Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
Prix
Jean Marie Besset
-
Baron
Jean est dramaturge. La dernière pièce qu'il a composée s'appelle Baron, et met en scène un épisode contesté de la vie de Molière : sa rencontre et sa relation avec Michel Baron, qui deviendra l'acteur vedette de sa troupe.
Blanche, la femme de Jean, est actrice. Elle tient le rôle vedette de la pièce de Thomas Knaben, metteur en scène d'avant-garde. Blanche délaisse son mari, en refusant d'interpréter le rôle d'Armande Béjart dans Baron, pour se consacrer à la pièce de Knaben. Michel, jeune comédien, vient au contraire de quitter la pièce du metteur en scène d'avant garde, pour jouer Baron, un rôle qui lui était comme destiné.
Jean se retrouve dans la même situation que Molière : il est jaloux de sa femme et donnerait n'importe quoi pour qu'elle revienne ; en même temps, il éprouve une véritable fascination pour Michel, devenu son amant...
Commentaire d'amour
Mathilde et Guillaume sont amis de longue date. Tous deux sont hauts fonctionnaires, l'une à Bruxelles, l'autre à Paris. Ils se voient régulièrement pour un moment privilégié de confidences entre amis... Guillaume est homosexuel et vient de perdre son compagnon.
Pourtant un matin, dans un hôtel en Normandie, Mathilde est surprise d'apprendre que Guillaume est amoureux d'une femme, qu'il va l'épouser. La passion que Mathilde nourrit envers Guillaume prend alors tout son sens ; jalouse, elle va tout faire pour ruiner la nouvelle vie de son « meilleur ami ». Son entreprise machiavélique est une réussite, mais Guillaume, divorcé, ne tombe pas pour autant amoureux d'elle... -
Rue de Babylone ; les Grecs
Jean-Marie Besset
- Grasset
- Littérature Française
- 25 Août 2004
- 9782246673798
Les pièces:
Rue de Babylone
Tard dans la nuit, début janvier, à Paris. Un homme, directeur de journal, rentre dans le bel immeuble haussmannien où il habite. Un sans-abri empêche la lourde porte vitrée de se refermer. Une rencontre commence, là, dans ce hall d'immeuble. Parce que l'homme n'a pas sommeil, et que, chez lui, sa femme et ses enfants dorment paisiblement, que tout repose, il laisse la conversation s'engager.
Or, l'un a l'air d'en savoir plus sur l'autre que prévu. Malgré les apparences, seraient-ils plus liés qu'ils ne pensent ?
Où il apparaît que le vie des autres est au moins aussi complexe que la sienne propre.
Les Grecs
A quarante ans, H. et L. forment un couple encore jeune, l'oeil vif, le pelage luisant. Ils vivent avec leurs deux jeunes fils dans une belle maison d'architecte, près de Paris. Ce samedi soir, ils reçoivent à dîner leur ami A., plus exactement le meilleur ami d'adolescence de L., retrouvé depuis peu, avec qui ils sympathisent tous deux.
Les enfants sont couchés et le dîner se termine. La conversation s'est engagée sur les héros de L'Iliade d'Homère. Sous le couvert des références littéraires, A. se révèle partisan de la guerre. La guerre contre Troie. La guerre contre l'ordre établi. La guerre contre la famille et contre le couple.
A. et L. s'étaient connus en Grèce, lorsqu'ils avaient dix-huit ans. Ils avaient été brièvement amants, à l'époque, avant que le goût d'A. ne se fixe sur les garçons.
La vie les a séparés. Ils se revoient depuis quelques mois, par la rencontre coïncidente d'H. avec A., et d'un rapport de désir souterrain qui existe entre les deux hommes, à l'insu de L.
Sous l'effet de la boisson et de la frustration à l'image de ce couple « parfait » A. se déchaîne contre L., qu'il traite de bourgeoise puritaine et coincée, sous ses dehors progressistes. Furieuse, L. monte se coucher. Ivre, affalé dans le canapé, H. invite alors A. à lui faire une fellation.
Survient alors O., un jeune Algérien sans-papiers qui a suivi A. chez ses amis. Il est hébergé chez A. depuis quelques semaines. Ils ont une relation sado-maso, purement sexuelle pour A., et assez sentimentale pour O. qui rêve d'une vie de couple avec son ami français, avec les avantages que cela pourrait procurer...
En chroniquant le glissement progressif de la culture au sexe, du sexe au sentiment, du sentiment à la famille, Les Grecs dynamite l'hypocrisie, les mensonges et les malentendus sur lesquels repose la famille dite « nucléaire ».