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Editions Orizons
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Des réflexions philosophiques « sur la scène », par l'un de ses grands auteurs, Jean Gillibert, qui n'a cessé de se battre avec la réalité du théâtre pour la mieux servir. En refusant la supposée vérité des dramaturgies « rationnelles », Gillibert visite Sénèque (en bon Romain), Claudel (en bon « Catho »), Shakespeare, dans sa fureur historique, Racine, la Revolution 89... L'auteur a pris la mesure, dans un ouvrage franc et ample, à cette réalité changeante et dans le style qu'on lui connaît.
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Nunuche ; les pompes néantes
Jean Gillibert
- Editions Orizons
- Littératures
- 4 Avril 2018
- 9782296676350
Avec "Nunuche" et "Les pompes néantes", c'est de la "bastringue" qu'il s'agit, de réalités théâtrales intempestives, de clowneries qui veulent octroyer au drame, cette prétention transcendentale, d'exister... et d'en savoir mourir. Jean Gillibert a souhaité que les "Enfers" ne soient plus seulement sous les planches et qu'il faille frapper fort - après les trois coups du "brigadier"- pour les faire surgir sur scène, à hauteur de public. Nunuche est une bouffonnerie poétique qui d'évade un peu vers la féérie...Toutes deux s'attachent à faire vivre un réalité fantastique, une surrection du réel vers le surnaturel.
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Jean Gillibert moud les poncifs et, de son écriture fulgurante, il nous donne à réfléchir sur la "raison" et ses "raisons" ; il voudrait qu'on valorise " l'événement, l'amour et non les attributs du manque". Pour "s'enraciner", il faudrait d'abord songer à "s'endéraciner", selon le mot de Marc Bloch, et d'ajouter ces mots de l'historien : "Quelque puisse être le succès final, l'ombre du grand désastre n'est pas près de s'effacer."
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De la chair et des cendres ou la naissance de la mort
Jean Gillibert
- Editions Orizons
- 1 Décembre 2012
- 9782296510982
L'« étrange défaite » de 1940, admirablement colligée par Marc Bloch, est devenue une « impardonnable » défaite. La fascination hitlérienne - à droite comme à gauche - ne conduisait pas à la paix mais à la soumission. Dans cette pièce, un devenir, porté par un quatuor de « nobles cousins » (Shakespeare), de chair et de cendres, risque une réalité théâtrale : Auschwitz devenant un « paysage de villégiature ». En 1940, Jean Gillibert avait 15 ans. Il y est. Il y est encore.S