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George Sand
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Edition enrichie (Préface, notes, appendice, annexes, chronologie et bibliographie)On l'appelait « la mare au Diable », car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d'y passer la nuit. Le laboureur et la jeune fille ont le coeur triste. Germain va chercher une épouse pour s'occuper de ses enfants orphelins de leur mère. A quoi bon se marier, pense-t-il, quand l'amour n'y est pas. Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si loin. Seul, Petit Pierre, le fils de Germain, est heureux et confiant. De lui dépendra le sort de ceux qu'il aime tant.
Dédié à Chopin, ce bref roman champêtre a un charme inégalé. George Sand a vu le beau dans le simple. Elle chante, quelquefois en patois, les joies de l'amour, de l'enfance et du travail de la terre. Beaucoup d'amour et un peu d'idéalisme sont ses secrets.
Présentation et notes de Marielle Caors. -
Indiana, est le premier roman de George Sand qu'elle écrit entièrement seule, publié sous le pseudonyme masculin « G.Sand ». La présente édition (texte intégral), est établie à partir de la première édition qui paraît en deux volumes, Libraires J.P. Roret et H. Dupuy, à Paris le 20 mai 1832.Lu comme un pamphlet contre le mariage, Indiana (1832) lança la carrière littéraire de l'auteure. Mariée, au sortir de l'adolescence, à un vieux colonel antipathique et autoritaire, Indiana se laisse courtiser par un jeune homme, Raymon de la Ramière, qui n'est qu'un séducteur peu fiable. Tout la disposait pourtant à être sauvée par l'amour. Indiana se trouve prise dans les turpitudes de la passion, car le désir du jeune homme se révèle bientôt d'un appétit plus redoutable encore que la brutalité de son mari repu. Oppressée dans son mariage, Indiana cherche une aventure : celle-ci achèvera de l'opprimer. Faisant partie des roman féministes de George Sand, Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire. Ce premier roman rencontre un grand succès auprès du public et de la critique dès sa parution, et permet à George Sand d'entamer sa carrière littéraire. « Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société. » G Sand (préface à la réédition de 1842).
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Édition enrichie (Introduction, notes, commentaires sur l'oeuvre et biobibliographie)Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre «besson». Après La Mare au diable et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.
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Le roman d'une femme amoureuse et libre, inspiré de la relation tumultueuse de Georges Sand avec Alfred de Musset.
« Je ne demande pas si votre amour serait pour moi le bonheur. Je sais seulement qu’il serait la vie, et que, bonne ou mauvaise, c’est cette vie-là ou la mort qu’il me faut. »
George Sand et Alfred de Musset vécurent ensemble une aventure passionnée. Réunis dans ce roman sous les traits de Thérèse, dévouée et angélique, et de Laurent, tourmenté et oisif, le couple se découvre, s’aime et se déchire. Du triomphe de la passion jusqu’à son triste déclin, la romancière raconte et examine toutes les phases d’une histoire d’amour, où la jalousie et la mort ne sont jamais loin des plus ardents désirs.
George Sand (1804-1876) est romancière, dramaturge, épistolière et journaliste. Son abondante œuvre compte plus de soixante-dix romans. Ses succès littéraires, sa liberté d’aimer, ses choix de vie et ses prises de position en faveur des femmes font d’elle une figure majeure de la littérature française. -
Lettres d'Italie à Musset
George Sand
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 4 Septembre 2024
- 9782755509151
« Tes cheveux commenceront à grisonner, les miens auront achevé de blanchir ; mais la vallée de Bassano sera toujours aussi belle, la neige des Alpes aussi pure ; et notre amitié ?... »
Prisée des Romantiques, Venise se fait ici le théâtre des amours tumultueuses de deux écrivains de génie, George Sand et Alfred de Musset. Ces trois lettres disent l'amour après la rupture et l'exploration de son propre coeur.
Postface de Caroline Babulle. -
"Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation."
Aurore Dupin (1804-1876), connue en littérature sous le pseudonyme de George Sand, est une figure centrale de la littérature du XIXe siècle. Elle a activement travaillé à la diffusion d'idées où le progrès, la liberté, l'égalité et la justice le disputent à la place des femmes dans une société qu'elle souhaite entièrement renouvelée. -
Édition enrichie (Présentation, notes, chronologie et bibliographie )Lorsqu'en 1847 George Sand, qui a déjà fait paraître ses plus grands romans, entreprend à quarante-trois ans son Histoire de ma vie, elle définit ainsi son futur livre : « C'est une série de souvenirs, de professions de foi et de méditations dans un cadre dont les détails auront quelque poésie et beaucoup de simplicité. Ce ne sera pourtant pas toute ma vie que je révélerai. » Son modèle n'est pas Rousseau, ni d'ailleurs les Mémoires d'outre-tombe qui vont commencer à être publiés et où elle voit trop de pose et de drapé. Son ambition n'est pas d'inscrire sa vie dans le mouvement de l'Histoire, mais d'offrir le récit d'une existence de femme et d'écrivain qui côtoie rapidement Balzac et Sainte-Beuve, l'abbé de Lamennais et le socialiste Pierre Leroux - et bien sûr Musset et Chopin.
Le lecteur trouvera ici le tiers, environ, de cette oeuvre immense dont les vingt volumes commencent à paraître en 1854 et qui occupe une place essentielle dans l'histoire de l'autobiographie. Car si d'autres femmes, avant Sand, ont écrit des mémoires, la singularité de son Histoire de ma vie est qu'on y découvre pour la première fois le récit de formation d'une jeune fille qui a voulu être artiste - mais un récit sans égotisme parce que au miroir de sa propre existence elle désire que se retrouvent tous les autres enfants du siècle :
« Ecoutez ; ma vie, c'est la vôtre. »
Edition de Brigitte Diaz. -
Savant, adroit aux armes et plein d'esprit, Gabriel a tout d'un jeune homme accompli. Mais son brillant futur dans la noblesse est entravé par la révélation d'un sombre secret de famille, qui remet en cause sa masculinité.
Débute alors une existence hors du commun, où Gabriel vit tantôt en homme, tantôt en femme. Mais la société acceptera-t-elle sa liberté ?
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'autrice
o Contexte historique et littéraire
o Genre de l'oeuvre
o Pour mieux interpréter
o Structure et personnages
o Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
o Explications linéaires guidées
o Histoire des arts : la caricature
o Analyse de mise en scène
o Commentaire guidé
GROUPEMENT DE TEXTES
o L'écriture, un outil pour la lutte des femmes. -
Alors que M. Flochardet ramène de pension sa fille unique de huit ans, Diane, un accident sans gravité les contraint à passer une nuit au château de Pictordu, abandonné et en partie en ruines. Ce lieu a la réputation d'être hanté : est-il vraiment gardé par la mystérieuse 'Dame au voile', dont Diane croit avoir entendu l'invitation à entrer après l'accident ?
Un conte enchanteur, un merveilleux portrait d'enfant par l'auteur de La petite Fadette. -
«Ô mon George, ma belle maîtresse...» : Lettres
Alfred de Musset, George Sand
- Gallimard
- Folio 2 euros / 3 euros
- 21 Juillet 2023
- 9782073013804
"Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre."
Alfred de Musset à George Sand, 1er septembre 1834
La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique. -
Années 1620, dans le Berry. Tandis que la province est traversée par les derniers soubresauts des guerres de Religion, le vieux marquis de Bois-Doré, ancien compagnon d'armes du « bon roi » Henri IV, tente de vivre comme dans un roman pastoral : il se rêve en nouveau héros de L'Astrée. Mais la grande histoire s'insinue bientôt dans son monde enchanté, sous le visage d'un Espagnol fanatique, d'une Morisque convertie de force et fuyant son pays, d'un disciple de Giordano Bruno torturé et exilé, d'une petite bohémienne exhibée comme diseuse de bonne aventure et d'un orphelin à la recherche du meurtrier de son père...
Dans Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1857), la fiction historique, entre feuilleton mélodramatique, récit d'apprentissage et roman de cape et d'épée, se fait traité de tolérance. -
Edition enrichie (Préface, notes, dossier, biographie, bibliographie)
« Il y avait la branche aînée et la branche cadette des Mauprat. Je suis de la branche aînée. Mon grand-père était ce vieux Tristan de Mauprat qui mangea sa fortune, déshonora son nom, et fut si méchant que sa mémoire est déjà entourée de merveilleux. »
À l'aube de la Révolution française, dans une province reculée du Berry, Bernard de Mauprat est élevé dans la violence et la dépravation par son grand-père et ses oncles. Un soir, dans de sinistres circonstances, il fait la connaissance de sa cousine Edmée. Intelligente et volontaire, élevée dans l'esprit des Lumières, elle parvient à prendre son rustre cousin sous son aile. Commence alors un long apprentissage pour Bernard, qui devra s'éduquer et s'amender pour espérer, un jour, devenir digne d'Edmée.Tout à la fois saisissant portrait de femme, conte philosophique et roman d'éducation, Mauprat marque un tournant résolument socialiste et féministe dans l'oeuvre de George Sand.Préface, notes et dossier de Marie Baudry. -
Clopinet, jeune paysan légèrement boiteux et surtout très rêveur, n'est pas fait pour les travaux de la ferme. Livré en apprentissage à un tailleur rude et coléreux, il s'enfuit...
Désormais seul, loin de la maison familiale, il se passionne pour les oiseaux et se découvre un don merveilleux : celui de voler.
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'autrice
o Contexte littéraire
o Genre de l'oeuvre
o Pour mieux interpréter
o Chronologie
TOUT POUR RÉUSSIR
o Questions sur l'oeuvre
o Jeux pour s'entraîner. -
Au début des années 1830, dans le Berry, André de Morand, jeune homme au caractère doux et craintif, fils d'un châtelain autoritaire et borné, s'éprend d'une jeune ouvrière en fleurs artificielles, Geneviève. D'un tempérament également doux et vertueux, Geneviève est néanmoins pragmatique et intelligente, et vit en marge de la société des grisettes de la ville. Leur amour, d'abord placé sous le signe du secret, est bientôt rendu impossible par le père d'André, qui rejette Geneviève et renie son fils.
D'apparence simple, l'intrigue d'André déjoue les stéréotypes du roman sentimental. En faisant d'André un personnage faible et indécis, et en lui opposant une Geneviève incarnant l'Artiste authentique, George Sand déploie dans ce roman tout en sensibilité les grands sujets qui feront son oeuvre : l'éducation, l'égalité sociale, et l'égalité entre les sexes.
Préface, notes et dossier de Marie Baudry. -
Edition enrichie (préface, notes, commentaires sur l'oeuvre et chronologie)Un champi était un enfant abandonné dans les champs par ses parents. En grandissant, disent « les bonnes gens », les champis deviennent des paresseux et des voleurs. Non, pas s'ils sont aimés, répond George Sand. Une pauvre femme, la Zabelle, puis Madeleine, une jeune femme mal mariée, recueillent un bel enfant et l'aiment tant qu'il le leur rend au centuple. Il n'est question, dans ce livre, que d'amour, amour maternel et amour filial, amour frivole ou passionné. Les romans champêtres de George Sand se passent dans les bois et les champs, dans les cours de ferme et les fêtes campagnardes. Ils rayonnent de pureté. Ils sont aussi un acte de foi et d'espérance en un avenir meilleur pour les pauvres et les malheureux. Pour eux, George Sand a combattu toute sa vie.
Préface et commentaires de Maurice Toesca.
Notes de Marie-France Azéma. -
Vers la fin de sa vie, George Sand, éprouvée par ses amours tumultueuses et endeuillée par plusieurs drames personnels, réduit son univers géographique à la France et revient à Nohant en 1865. Du Var - où elle soigne une grave infection pulmonaire - au Berry, elle se consacre désormais à une exploration littéraire minutieuse de son environnement.
Tantôt empreints d'un doux lyrisme et d'un amour profond pour sa terre natale, d'une belle érudition - biologie, étude des animaux, considérations architecturales et rencontres avec des habitants - ou d'une teinte plus politique et engagée notamment en faveur de la république, ces écrits reflètent la « bonne dame » qu'est devenue George Sand : sereine, attentive et curieuse de ce qui l'entoure.
Ce second volume contient : Le Voyage dit du Midi, Promenade autour d'un village, Journal d'un voyageur pendant la guerre et Nouvelles lettres d'un voyageur. -
« Il ne s'agit pas tant de voyager que de partir : quel est celui de nous qui n'a pas quelque douleur à distraire ou quelque joug à secouer ? » Le célèbre couple doit partir : la santé de Chopin exige une température clémente et le génie de Sand, une solitude totale pour écrire. Ils seront émerveillés par l'île, ses aloès, ses monuments arabes et ses costumes grecs. Mais les habitants, s'étonne l'écrivain, ne ressemblent guère aux paysans du Berry. Ils ne pensent pas, élèvent des cochons et craignent par-dessus tout les maladies contagieuses ! Bref, le courant ne passe pas et pourtant cette invitation au voyage est le meilleur guide des Baléares qui ait été écrit. Il rendit célèbre Palma et, au milieu des orangers et des amandiers, la chartreuse de Valldemosa qui résonne encore de la musique de Chopin.
Edition de Béatrice Didier. -
Lélia est un roman de George Sand paru en 1833 chez Henri Dupuy (Paris) et, sous la forme d'une nouvelle édition remaniée et augmentée, en 1839 chez Félix Bonnaire (Paris). Cette oeuvre lyrique et symbolique fait partie des romans dits « féministes » de George Sand.
|Wikipedia| -
Elle n'avait que quatre ans quand elle partit pour la première fois. En 1808, la petite Aurore Dupin accompagne sa mère en Espagne pour y rejoindre son père, aide de camp du maréchal Murat. Des années plus tard, en 1829, elle rédige un court texte pour évoquer ce souvenir d'enfance. S'il est littérairement très anecdotique, le récit est passionnant car il jette déjà les bases de ce que sera le récit de voyage à la George Sand : moins une tentative touristique de décrire le pays traversé - encore que quand elle se livre à l'exercice elle y excelle - qu'un prétexte à parler d'elle, à mettre en scène son autobiographie, à jeter au fil du récit incises et digressions. S'ils n'ont pas été cantonnés à sa chambre, les voyages de Sand ont toujours tourné autour d'elle. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'irremplaçable singularité.
Ce premier volume contient Voyage en Espagne, Voyage chez Monsieur Blaise, Voyages en Auvergne, Lettres d'un voyageur et Un hiver à Majorque. -
Armurier de talent, Sept-Épées rêve de devenir patron et de s'installer à la ville haute, chez les bourgeois. Mais pour satisfaire cette ambition, il lui faudrait sacrifier son amour pour la belle Tonine...
Roman social méconnu, La Ville noire brosse un portrait sensible de la fierté ouvrière et esquisse une utopie socialiste lumineuse.
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'autrice
o Contexte historique et littéraire
o Genèse et genre de l'oeuvre
o Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
o Explications linéaires guidées
o Sujet de commentaire guidé
o Glossaire d'analyse littéraire
o Arts et médias
GROUPEMENTS DE TEXTES
o Villes, pouvoir et idéal
o Quatre femmes puissantes. -
À soixante-huit ans, George Sand invente, pour amuser et instruire ses petites-filles, une dizaine de contes merveilleux. Au dire de la grand-mère, la nature est un monde peuplé d'esprits, dans lequel, secrètement, les montagnes s'animent (Le Géant Yéous), les nuages chantent (Le Nuage rose), les grenouilles et les fleurs conversent (La Reine Coax, Ce que disent les fleurs)... Même les statues et les tableaux, dans Le Château de Pictordu, prennent vie. Autant de faits extraordinaires dont seuls les enfants, véritables héros de ces contes d'apprentissage, peuvent être témoins...
Dernier ouvrage publié du vivant de George Sand, les Contes d'une grand-mère (1873-1876) manifestent la vitalité sans faille de cet écrivain. Par-delà l'enseignement transmis aux enfants, c'est sa philosophie qu'elle dévoile à la veille de sa mort : voir, entendre, comprendre, aussi loin que possible. -
La nature, George Sand la connaît bien : elle gère de main de maître les 250 hectares de son cher domaine de Nohant ; jardine trois à quatre heures par jour avec une « passion d'abrutie », selon ses propres mots ; herborise, dans le Berry, à Toulon, dans les Alpes ; constitue avec son fils Maurice un herbier fantastique... Sa curiosité s'étend aux oiseaux, aux papillons, aux fossiles. Qu'elle conteste certaines classifications de son temps, et la postérité lui donnera souvent raison. Sa plus belle preuve d'amour pour la nature : une série de textes qu'elle écrit pour la protection des forêts, et notamment celle de Fontainebleau. Dans une tribune parue dans le journal Le Temps en 1872, elle pose le problème de la déforestation dans les termes actuels de l'écologie politique. Si, en 1830, elle défendit la cause des femmes, en 1848, la République, son dernier combat, en 1872, sera en faveur de la nature. Écoféministe avant l'heure, George Sand ? C'est cet aspect de son oeuvre que Patrick Scheyder se propose de faire découvrir dans ce recueil de ses textes les plus importants consacrés à la nature.
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Je m'aperçois que je vous aime, heureusement que je suis vieux !
George Sand, Victor Hugo
- Le passeur
- Le Passeur Poche
- 4 Novembre 2021
- 9782368909393
La correspondance entre deux géants des lettres révèle une relation complexe, un mélange d'admiration et d'agacement, entre ces deux personnalités à la fois si proches et si différentes." La grandeur de l'esprit n'a d'égale en vous que la grandeur du coeur. "
(Hugo à George Sand).
Exactement contemporains, George Sand et Victor Hugo, ces deux grands " monuments " littéraires de leur siècle, ne se sont pourtant jamais rencontrés.
Alors que tout ce que le xixe siècle comptait de célébrités, tant dans le domaine artistique - musiciens, écrivains, peintres, comédiens - que dans le monde politique et journalistique, est un jour passé par Nohant, et que ces deux " monstres sacrés " fréquentaient les mêmes milieux à Paris, il fallut attendre 1856 et la publication des
Contemplations pour qu'une relation épistolaire s'instaure entre eux.
Pour autant, celle-ci ne déboucha jamais sur une vraie rencontre, même lorsque Hugo rentra d'exil.
Sand resta toujours réticente face au génie du poète, comme en témoigne sa correspondance avant 1856. Leurs lettres ensuite dévoilèrent un curieux mélange d'admiration et d'agacement réciproques.
Plusieurs textes annexes importants, tant de Hugo que de Sand (articles, discours, éloge funèbre de Sand par Hugo), viennent éclairer cette relation qu'on pourrait qualifier, sinon d'ambiguë, d'au moins complexe, entre ces deux personnalités à la fois si proches et si différents. -
Le chêne parlant
George Sand, Cécile Meneu, Jazzi, Alain Boyer
- Hachette Éducation
- Bibliocollège
- 3 Mars 2021
- 9782017879015
Le petit Emmi n'a vraiment pas de chance. Personne ne l'aime, il n'a pas d'amis, il est maltraité par sa tante et brutalisé par le fermier, et il déteste les cochons que la misère l'oblige à garder. Mais, un jour que ces vilaines bêtes tentent de le dévorer, Emmi trouve refuge dans un arbre de la forêt, un vieux chêne effrayant dont on prétend qu'il parle. Et cette rencontre extraordinaire va transformer sa vie à jamais.
Figure intellectuelle du xixe siècle, George Sand célèbre, sous la forme d'un conte merveilleux initiatique, la communion essentielle de l'homme avec cette nature qu'il a trop longtemps négligée.
o Le texte intégral annoté
o Des questionnaires au fil du texte
o Des documents iconographiques exploités
o Un dossier Lecture d'images et histoire des Arts
o Une présentation de George Sand et de son époque
o Un aperçu du genre du conte
o Un groupement de textes : « Paroles enchantées de la forêt »