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Le Tour d'écrou (The Turn of the Screw1) est une nouvelle fantastique (histoires de fantômes) de l'écrivain américano-britannique Henry James, parue pour la première fois en 1898. Le Tour d'écrou est popularisée dans le monde après son adaptation en opéra par Benjamin Britten en 1954. Considérée comme un remarquable exemple du genre, l'oeuvre fait osciller le lecteur entre une interprétation rationnelle et une interprétation surnaturelle des faits en instaurant une tension au sein du réel.
Résumé
|...Le narrateur assiste à la lecture du journal d'une gouvernante. La jeune femme a été engagée par un riche célibataire pour veiller sur ses neveu et nièce, Flora et Miles. Orphelins, ceux-ci vivent dans une vaste propriété isolée à la campagne. Le comportement des enfants semble de plus en plus étrange à la jeune gouvernante. Elle se rend compte, peu à peu, d'effrayantes apparitions, dont celle d'un homme, un ancien serviteur, Peter Quint, qui entretenait une liaison avec la précédente gouvernante, miss Jessel. Les deux sont morts peu avant l'arrivée de la nouvelle gouvernante, mais ils semblent toujours exercer sur les enfants une attirance maléfique. La nouvelle gouvernante essaye de les en détourner...| -
Les Papiers de Jeffrey Aspern (The Aspern Papers), est une nouvelle d'Henry James, parue de mars à mai 1888. Elle a été composée au cours d'un séjour au palais Barbaro-Curtis de Venise.
L'une des nouvelles les plus célèbres et acclamées de l'auteur, vient d'une anecdote dont il eut vent au sujet d'un admirateur transi de Percy Bysshe Shelley qui tenta d'obtenir des lettres manuscrites de grande valeur écrites par le poète. Situé à Venise, le récit démontre la capacité de James à générer un suspense irrésistible sans jamais négliger la psychologie des personnages.
Présentation
| Le narrateur du récit est mandaté par un éditeur sans scrupules pour mettre la main sur les papiers personnels de Jeffrey Aspern, un grand poète américain maintenant décédé, qui aurait fait le legs de ce trésor à une ancienne amante, Juliana Bordereau, qui réside dans un vieux palais décrépit de Venise. Or, on dit la vieille dame très méfiante. Aussi le narrateur a-t-il tout intérêt à cacher ses vues sur les fameux papiers. Il se présente donc à elle, et à sa nièce, Miss Tina, comme un simple voyageur, amoureux de Venise, qui cherche un gîte, ce qu'offrent les deux femmes moyennant un substantiel loyer dont elles ont grandement besoin...|
|Source Wikipédia| -
Cousin et cousine est une nouvelle de l'écrivain américain Henry James publiée en 1871.
Extrait
| Comme je me proposais de retourner aux États-Unis vers le milieu du mois de juin, je résolus de profiter des six semaines qui me restaient pour visiter l'Angleterre, que je ne connaissais pas encore. Durant mon voyage en Europe, j'avais toujours donné la préférence aux vieilles auberges, qui, si elles sont parfois moins confortables que nos immenses caravansérails modernes, offrent à l'observateur des sujets d'étude plus fertiles en imprévu. À mon arrivée à Londres, je m'installai donc dans une antique hôtellerie, située assez loin du centre de la ville, au milieu d'un quartier qui me rappelait l'époque déjà classique du docteur Johnson. Le premier soir de mon séjour, je descendis dans la salle à manger, où je commandai mon dîner au génie même du décorum, personnifié par un serviteur en cravate blanche aussi raide qu'obséquieux. À peine eus-je franchi le seuil de cette salle que je me sentis destiné à récolter une ample moisson d'impressions britanniques. L'auberge du Lion-Rouge, comme beaucoup d'autres choses que je devais rencontrer en Angleterre, semblait n'avoir résisté aux ravages du temps qu'en prévision de ma visite...| -
La Madone de l'avenir est une nouvelle de l'écrivain américain Henry James publiée en 1831.
Extrait
| L'histoire que je vais raconter me rappelle ma jeunesse et mon séjour en Italie, -- deux beaux souvenirs. J'étais arrivé à Florence assez tard dans la soirée, et en achevant de souper, je me dis qu'un Américain qui débarque dans une pareille ville ne doit pas l'insulter en se mettant vulgairement au lit sous prétexte de fatigue. Je me levai donc, et je suivis une rue étroite qui s'ouvrait non loin de mon hôtel. Dix minutes après, je débouchai sur une grande piazza déserte qu'éclairaient les pâles rayons d'une lune d'automne. En face de moi se dressait le Palazzo-Vecchio, avec sa grande tourelle qui s'élance comme un pin au sommet d'une colline escarpée. Au bas de l'édifice se dessinaient vaguement des sculptures, et je m'approchai afin de les examiner...|