karl doit pourtant renoncer bien vite à cet univers étincelant. Commence un road movie semé d'embûches et de rencontres insolites où il se démène, tel un double de Charlot, et découvre, à travers les divers emplois qu'il occupe, un monde de plus en plus hostile...
Premier "long métrage romanesque" de Kafka, écrit avant Le Procès et Le Château, Amerika est paru en 1927, après la mort de son auteur. Dans ce conte cruel, anti-roman d'apprentissage, l'Amérique n'est assurément pas la nouvelle Terre promise qu'on annonçait au héros. -
« Je vis en paix au coeur de ma demeure, et pendant ce temps, quelque part, l'ennemi creuse lentement et silencieusement tout en se rapprochant de moi. »
Le Terrier est l'une des dernières nouvelles écrites par Franz Kafka. Il explore, avec un humour noir qui atteint son paroxysme, les rencontres entre l'homme et l'animal. Un troglodyte nous partage sa vie enterrée, dans un lieu où la paix du « chez-soi » devient mortelle : un tombeau pour l'éternité.
Traduit de l'allemand par Dominique Miermont
Postface de Jacques Miermon