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La Fayette
Jean Lessay
- FeniXX réédition numérique (Bordas)
- Histoire - Poche
- 19 Novembre 2018
- 9782402282277
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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George Washington ou la grâce républicaine
Jean Lessay
- JC Lattès (réédition numérique FeniXX)
- 4 Septembre 2020
- 9791037613844
Une capitale. Un portrait sur les dollars. Qui ne connaît le nom de Washington et son visage à l'expression sévère ? La vie et l'oeuvre de ce général plus que célèbre sont, en revanche, moins connues hors des frontières de son pays, comme si les symboles (la ville et la monnaie) avaient étouffé le personnage. Cette vie de George Washington est pourtant aussi passionnante qu'un roman d'aventures. Elle aide à comprendre comment s'est bâtie la plus grande nation démocratique des temps modernes, avec les traits qui la caractérisent encore aujourd'hui. Auteur d'une biographie de La Fayette - compagnon d'armes et plus cher ami de Washington - Jean Lessay restitue ici cette vie ardente et pathétique et les différents aspects de l'homme : l'explorateur de 16 ans, le jeune officier qui combat avec les forces britanniques contre Louis XV, le grand Planteur, l'amoureux, le notable provincial, le Franc-maçon, le commandant en chef d'une armée de rebelles qui coopère avec les responsables du corps expéditionnaire de son allié Louis XVI contre les Anglais, le parlementaire, l'homme d'État. Pourquoi ce vainqueur du roi le plus puissant de son époque, celui d'Angleterre, inspira-t-il tant d'admiration dans le monde, dont celle d'un monarchiste aussi inébranlable que Chateaubriand ? L'auteur de ce livre croit pouvoir parler, à propos de son héros, d'une grâce particulière...
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...Il n'était jamais question d'un pays d'origine dans ces paroles amères, désabusées, sans complaisance. Chacun vivait sa nostalgie à lui, selon sa propre histoire, son échec singulier. Du pays perdu, les émigrants âgés et, a fortiori, les fils d'émigrants, se souvenaient-ils ?...
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Souveraineté et légitimité chez Hobbes
Franck Lessay
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Léviathan
- 11 Septembre 2015
- 9782130662792
Il n'est, entre les commentateurs de Hobbes, qu'un point d'accord : le mythe de Léviathan qui donne forme à sa théorie de l'État, constitue une figure majeure de la modernité politique. Au philosophe anglais est attribuée, selon les interprétations, la paternité du totalitarisme ou du libéralisme. On le déclare tantôt apôtre des régimes autoritaires, tantôt avocat des droits de l'individu. Sa défense de la monarchie masquerait, pour certains, une apologie de tout pouvoir établi de facto quand s'y dévoilerait, pour d'autres, une justification anticipée du despotisme éclairé ou encore un plaidoyer en faveur de l'État de droit protecteur des libertés et du bien-être des personnes. Qu'est-ce donc que cette souveraineté absolue dont Hobbes propose la théorie ? Quels rapports entretient-elle avec le fait historique de l'absolutisme ? Comment comprendre qu'elle ait pour principal point d'appui la notion de contrat social ? De quelles conceptions juridiques est-elle porteuse ? Rien, à cet égard, ne va de soi et si la doctrine politique de Hobbes révèle contradictions ou apories, encore convient-il d'en prendre l'exacte mesure afin d'en apprécier la fécondité. C'est alors qu'il peut apparaître que le discours de Hobbes sur la souveraineté doit être lu comme discours du pouvoir légitime et que, par là, s'y annonce le caractère absolu et libérateur de l'État moderne.
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Les fondements philosophiques de la tolérance Tome 2 ; textes et documents
Franck Lessay, John Rogers, Yves Charles Zarka
- PUF
- Fondements de la politique
- 1 Janvier 2023
- 9782130806028
Les textes et documents réunis dans le présent volume de cet ensemble sur Les fondements philosophiques de la tolérance retracent des moments centraux de la formation du concept moderne de tolérance et de sa difficile mise en oeuvre politique. Ils constituent des étapes dans l'élaboration de la problématique, de l'argumentation et des polémiques qui donneront lieu, à la fin du XVIIe siècle, à la mise en place d'une théorie de la coexistence civile des religions avec l'ensemble de ses déterminations concernant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la dignité de la conscience, fût-elle errante, la réduction de la notion d'hérésie, la séparation entre autorité et vérité, ainsi qu'entre foi et savoir. Certains de ces textes, très célèbres, comme ceux de Pierre Bayle et de Locke, sont éclairés d'un jour nouveau. D'autres, beaucoup moins connus, sont pourtant tout à fait décisifs, comme ceux de Milton, Clifford, Henri Basnage de Beauval, et alii. Leurs auteurs les ont rédigés en Angleterre, en France ou pendant leur exil en Hollande. Ils sont complétés par des documents historiques français et anglais aussi capitaux dans l'histoire politique et institutionnelle de la tolérance que l'Edit de Nantes (1598) et l'Edit de Fontainebleau (1685) qui en porte révocation, ou la Déclaration de Breda (1660), les Déclarations d'indulgence (1672 et 1687), ainsi que la Loi de tolérance (1689). Ils permettront au lecteur de prendre une exacte mesure non seulement des enjeux philosophiques, mais également des pratiques, des procédures et des conflits qui sous-tendent la tolérance conçue comme une valeur éthique et forme de co-existence élaborée dans l'histoire occidentale moderne. L'idée de tolérance nous confronte à un trans-historique - une valeur permanente - produit par une histoire particulière. Cet ouvrage entend en effet montrer comment l'histoire produit des valeurs qui ne se réduisent pas au contexte de leur formation et dont l'importance demeure fondamentale pour nous.
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Les fondements philosophiques de la tolérance Tome 3 ; Pierre Bayle
Yves Charles Zarka, Franck Lessay, John Rogers
- PUF
- Fondements de la politique
- 1 Janvier 2023
- 9782130805953
"La tolérance" Supplément du Commentaire philosophique de 1688 par Pierre BAYLECe "Supplément du Commentaire philosophique" a pour tâche de priver "une bonne fois" (expression de Pierre Bayle) les convertisseurs par contrainte de leur dernier recours, le droit de persécution des hérétiques donné par Dieu à la véritable religion, et de rendre impossible de la sorte, l'usage des lois pénales en matière de religion. En donnant ce "Supplément" comme une sorte d'autocommentaire du "Commentaire philosophique", Bayle entend manifester de la manière la plus claire sa connaissance de la "Topique" de la question de la tolérance.
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Les fondements philosophiques de la tolérance Tome 1 ; études
Franck Lessay, John Rogers, Yves Charles Zarka
- PUF
- Fondements de la politique
- 1 Janvier 2023
- 9782130806035
La tolérance n'a sans doute jamais été aussi nécessaire qu'aujourd'hui, c'est-à-dire dans un monde très différent de celui où son concept a été inventé. Si la tolérance, comme concept positif, a en effet été pensée dans ses fondements philosophiques à l'époque moderne, il importe de la repenser au début du monde post-moderne dans lequel nous sommes entrés parce qu'elle est probablement en mesure de nous fournir les règles de coexistence dont ont besoin aujourd'hui les groupes, les communautés et les peuples. Au moment de sa formation (XVIe-XVIIe siècles), le concept moderne de tolérance avait pour objet de résoudre une question religieuse : comment rendre possible la coexistence de plusieurs religions dans un même État ? Or ce concept a permis de penser la coexistence religieuse, en déplaçant le centre de gravité de la question du religieux au politique. La coexistence des religions est une coexistence civile, ce qui suppose une séparation de l'Église et de l'État et la reconnaissance de l'égale dignité des croyances. La question est désormais de savoir si le concept de tolérance se limite au théologico-politique. Ne peut-il permettre la construction d'un concept politique de la coexistence des communautés, voire des peuples ? En analysant les nouveaux enjeux de la tolérance aujourd'hui, nous verrons le problème de la coexistence se déplacer à la fois à l'intérieur des États et dans les relations internationales. Le principe de réciprocité qui est inhérent au concept de tolérance permet de penser les conditions de la coexistence (identités, différences, reconnaissance, frontières, égale dignité des histoires, justice relative, etc.) dans un monde déchiré.
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Mémoire et création dans le monde anglo-américain aux XVIIe et XVIIIe siècles
Bernard Dhuicq, Franck Lessay, Pierre Morere, Francoise Pavlopoulos, Societe D'etudes Anglo-Americaines Des Xviie Et Xvi
- FeniXX réédition numérique (Université de Strasbourg II)
- 17 Juin 2022
- 9782307194781
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Si l'on conteste la particule et le titre d'Antoine, comte de Rivarol, né à Bagnols-sur-Cèze (Gard) en 1753, personne ne met en cause son esprit, son style, sa finesse, son impertinence et son indépendance de pensée. Le Français par excellence, disait de lui Voltaire qui l'admirait. Il figure au premier rang des hommes les plus spirituels du XVIIIe siècle. Son succès fut considérable ; autant qu'à ses maximes, ciselées selon la grande tradition des moralistes français, il le devait à ses ouvrages satiriques, comme Le petit almanach de nos grands hommes (1788), à ses reparties et à ses bons mots dans les salons qui se l'arrachaient, et ses ennemis ne parvenaient pas à le rabaisser en rappelant en toute occasion qu'il était fils d'aubergiste. [...] En 1789, à la différence de ses amis Mirabeau, Talleyrand et Chamfort, Rivarol, homme pauvre qui s'est toujours refusé à dépendre de la protection d'un Grand, combat la Révolution montante. [...] Il prévoit, dès l'été et l'automne 89, les dérapages et l'échec de la Révolution, mais il sait voir les faiblesses et les erreurs de la noblesse. Le parlementaire et écrivain anglais Burke le définit comme le Tacite de la Révolution. Contraint d'émigrer en juin 1792, il continue, en Belgique, en Angleterre, en Allemagne, à défendre le principe monarchique et la langue de Racine, tout en jetant, sur le comportement de certains émigrés, un regard critique. À Hambourg, en 1797, il entreprend la rédaction d'une oeuvre qu'il veut monumentale : Le Nouveau Dictionnaire de la langue française, mais il ne parviendra à achever, et à publier, que le Discours préliminaire à ce dictionnaire, un essai philosophique brillant. Rivarol meurt à Berlin, en 1801, à l'âge de quarante-huit ans. Jaloux de son indépendance, cet admirateur de Montaigne et de Montesquieu était tout le contraire d'un réactionnaire banal. Personnage complexe, dont l'humour cynique masque mal le pessimisme foncier, Rivarol demeure le plus grand rassembleur de tous les amoureux de la langue française.
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L'Américain de la Convention : Thomas Paine
Lessay/j
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 25 Septembre 2015
- 9782262055660
Thomas Paine, né à Thetford (Grande-Bretagne) en 1737, est le premier travailleur manuel de l'Histoire à être devenu écrivain, philosophe, révolutionnaire professionnel de dimension internationale. Fils de corsetier, corsetier lui-même, mais relativement instruit (il est allé à l'école jusqu'à treize ans), il obtient un poste d'inspecteur à la régie anglaise des alcools. Chassé comme complice d'un trafic, il démontre, dans un pamphlet qui fait scandale, que les fonctionnaires subalternes - parce qu'ils sont sous-payés - sont acculés à se laisser corrompre. Remarqué par Franklin - à Londres - qui lui conseille d'émigrer, il débarque en Amérique en 1774. [...] Si Washington est l'épée de la Révolution américaine, Paine en est la plume. [...] Menacé d'arrestation, il se réfugie en France. Les électeurs du Pas-de-Calais choisissent Paine (naturalisé français) pour les représenter à la Convention. Cet ennemi juré de tous les rois tente, malgré tout, de sauver la vie de Louis XVI. Emprisonné sous la Terreur, il est sauvé de la guillotine par la chute de son ennemi Robespierre, mais il n'est libéré que quatre mois après Thermidor. Ses amis Brissot, Danton, Condorcet, qui traduisaient ses discours, sont morts. Bonaparte, qui l'admire, le consulte avant de rompre avec lui : Paine a deviné le dictateur sous l'uniforme du général républicain. Il passe encore quelques années en France, dans la gêne, oublié, cherchant le réconfort dans l'alcool. Rentré en Amérique en 1802, il y fait l'expérience amère de l'ingratitude. Bien loin d'être accueilli en héros, ce révolutionnaire suscite la méfiance. Abandonné par les compagnons avec qui il a fondé les États-Unis, il meurt en 1809, léguant ses maigres biens à une famille française fidèle. Un immense écrivain et journaliste politique, un précurseur du socialisme démocratique, attaché à la propriété et à la liberté du commerce. Un destin pathétique, scandaleusement méconnu en France.