Un parcours d'ouverture à la conscience, fondé sur les trois livres de Salomon, issus de la Bible
Dans cet ouvrage, je vous propose un chemin de conscience. Notre guide sera Salomon, et ses trois livres issus de la Bible : le Qohélet (aussi appelé l'Ecclésiaste), le Livre de la Sagesse et le Cantique des cantiques. Le Livre du Qohélet est décapant ; il fait entendre la sagesse de la lucidité : " Tout n'est que vanité... Rien de nouveau sous le soleil. " Il ne nous permet aucun mensonge, aucun bluff, aucune belle histoire spirituelle. Cette approche, si rigoureuse soit-elle, pourrait aussi nous conduire au désespoir. Car sans illusion, peut-on vivre encore ?
C'est alors que le Livre de la Sagesse intervient : nous sommes mortels, mais nous possédons la capacité de nous éveiller à une autre dimension, à une vie atemporelle. " Tu es poussière, tu retourneras à la poussière ", c'est vrai, mais souviens-toi également que tu es lumière et que tu retourneras à la lumière.
Cette lumière, c'est le Cantique des cantiques qui la fait jaillir. Comment ? En célébrant l'amour.
Les trois grands livres de Salomon ne nient pas la difficulté de vivre ; ils nous apprennent à reconnaître chaque occasion d'accéder à la prise de conscience et peut-être à l'amour. Leur lecture nous conduit vers la sagesse essentielle : savoir nous abandonner au mouvement de la Vie qui se donne.
Jean-Yves Leloup
Un livre salutaire et accessible, qui invite à prendre soin de soi par temps difficiles
Dans un monde où l'activité humaine maltraite l'environnement et malmène l'individu, où les crises économiques et sociales se succèdent, comment rester lucide sans être désespéré ?
Inspiré par les grands penseurs de l'Antiquité, eux aussi confrontés en leur temps à cette même question, Jean-Yves Leloup propose un ensemble de conseils pour construire une vie libérée de l'inquiétude. Son enseignement, soutenu par une quinzaine de méditations accessibles à tous, nous appelle à surmonter les obstacles, vivre avec nos maux, écouter notre corps, respecter nos émotions et nos désirs.
Dans cet ouvrage lumineux, Jean-Yves Leloup nous apprend à prendre soin de nous-même et à vivre en harmonie avec notre être profond.
Chaque être est à la fois humain et divin, il faut savoir le découvrir.
Le christianisme est, en effet, une voie paradoxale, car cette voie a pour origine, un être qui est le paradoxe incarné.
Yeshoua, vraiment homme et vraiment Dieu, pleinement charnel et totalement spirituel, serviteur de tous et maître de tout, humilié et Seigneur jusqu'au bout.
Il replace notre finitude au coeur de l'infini, notre être mortel au coeur de notre temps, il est dans le monde et pas de ce monde, il fait de sa chair le Temple de l'Esprit et de toutes choses. Même la plus petite, la plus improbable qui soit, est une manifestation de Dieu... Il invite ses disciples à mener une vie aussi paradoxale que la sienne, aussi incompréhensible et bienheureuse que la sienne.
Ce chemin de crête et de vertige est étrangement d'actualité. Les vrais chrétiens " passent dans le monde en faisant le bien ", sans attraction, sans répulsion. Ils ne se laissent emporter ni par les polémiques ni par les a priori, les affirmations péremptoires qui occupent notre actualité... Au-delà des dogmatismes et des fanatismes laïcs ou religieux, au-delà des confusions , ils témoignent sans cesse de la grandeur de la condition humaine.
Un nouveau texte du théologien Jean-Yves Leloup, auteur de nombreux ouvrages de référence sur les origines du christianisme et la rencontre des religions, ainsi que de nouvelles traductions et interprétations de textes sacrés.
Qui oriente mes désirs, mes pensées ?
À qui puis-je accorder ma confiance ou ma foi ?
Qui a autorité sur moi ?
Lorsqu'il vient à notre rencontre dans les moments où nous sommes troublés ou perdus, notre maître intérieur nous lie à la Présence Intérieure qui nous ramène au coeur de notre existence.
Afin de nous guider sur le chemin, Jean-Yves Leloup fait appel aux recherches de la psychologie contemporaine comme à l'intuition poétique, particulièrement celle de Rainer Maria Rilke, dont il relit de façon éclairante les Lettres à un jeune poète.
Évoquant la présence des anges au sein des grandes traditions spirituelles, ainsi que dans les Dialogues avec l'ange transmis par Gitta Mallasz, il nous incite à écouter avec attention cette Voix qui nous parle, nous enseigne, nous guide... au plus intime de nous-même.
Dans cet ouvrage à la fois historique, esthétique et critique, Jean-Yves Leloup explore les multiples ramifications de la musique ambient. Il évoque ses origines parfois chamaniques, s'attarde sur le modernisme classique d'Érik Satie, les inventions de John Cage et du courant minimaliste, retrace la naissance du courant cosmique des 70's avant d'analyser en profondeur la carrière de Brian Eno. Au-delà de ces figures pionnières, cette sélection suit la trace de cette musique au sein de la scène électro dans les 90's (The Orb, Aphex Twin) et démontre comment, autrefois avant-gardiste, elle a conquis le mainstream. Par le streaming d'abord puis les B.O de films et de séries qui, à Hollywood et ailleurs, ont depuis dix ans succombé aux atmosphères éthérées de cet insaisissable courant musical.
Journaliste, enseignant, DJ et artiste sonore, Jean-Yves Leloup fût l'un des témoins privilégiés de l'émergence, dans les années 1990, du courant électro et de la musique ambient en France, dont il se fît l'écho à travers de nombreux articles, émissions de radio et ouvrages (Techno 100, Electrosound, Digital Magma, Global Techno...).
Dédiée au dancefloor, puissante, aux timbres futuristes et industriels, la techno possède aussi une face plus mélodieuse et mélancolique et ce dès sa naissance à Detroit parmi une communauté de musiciens noirs-américains visionnaires à la fin des 80's. L'auteur définit d'abord le genre, questionne son esthétique et raconte son émergence, dont les premières ébauches se devinent au croisement des 70's et 80's, chez des artistes comme Kraftwerk ou Man Parrish. Suit une liste de cent disques historiques (signés Underworld, Laurent Garnier ou Aphex Twin), de maxis emblématiques (Dave Clarke, Maurizio), plus underground dans les 00's (Âme, Nathan Fake) ou participant au renouveau actuel d'un genre (Ben Klock, Rone) qui depuis le début des années 2010, n'a jamais compté autant d'adeptes.
Fondateur du duo de DJ Radiomentale, Jean-Yves Leloup est aussi commissaire d'expositions (ElectroSound), et journaliste (Libération, Actuel, Tsugi, RBMA, Trax, Remix, Epok, Radio FG, Nova, Grenouille, France Musique et France Culture). Au mot et le reste il est l'auteur de Digital Magma, Musique Non Stop et co-auteur du catalogue Electrosound.
Une nouvelle interprétation d'un texte fondateur de la spiritualité par le théologien Jean-Yves Leloup, à paraître pour ses 70 ans.
L 'élégance du Soi, c'est l'élégance de notre être intérieur aligné sur son axe, relié par le Souffle au ciel et à la terre. C'est le frémissement vital de l'homme noble, notre nature essentielle. C'est la noblesse du coeur.
Cette élégance et cette noblesse ne sont jamais perdues, elles demandent seulement notre attention et l'exercice nécessaire à leur dévoilement.
Cette " révolution " de l'élégance et de la noblesse est la seule que nous n'ayons pas encore essayée, révolution-révélation de la conscience et de l'amour incarnés.
Jean-Yves Leloup, comme maître Eckhart en son temps, nous invite à cette aventure, guidant chaque être humain dans ses métamorphoses vers le meilleur des possibles.
Un livre riche en informations qui révèle la spiritualité de ce lieu unique qu'est le Mont Athos
Terre mythique, difficile d'accès, interdite aux femmes, le Mont Athos, en Grèce, est un haut lieu de la chrétienté. Perchés à flanc de falaises ou dressés sur le rivage, ses vingt monastères et leur ermitage renferment l'une des plus grandes collections d'art du monde, offerte à la vénération des moines et des pèlerins : iconostases flamboyantes, bibliothèques pleines d'incunables précieux, églises couvertes de fresques dont les plus anciennes remontent au VIIe siècle...
Du Mont Athos, Jean-Yves Leloup écrit des lettres à un ami dans un style ouvert, franc et riche. Parlant de son expérience de la vie à la Sainte Montagne, il raconte pourquoi il est un " suiveur du Christ " et comment il est venu à l'hésychasme, spiritualité fondée sur la prière du cœur, chère aux orthodoxes. Un passionnant index historique, théologique et anecdotique du Mont Athos ainsi qu'une chronologie retracent l'histoire du lieu et en révèle la richesse humaine.
Ce livre est un vibrant hommage à la force du Mont Athos, à la grandeur de la spiritualité qui l'anime.
Un livre poétique qui établit un pont entre deux traditions spirituelles majeures.Ce petit ouvrage se voudrait simplement le témoin d'une double résonance, l'une plus intime, celle des poèmes de Milarepa, l'autre plus rationnelle et culturelle entre la tradition bouddhiste tibétaine et la tradition chrétienne orthodoxe à propos des " trois voies " qui éclairent l'une et l'autre.
Milarepa (1052-1135), magicien, yogi et poète tibétain, fut un des plus grands maîtres du bouddhisme tibétain. Jean-Yves Leloup se met ici à l'écoute des poèmes extraordinaires du mystique tibétain afin de vivre dans l'ouverture, cette ouverture qui nous conduit au-delà des formes figées du bouddhisme et du christianisme dans l'intuition ou l'intimité de " Cela qui a tous les noms et qu'aucun nom ne peut nommer " : l'infini et invisible Espace.
Dans un deuxième temps, Jean-Yves Leloup rapproche bouddhisme et christianisme à partir d'un texte de Gambopa, le fameux disciple de Milarepa. Dans le bouddhisme on parle de petit véhicule (hinayana), de grand véhicule (mahayana) et du véhicule de diamant (vajrayana). Ne peut-on pas retrouver dans le christianisme ces trois étapes classiques qui transmettent les paroles et les pratiques utiles aux " commençants " (voie purgative), puis aux " progressants " (voie illuminative) et enfin aux " accomplis " parfaits (voie unitive) ?
Jean-Yves Leloup tisse ici des liens passionnants entre le bouddhisme et le christianisme.
" Lors de mon pèlerinage au mont Kailash l'écoute de certains poèmes de Milarepa me laissa bouche bée, les yeux grands ouverts. " Jean-Yves Leloup
Dans ce texte, Jean-Yves Leloup nous invite à comprendre comment l'anamnèse peut s'avérer
une voie thérapeutique, il ne s'agit pas de se remémorer seulement les traumatismes ou les troubles de notre petite enfance ou de notre vie d'adulte, mais plutôt les moments numineux où nous avons été touchés par une autre dimension, une autre conscience, un tout autre Amour.
Une réflexion originale, libre et intelligente sur la question de Dieu
" Aujourd'hui nombreux sont ceux qui parlent de Dieu pour dire qu'il n'existe pas ou qu'il existe, affirmations péremptoires, dénuées souvent de toute argumentation. Plus grave, certains au nom de Dieu considèrent comme "vermines infidèles" ceux qui n'y croient pas, ce qui leur donne tous les droits et même parfois le devoir de supprimer tous les mécréants qui encombrent notre belle planète bleue.
Athées convaincus, agnostiques, croyants affirmatifs feraient bien de préciser de quel Dieu ils parlent quand ils nous obligent à ne pas y croire, à en douter ou à nous y soumettre aveuglément.
Avant d'examiner ce qu'on place derrière le mot "Dieu", il faut préciser que chacun a le Dieu de son niveau de conscience. Pour les uns et les autres, Dieu peut être une interrogation ou une exclamation, un point de départ ou une contemplation...
Dans cet ouvrage qui aimerait stimuler une réflexion, nous passerons aussi en revue les noms de Dieu, nous poserons la question " Dieu est-il une personne ? ", nous verrons l'éventualité d'une spiritualité sans Dieu, la possibilité d'une coexistence de Dieu avec le mal et la souffrance présents au cœur de l'humanité, nous tenterons d'expliquer le fameux " Dieu est amour ", ou encore nous réfléchirons à ce que veut dire " un seul Dieu " pour les religions monothéistes.
Loin des dogmes ou des fanatismes, ce livre propose une exploration sereine du plus grand mystère qui hante les hommes depuis la nuit des temps. "
Jean-Yves Leloup
Marguerite Porete est née entre 1250 et 1260, sans doute à Valenciennes. La date et le lieu de sa mort sont plus précis : Marguerite fut brûlée vive le 1er juin 1310 à Paris, place de Grève, par la " Sainte inquisition ".
Qu'avait-elle fait pour mériter un tel sort ? écrire un livre sublime sur la plus haute mystique chrétienne : Le miroir des âmes simples et anéanties, condamné pour hérésie.
Elle sera brûlée, mais son livre exercera une profonde influence sur la spiritualité du Moyen âge, notamment sur Maitre Eckhart - le plus grand mystique chrétien de l'histoire. Eckhart, à n'en pas douter, a lu le livre de Marguerite Porete, et sans qu'elle soit jamais citée, il reprendra parfois mot pour mot quelques-uns de ses écrits pour tenter de dire l'ineffable de l'expérience qu'il partage avec elle, dans le fond sans fond de son être.
Jean-Yves Leloup nous redonne ici la saveur des textes de Marguerite en commentant certaines de ses plus profondes paroles. Comme le dit lui-même l'auteur : " Je n'ai récolté ici que quelques étincelles, quelques braises de ce buisson ardent. On ne trouvera donc pas dans ce petit livre une étude exhaustive ou résumée de son oeuvre, je n'y ai recueilli que ce qui était suffisant pour soulager le froid de mon âme ".
Voici un livre qui peut mettre à notre âme, le feu de l'amour et de la Présence.
Jean-Yves Leloup est un écrivain, théologien et prêtre orthodoxe, philosophe. Fondateur de l'Institut pour la rencontre et l'étude des civilisations et du Collège international des thérapeutes, il a publié de nombreux ouvrages chez Albin Michel, dont
Un obscur et lumineux silence, la Théologie mystique de Denys l'Aréopagite, L'assise et la marche, Écrits sur l'hésychasme, Paroles du mont Athos, l'Enracinement et l'ouverture, Manque et plénitude, Prendre soin de l'Être, l'Absurde et la Grâce, Un art de l'attention, etc.
Il a donné des traductions et des interprétations innovantes de l'évangile, des Épitres et de l'apocalypse de Jean, ainsi que des évangiles considérés comme apocryphes (Philippe, Marie, Thomas).
Les croyants ont des raisons d'aimer Jérusalem. Des mémoires heureuses et malheureuses les tiennent attachés à ces pierres comme à autant de mémoriaux. On peut s'extasier devant le mur, le dôme du rocher ou bien encore le Saint-Sépulcre. Il ne faut pas oublier la terre nue, sa lumière et ses charmes.
Aimer Jerusalem, c'est être inspiré tout à la fois par l'archéologie, l'histoire, la politique, la Torah, l'Evangile, le Coran et leurs multiples interprétations et incarnations. C'est aussi partir sur la trace de tous les pèlerins et voyageurs qui, à travers les siècles, ont hanté ses murs et y ont trouvé la source de leur foi ou de leur désespoir, en tout cas un prétexte à de nombreux récits et à beaucoup de littérature poétique, stratégique, théologique et religieuse... Les croyants ont des raisons d'aimer Jérusalem. Des mémoires heureuses et malheureuses les tiennent attachés à ces pierres comme à autant de mémoriaux. On peut s'extasier devant le Mur, le Dôme du Rocher ou bien encore le Saint-Sépulcre. Jérusalem est une ville imaginaire et bien réelle à la fois. Il ne faut pas oublier la terre nue, sa lumière et ses charmes.
Une lecture des Béatitudes qui nous offre une nouvelle manière d'appréhender la vie. Par le célèbre théologien Jean-Yves Leloup.
Quand la parole spirituelle nous guérit... Que nous disent les Béatitudes, ce célèbre passage du Sermon sur la montagne de l'Évangile selon saint Matthieu, sur l'homme et son devenir ?Sommes-nous invités à un progrès et à une croissance sans fin ?À accumuler toujours plus de richesses, plus de savoirs et de mémoires, de force et de jeunesse ?Dans les Béatitudes, explique Jean-Yves Leloup, le but n'est pas l'homme augmenté, prolongé, mais toujours mortel ; c'est l'homme éveillé à ce qui l'accomplit et le transcende, à travers les épreuves et les limites du quotidien." Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu. " Tel est le chemin des Béatitudes, qui nous remet en marche vers l'Infini d'où nous venons et où nous allons.
Comment mettre en perspective l'athéisme et le mysticisme ? Jean-Yves Leloup nous propose ici deux lectures magistrales de deux géants de la culture occidentale : Nietzsche, l'athée et Maître Eckhart, le théologien-mystique. Il tente de remettre " à l'endroit " un texte de Nietzsche, Ecce Homo, souvent cité pour justifier tous les athéismes. Leloup montre que le Dieu en lequel Nietzsche voyait une " antithèse de la vie " n'a rien à voir avec le Dieu des Évangiles qui est au contraire une puissance de vie et de libération, une claire lumière par laquelle le monde est vu. L'auteur, avec Maître Eckhart, nous entraîne ensuite au-delà des contraires, au-delà même de Dieu et de tous les Absolus que nous imaginons, vers notre essentielle et silencieuse liberté... Ce livre délicieux et audacieux nous montre, comme le disait Pascal, que " l'athéisme est une marque de force d'esprit, mais jusqu'à un certain degré seulement ".
Début des années 90. Mohammed, un jeune Marocain, affirme avoir reçu d'Allah la mission de détruire la chapelle Sixtine et de purifier Rome de tous les " idolâtres ".Alerté par la soeur du terroriste, Jean-Yves Leloup, entre en relation avec lui pour le convaincre de renoncer à son projet. Il est alors pris en otage par le jeune homme, ceint d'explosifs, décidé à aller jusqu'au bout... Mais la police n'est pas loin.Dialogue entre un djihadiste et un philosophe, ce récit est fondé sur une histoire vraie.Il pose des questions fondamentales sur l'inspiration et l'interprétation du Coran ; mais aussi sur le nihilisme et les perversions narcissiques animant les prétendus " religieux " qui, au nom de Dieu, expriment leur haine et leur ressentiment. Il nous avertit encore de ce qui peut arriver quand l'iconoclasme et le goût du néant l'emportent sur le respect et la mémoire des monuments qui éclairent de leur diversité notre humanité une et précairement " civilisée ".
" Tout est poussière et retourne à la poussière. "Pourtant, la mort n'est pas le dernier mot, et l'homme mortel n'est pas la fin de l'homme :" Tout est lumière et retourne à la lumière. "D'un style et d'un contenu bien différents de L'Ecclésiaste (Qohelet), le Livre de Salomon s'enracine pourtant dans la même lucidité décapante : tout est illusion, buée, impermanence. Devant toute parole, il s'agit de savoir " qui " parle, d'où vient cette parole ou cette écriture, quelle est la source de son inspiration ?Proposant une nouvelle traduction et une interprétation originale de ce livre essentiel (à la charnière entre la philosophie et la Révélation, mais aussi entre le Premier et le Second Testament), Jean-Yves Leloup montre l'importance de ce texte, dont Paul de Tarse et Jean d'Éphèse se sont largement inspirés. À la suite de Salomon, archétype du sage, l'auteur nous invite à découvrir la Sagesse de la contemplation : rigueur (justice) et tendresse (miséricorde).
Peu de livres de l'Ancien Testament ont été autant commentés que le Cantique des cantiques, long poème chantant l'union du Bien-Aimé et de la Bien-Aimée. On ne l'aborde pas sans en être transformé, car il y brûle un feu singulier autant qu'universel...Les nombreuses exégèses de ce texte, qu'elles soient chrétiennes, hébraïques ou profanes - union de l'âme avec Dieu, illustration de la Création divine, poème érotique - se complètent plus qu'elles ne se contredisent.Chacun approche le Cantique de façon unique, avec sa crainte et son émerveillement, son savoir et son désir... L'intensité de la lumière qu'il en reçoit dépend de la qualité du regard qu'il lui porte.Écoutant le choeur des différentes traditions et analysant leur richesse, Jean-Yves Leloup offre à son tour une vibrante traduction de ce " buisson ardent de mots exotiques ", d'où rayonnent toutes les étincelles de l'Amour.
Peut-on être lucide sans être désespéré ? La Sagesse, c'est l'expérience de "laisser Dieu être Dieu'. Ne pas lui créer d'obstacle et s'abandonner au mouvement de la Vie qui se donne.Première étape sur le chemin de la sagesse et de l'amour proposé par les livres bibliques attribués à Salomon (l'archétype du Sage), L'Ecclésiaste est le plus décapant : la lucidité est essentielle car, sans elle, contemplation et amour ne sont que vanité. Mais, si " tout est évanescence et poursuite du vent ", ne nous reste-t-il pas encore le miracle et la joie de l'instant ?Telles sont les questions que le Qohélet nous pose. Dans cette nouvelle traduction, enrichie d'une interprétation originale, Jean-Yves Leloup montre l'actualité de ce " grand grognard " dont les paradoxes sont aussi ceux de notre temps.
L'émergence de la musique électronique, d'une nouvelle génération d'artistes et des technologies numériques ont bousculé le paysage musical mondial. Mais cette révolution esthétique, qui a fini par contaminer une grande partie de la musique au cours des années 1990 et 2000, ne se limite pas aux seuls artistes...
Voici la nouvelle édition, revue et augmentée, d'un essai majeur sur cette culture du mix, de l'appropriation et de l'hybridation qui, au-delà du champ de la musique qu'elle a révolutionnée, s'étend aujourd'hui à bien d'autres domaines de l'art et de la culture.
Jean-Yves Leloup est un auteur, journaliste, DJ et artiste sonore français. Il a suivi l'évolution de la musique électronique depuis son émergence en Europe à la fin des années 1980.
Depuis le début des années 1990, Jean-Yves Leloup est l'un des témoins privilégiés de l'évolution de la scène musicale. Dès l'apparition du phénomène electro en France, il publie de nombreux articles consacrés à la pop et à la culture DJ. Il a rassemblé dans ce recueil une sélection d'articles, de portraits et de reportages, publiés au cours des vingt dernières années, dans des revues et des magazines comme Libération, Actuel, Tsugi, Trax, Bloc-Notes, Crash, Le Journal des Arts, Charles, des catalogues d'exposition, sans oublier la revue en ligne Culture Mobile. Ses articles s'attachent à décrire les mutations à l'oeuvre au sein de la musique populaire et de la scène electro, et la manière dont ces innovations se sont répandues à travers d'autres formes d'art.
Auteur, journaliste et DJ français, Jean-Yves LELOUP a suivi l'évolution de la musique électronique depuis son émergence en Europe à la fin des années 1980.
Du même auteur aux éditions Le mot et le reste : - Digital Magma
Extrait
Introduction
« Pour vous, qu’est-ce qu’être chrétien aujourd’hui » ?
La question m’est ainsi posée.
Je pourrais la fuir de différentes façons ; en élaborant une approche sociologique de la pluralité chrétienne : orthodoxie, catholicisme, protestantisme, multitude de sectes et de congrégations qui se réclament du Christ, sans oublier les églises mères d’Orient, de Syrie de Palestine et du Liban et leurs avenirs menacés par la montée d’un Islam fondamentaliste et fanatique.
Le christianisme occidental de plus en plus coupé de ses racines apparaît comme « dévitalisé », réduit à n’être plus qu’une morale, un humanisme, avec un Évangile précurseur et garant des « droits de l’homme ».
Un christianisme réduit à ce qu’en ont fait les « lumières » non de l’intelligence éveillée mais du rationalisme étroit : « une spiritualité sans Dieu ».
Mais qu’est-ce qu’une spiritualité sans Dieu ?
Un vin, une boisson sans alcool : une limonade. Si elle prétend nous épargner les excès de l’ivresse, elle nous prive aussi de ce qui « réjouit le cœur de l’homme ». On peut parler ainsi de « spiritualité sans Dieu » ou de spiritualité sans Esprit (pneuma), mais non pas sans esprit (noûs). Freud dirait que « ceux qui arrivent à s’enivrer avec une boisson sans alcool lui ont toujours paru un peu bizarre » (S.Freud, L. Baumzanger, « Correspondance 1908-1938 », éd. Calman Levy, 1995, p. 275). Adhérer à une spiritualité laïque ou à une spiritualité sans Dieu est sans doute vouloir se donner du sens, sans se référer à ce qui donne le sens et donc le transcende. Boire du vin sans alcool, n’est-ce pas en effet une bizarrerie ? Pourquoi appeler cela du vin quand ce n’est plus que de la limonade ; mais il ne s’agit pas seulement d’une « bizarrerie » comme le dit Freud, c’est un choix, le choix d’une fermeture ou d’un refus de tout ce qui pourrait transcender notre être pour la mort et lui donner un sens plus que biologique, sociologique ou philosophique. Pour les anciens thérapeutes, la cause de la « chute » dans la dualité et dans le monde pour la mort, c’est la fermeture du noûs au pneuma, la fermeture de notre esprit humain à l’Esprit divin ou l’enfermement dans notre finitude, l’identification à nos limites sans ouverture possible à l’Infini. La « spiritualité laïque » est au christianisme ce que la margarine est au bon beurre et il s’avère que ce n’est pas le meilleur pour la santé. Un christianisme « allégé » se révèle incapable de faire face à la commune angoisse ou torpeur.
Plus que par l’approche sociologique ou par l’approche « polémique », je serai davantage tenté par l’approche scientifique, celle d’un Teilhard de Chardin et de son christianisme cosmique, propre à « ré-enchanter » les écologies contemporaines, ou celle d’un Alexandre Ganoczy qui tente de faire dialoguer christianisme et neurosciences.
Il y a aussi l’approche philosophique, celle d’un phénoménologue comme Michel Henry dans ses derniers ouvrages sur « l’Incarnation » et les « Paroles de Jésus ». Mais dans ce domaine je resterai fidèle à mes anciens amours, les philosophes russes, Soloviev et Berdiaev qui proposaient, en leur temps, « un christianisme de liberté et de créativité, plus que d’autorité et d’institution »…
« Par la liberté créative, l’homme constamment se transcende, se dépasse, s’élève, la liberté est héroïque et c’est pourquoi on ne l’aime pas et on la craint ».
La liberté, c’est la vie même du Christ en nous, son nom Yeshoua ne veut-il pas dire « Celui qui libère, Celui qui sauve, Celui qui nous fait respirer au large » (iesha en hébreu) ?
La Liberté tout comme la Vie, l’Amour et la Conscience est la présence de Dieu dans l’homme et c’est cette Vie, cette Conscience et cet Amour qu’à la suite du Christ le chrétien est appelé à incarner aujourd’hui.
C’est encore ce que Soloviev indique en parlant de « Théandricité » ou d’humano-divinité, car il n’y a pas de Dieu sans l’homme et pas d’homme sans Dieu, c’est le propre même du Christianisme qui devrait nous délivrer, à partir de l’expérience de l’Incarnation, de tous ces clivages et dualismes, entre matérialisme et spiritualisme, vie éternelle et vie temporelle… Il n’y a pas d’autre réalité que la Réalité, que celle-ci se manifeste de façon « grossière » ou de façon « subtile ».
Dans le christianisme le ciel et la terre découvrent leur unité indissociable.
À travers nos conflits et nos affrontements, il s’agit en effet, de découvrir que nous sommes faits pour des noces et non pour la guerre.
Le kaos (chaos) à travers le logos (Conscience) et le Pneuma (Souffle Amour) est appelé à devenir Cosmos (harmonie).
Tous ces thèmes ont été repris et développés ces dernières années par ce grand penseur que fut Raimon Panikkar dans sa « Cosmothéandrie ».
Il ne s’agit pas de répéter ce que ces philosophes, sophiologues ou théologiens ont très bien dit, même si leurs œuvres n’ont reçu qu’un faible écho dans le débat contemporain.
Je me livrerai donc à une tâche plus modeste, une approche qu’on pourrait qualifier d’« Évangélique », car être chrétien n’est-ce pas d’abord tenter de vivre l’Évangile et d’incarner les informations communiquées par Yeshoua de Jérusalem (le lieu où il a vécu sa passion, est mort et est ressuscité), cet « homme innombrable », irréductible à toute « récupération » et à toute « fixation » ?
Extrait
Notre époque semble traversée de nouveau par deux grands courants, celui de l’iconoclasme et celui de l’idolâtrie.
L’iconoclasme ne se manifeste pas seulement dans les formes spectaculaires de destructions d’œuvres d’art comme les bouddhas de Bamiyam en Afghanistan, et les restes de la civilisation assyrienne (1), au nom d’un monothéisme radical qui interdit toute image et toute représentation de la divinité, mais aussi dans un certain consensus et fanatisme laïc qui interdit dans les écoles et bâtiments publics toute représentation ou signe religieux (cf. l’histoire des « crèches » au moment de Noël, interdites dans plusieurs villes de France au nom de la laïcité), dans l’espace, mais aussi dans le temps (abrogation du repos hebdomadaire et du sens du shabbat, du dimanche, ainsi que des jours chômés pour des fêtes religieuses, comme Pâques, Pentecôte ou Ascension).
L’art contemporain, lui-même, semble habité par cet iconoclasme où, au nom de l’abstraction, on bannit toute figuration de l’Absolu. Évidemment il n’y a pas d’image de l’Invisible possible, on ne représente pas la transcendance ! Que reste-t-il alors ? Il ne reste plus que l’épaisseur des choses, sans ouverture et sans transparence, enfermées dans leurs immanences, et là, on passe sur l’autre versant, celui de l’idolâtrie, le culte médiatique des images qui ne représentent rien d’autre qu’elles-mêmes ; onto-autosuffisantes, rutilantes, dupliquées, elles envahissent toutes sortes de murs et tous les écrans quels que soient leurs formats. Étrange paradoxe, nous sommes une société de plus en plus iconoclaste et, de plus en plus, par la saturation omniprésente des images, vouée au culte des idoles. Ce qui nous manque ou ce qui est oublié, c’est le sens et la sagesse de l’icône.
L’icône est ce lieu intermédiaire, cette voie du milieu où l’Esprit se matérialise et où la matière se spiritualise.
La transcendance se manifeste dans l’immanence, l’immanence est ouverte et transparente à la transcendance. Le sens de l’icône, c’est le sens du visage, l’émergence dans l’épaisseur de la matière d’un certain regard, que l’on nie ou que l’on voile pour ne pas se sentir, regardé, concerné : responsable de sa présence.
Entre le vide, où nous conduit l’iconoclasme et la chose, l’objet de consommation où nous conduit l’idolâtrie, l’icône nous manque, ce qui fait le lien justement, entre le Rien (no-thing) et la chose, le visage nous manque et son regard qui, bien que n’étant pas matériel, n’est pas rien : il n’est pas « rien » et il n’est pas quelque chose.
Avec près d'une centaine d'ouvrages dédiés à la spiritualité, Jean-Yves Leloup est l'une des figures majeures de la spiritualité contemporaine. Cet ouvrage, réalisé avec sa complicité, se veut un outil idéal pour pénétrer la pensée du théologien et décrypter son oeuvre.
Jean-Yves Leloup est l'une des grandes figures actuelles de la spiritualité. Ses très nombreux ouvrages offrent une ressource précieuse pour toute personne en quête de sens. Sébastien Henry analyse cette oeuvre autour de huit thèmes essentiels :
o Donner du sens à notre vie
o Grandir au fil des épreuves qui se présentent
o Se transformer en assumant sa part d'ombre
o Développer notre capacité à aimer
o Vivre en conscience l'aventure de la parentalité
o Trouver un équilibre entre action et contemplation
o Cultiver un regard à la fois lucide et joyeux sur le monde
o Se préparer à faire de notre mort un moment essentiel de notre vie Nourri d'échanges avec Jean-Yves Leloup, ce livre, à mi-chemin entre biographie et étude critique, permet d'appréhender la richesse de l'enseignement d'un des penseurs les plus originaux de notre temps.