Filtrer
Rayons
Accessibilité
John Irving
-
Une saga jubilatoire et réjouissante par l’auteur de l’inoubliable Monde selon Garp.
1941. À Aspen, Colorado, la jeune Rachel Brewster, dite « Little Ray », échoue aux épreuves de slalom mais réussit à tomber enceinte. De retour chez ses parents, elle devient monitrice de ski et élève son fils Adam dans un climat de tendre complicité. Ainsi débutent sept décennies d’une fresque débridée peuplée de personnages irrésistibles qui, dans la très conventionnelle Nouvelle-Angleterre, défient les conventions. Adulte, c'est à l’Hotel Jerome d’Aspen, hanté par de nombreux fantômes, qu'Adam tentera d'élucider les secrets bien gardés de son étonnante famille.
Paternité mystérieuse, mère « sans fil à la patte », transgressions en tous genres et sexe à tous les étages – sans oublier une savoureuse relecture de Moby-Dick : autant de thèmes où l’imagination vertigineuse et la truculence de John Irving font merveille, pour le plus grand bonheur des fans de la première heure et celui d’une nouvelle génération de lecteur.
Après sept ans de silence, saluons le grand retour d’un romancier visionnaire qui prône depuis toujours la liberté de mœurs, la tolérance et l’amour inconditionnel.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Élisabeth Peellaert
John Irving, né en 1942, a vécu en Nouvelle-Angleterre avant de s’installer au Canada. Depuis la parution du Monde selon Garp, couronné par le National Book Award, qui l’a propulsé en 1978 sur la scène littéraire internationale, il a accumulé les succès tant auprès du public que de la critique. Ses œuvres sont traduites dans une quarantaine de langues. Les Fantômes de l’Hotel Jerome est son quinzième roman.
Élisabeth Peellaert travaille entre Paris, où elle est née, et son Piémont tout récemment adopté. Elle a signé une quarantaine de traductions qui furent autant d’occasions d’embarquer dans d’autres existences émotionnelles et cérébrales et de cohabiter avec des voix aussi singulières que celles de Peter Carey, Nik Cohn, Jonathan Dee, Nathan Englander, Doireann ni Ghriofa, Allan Gurganus, Garth Risk Hallberg, Tim Willocks, Tobias Wolff... -
Alors qu'en 1943, face à une contraception défaillante, le souci de bien des femmes reste d'avoir un homme sans avoir d'enfant, la préoccupation de l'excentrique Jenny est d'avoir un enfant et surtout pas d'homme. C'est ainsi qu'elle jette son dévolu sur le sergent technicien Garp, « opérationnellement » intact en dépit de son cerveau endommagé. De cette éphémère union naîtra S.T. Garp.
Impossible de résumer ce roman débordant d'humour et d'énergie peuplé de personnages passionnés, foisonnant de péripéties délirantes.
Le Monde selon Garp, c'est d'abord le récit des rapports orageux et tendres entre une mère célèbre, féministe malgré elle, et son fils écrivain, tous deux individualistes forcenés.
Le Monde selon Garp, c'est aussi un savoureux commentaire sur l'art et l'imaginaire, la preuve éclatante que l'outrance et le baroque peuvent éclairer notre monde avec une justesse incomparable.
Car selon Garp et son créateur, « le romancier est un médecin qui ne s'occuperait que des incurables. Et nous sommes tous des incurables ! » -
"Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - ainsi commence le nouveau roman de John Irving -, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany."
Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé. John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
-
Rarement une voix avait su captiver l'imagination des lecteurs et des critiques comme celle de John Irving, dans Le Monde selon Garp, son premier roman traduit en français. Une fois encore, avec son nouveau livre, L'Hôtel New Hampshire, chacun se laisse envelopper et séduire par un univers tout aussi étrange et désarmant : celui de l'excentrique famille Berry.
Car, comme l'explique John - narrateur et troisième rejeton de cette famille qui comprenait cinq enfants, un ours et un chien nommé Sorrow : "Notre histoire favorite concernait l'idylle entre mon père et ma mère : comment notre père avait fait l'acquisition de l'ours ; comment notre père et notre mère s'étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même ("Pan, Pan, Pan !" disait Franny) - puis, après un bref intermède, Lily et Egg ("Paff et Pschitt !" disait Franny).
C'est ainsi que la voix de John Berry, tour à tour nostalgique et passionnée, nous relate son enfance et celle de ses frères et soeurs dans trois hôtels et sur deux continents différents. "La première des illusions de mon père était que les ours peuvent survivre à la vie que mènent les humains, et la seconde que les humains peuvent survivre à la vie que l'on mène dans les hôtels."
Ce qu'il advint des rêves de Win Berry et comment ces rêves influèrent sur la destinée de ses enfants, tel est le sujet de ce roman grave et hilarant dû à "l'humoriste américain le plus important de ces dix dernières années", selon les termes de Kurt Vonnegut.
-
Adolescent, Bill est troublé par ses béguins contre nature pour son beau-père, ses camarades de classe, et pour des femmes adultes aux petits seins juvéniles... Plus tard, il assumera son statut de suspect sexuel, et sa vie entière sera marquée par des amours inassouvies pour les hommes, les femmes et ceux ou celles qu'on appellera bientôt transgenres.
Dans ce roman drôle et touchant, jubilatoire et tragique, John Irving nous parle du désir, de la dissimulation et des affres d'une identité sexuelle " différente ". Du théâtre amateur de son enfance jusqu'au bar hot où se joue la révélation finale, en passant par la bibliothèque où la sculpturale Miss Frost l'initie –; tout d'abord –; à la littérature, le narrateur s'efforce de trouver un sens à sa vie sans rien nous cacher de ses frasques, de ses doutes et de son engagement pour la tolérance, pour la liberté de toutes les altérités.
John Irving est né en 1942 et a grandi à Exeter (New Hampshire). La publication de son quatrième roman, Le Monde selon Garp, lui a assuré une renommée et une reconnaissance internationales. Depuis, l'auteur accumule les succès auprès du public et de la critique. À moi seul bien des personnages est son treizième roman. Marié et père de trois garçons, John Irving partage son temps entre le Vermont et le Canada.
Josée Kamoun, agrégée d'anglais, docteur ès lettres, lauréate du prix Grevisse en 1987, a traduit plus d'une trentaine d'ouvrages dont de nombreux romans de John Irving, Philip Roth et Jonathan Coe, ainsi que le rouleau original de Sur la route, de Jack Kerouac.
Après une carrière dans la communication, où il a été tour à tour concepteur-rédacteur, scénariste-réalisateur et traducteur, Olivier Grenot consacre désormais l'essentiel de son activité à la traduction littéraire. À moi seul bien des personnages est sa deuxième cotraduction avec Josée Kamoun pour les Éditions du Seuil.
-
Au nord du Nord, au pays des bûcherons et des flotteurs de bois -les draveurs -, il était une fois un petit cuisinier boiteux et son fils de douze ans, gamin impressionnable à l'imagination peuplée d'ours indiscrets. Ils avaient pour garde du corps Ketchum, l'ogre anarchiste, ivrogne, rusé, noiseur, faux illettré à l'intelligence incisive.
A l'image de la Twisted River torrentielle, ce récit d'une vengeance impitoyable bourlingue son lecteur d'ethnies en états sur trois générations, rencontre explosive entre l'Orient et l'Occident, comédie de mœurs culinaires, tragédie des portes mal fermées entre la splendeur d'une nature meurtrière et la quiétude imprudente du foyer.
Un chien héroïque, une Mustang bleue fantôme, une ange atterrie dans la fange : le chef Irving nous réserve toutes les surprises de son art consommé dans un roman qui se dévore et se déguste jusqu'à la dernière page. Bombe glacée pour tout le monde au dessert !
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Josée Kamoun
-
Lors d'un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, écrivain américain célèbre et vieillissant, revit en rêves récurrents les épisodes de son adolescence au Mexique, à la lisière de la décharge publique de Oaxaca où lui et sa sœur Lupe ont grandi.
Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le cœur fragile; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions, et occasionnellement du Viagra, car on ne sait jamais...
Des émotions, il en aura tout au long de son périple, notamment avec Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu'inquiétantes.
Ballotté d'hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, " tuée " par une statue géante de la Vierge Marie; son adoption par un couple improbable rencontré dans un cirque, où son destin et celui de sa petite sœur extralucide basculent. Marqué par le hasard et l'inéluctable, ce destin s'accomplira peut-être dans une modeste église au fin fond d'un quartier pauvre de Manille.
Dépaysement assuré dans ce récit jubilatoire et débridé, qui se teinte de gravité lorsqu'il aborde les mystères insondables de la condition humaine.
John Irving, né en 1942, a vécu en Nouvelle-Angleterre avant de s'installer au Canada. Depuis la parution du Monde selon Garp, qui l'a propulsé en 1978 sur la scène littéraire internationale, il accumule les succès tant auprès du public que de la critique. Son œuvre est traduite dans une quarantaine de langues. Avenue des mystères est son quatorzième roman.
" Chez ce conteur prodigieux, le réalisme se grime d'une fantaisie congénitale et l'extravagance baroque atteint des sommets improbables. " –; The Boston Globe
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot
" L'auteur n'a pas son pareil pour orchestrer les catastrophes en cascade au carrefour du hasard et de la destinée. " –; The Washington Post
" John Irving sème une royale panique dans sa galerie de portraits colorés et nous tient en haleine du début à la fin. " –; Seattle Times
" Poignant, drôle et engagé : John Irving tel qu'en lui-même. " –; The Toronto Star
" Tout y est : le travesti, le cirque, l'orphelinat, la fille qui ne parle pas comme tout le monde, l'accident de voiture, le père, les bizarreries de la religion. Pour la plus grande joie des fidèles qui retrouveront les rythmes familiers et les ingrédients de toujours dans une combinatoire neuve. " –; Newsday
" John Irving est un magicien qui montre au public comment le lapin sort du chapeau. Il nous brosse le tableau d'un milieu où l'anormal est quotidien, où la marge occupe le centre, et où l'imprévu nous attend au tournant. " –; Pittsburgh Post Gazette
Josée Kamoun a traduit plus d'une trentaine d'ouvrages, dont de nombreux romans de John Irving, Philip Roth, Jonathan Coe et Richard Ford, ainsi que le rouleau original de Sur la route, de Jack Kerouac.
Après une carrière dans la communication, Olivier Grenot consacre désormais l'essentiel de son activité à la traduction littéraire. Avenue des mystères est sa troisième cotraduction avec Josée Kamoun pour les Éditions du Seuil.
-
A deux heures de New York, il est une vieille demeure au bord de la mer grise. L'été 1958, Eddie, joli garçon de seize ans, y découvre l'amour dans les bras de la plus belle femme du monde, qui est aussi la plus triste, tandis qu'autour d'eux planent d'innombrables photos, gracieux fantômes de ses fils perdus. Ruth, sa petite fille, s'éveille au milieu de la nuit, et Ted, son mari, rusé joueur de squash et Don Juan balnéaire, écrit des contes pour enfants, des contes qui font peur... Mais l'été finit au premier vol d'oies sauvages, et la blonde Marion prend sa Mercedes rouge pour abandonner le mari qu'elle n'aime plus, le jeune amant qu'elle n'ose pas aimer, et la fillette à laquelle elle craint trop de s'attacher.
Après cette aube nostalgique, nous retrouvons Ruth en 1990, romancière célèbre et redoutable joueuse de squash, mais célibataire anxieuse, qui appréhende le mariage et la maternité. Lors d'une tournée de promotion à Amsterdam, une virée dans le quartier chaud et la rencontre d'une accorte prostituée rousse la confrontent à une aventure tout droit sortie de ses terreurs enfantines.
Une veuve de papier a la verve burlesque et parfois polissonne des meilleurs romans de John Irving ; c'est aussi un livre nocturne, sur la part d'ombre dans l'être, le deuil et la mélancolie ; mais c'est surtout un conte merveilleux, où, si le chagrin a la vie longue, l'amour se trouve et se retrouve.
-
Siggy et Graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de Don Quichotte et Sancho Pança. Seule différence : c'est une énorme moto Royal Enfield 700 cm³ qu'ils sillonnent la campagne autrichienne avec ses jeunes filles aux tresses soyeuses, ses fermières opulentes et riches en souvenirs. Quant au moulin à vent, c'est le projet exorbitant, qui germe dans leurs cerveaux inventifs, de libérer tous les animaux du zoo de Vienne.
Mais derrière les facéties de nos deux loustics se cache une intrigue plus grave, celle qui explore les complexités et bizarreries de l'histoire de l'Europe centrale de ces cinq dernières décennies.
Avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, Liberté pour les ours !, premier roman de John Irving, marque les débuts d'un talent important et éminent original. Il nous livre aussi le regard émerveillé, attendri et déconcerté que posait alors un jeune Américain de vingt-cinq ans sur un coin de la vieille Europe et son destin tour à tour tragique et grotesque.
-
Dans un port de la mer du Nord, deux silhouettes bravent la nuit : une très jeune femme et son petit garçon à la poursuite du père fugitif. Tandis que William le séducteur fait tonner tous les orgues de Scandinavie, Alice le talonne et gagne sa vie en tatouant sur des épidermes consentants des cœurs brisés, des fleurs voluptueuses et des serments de fidélité.
Déçus dans leur quête, mère et fils s'embarquent pour le Nouveau Monde où l'enfant grandit hanté par le fantôme de ce père auquel il redoute, et s'efforce pourtant, de ressembler, par son nomadisme amoureux et son besoin d'envoûter un public. Car à vingt ans Jack Burns est bien décidé à tirer parti de son patrimoine personnel – visage d'ange et mémoire prodigieuse – pour briller au firmament de Hollywood.
Or, cette mémoire n'est-elle pas sous influence ? La belle Alice, si habile aux fioritures, a-t-elle dit toute la vérité, et rien que la vérité ? Est-il encore possible de retrouver la trace de l'organiste accro de l'encre au fond de la Vieille Europe ?
John Irving signe ici son roman le plus abouti et le plus personnel sur l'accession à l'âge d'homme et ses droits de passage. La fable est tonique, et infernale la ronde qui entraîne Jack Burns chez les filles à matelots et les chastes institutrices, les imprésarios douteux et les stars du porno, les lutteurs trapus et les frêles violoncellistes, pour découvrir au-delà de son roman familial une vocation d'écrivain.
-
C'est un lac vert émeraude, quelque part dans le nord des Etats-Unis. Patrick Wallingford est couché sur un ponton tiédi par le soleil et une femme à la voix sensuelle, qu'il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés.
Ce rêve est induit par un puissant analgésique administré au héros dont un lion vient d'avaler la main gauche alors qu'il faisait un reportage sur un cirque, en Inde.
Avec sa verve drolatique, Irving nous raconte la rencontre entre un candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l'anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme. Et enfin une sirène vêtue d'un sweat-shirt vert, vert comme un lac quelque part dans le Nord, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l'âge d'homme - de père - pour l'attraction d'un être et d'un lieu magnétiques.
Et si l'auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses !
-
Ce matin-là à Bombay, dans l'enceinte irréprochable du Duckworth Club, pourquoi les vautours planent-ils au-dessus du neuvième green ? Question que se pose Farrokh Daruwalla, chirurgien orthopédiste de son état et redresseur de torts à ses heures, loin de se douter que le crime du golf va l'entraîner dans un maelstrom de découvertes sur le monde et sur lui-même...Pour l'instant, il attend un mystérieux acteur, faux Indien mais vraie star de l'écran hindi, et qu'il aime comme son fils. Comment annoncer au jeune homme que son frère jumeau, dont il a été séparé à la naissance, est attendu comme missionnaire jésuite à Bombay ?
Quiproquos en chaîne et imbroglios savants nous enseignent que les polyglottes munis d'un double passeport jouent parfois double jeu. John Irving signe ici son dernier roman : le plus drolatique et le plus ambitieux. Étranger en Inde, son pays d'origine, comme au Canada, son pays d'adoption, mais citoyen du monde et homme de bonne volonté, son sympathique héros, le Dr Daruwalla, nous dépayse pour notre édification – et pour notre plus grande joie. Ses tribulations nous font découvrir toutes les facettes de Bombay, des cabarets louches aux palaces, des villas de Malabar Hill aux bouges de Kamathipura, sans oublier les studios de cinéma.
La Grande Parade entre en piste, les vénérables jésuites et les médecins en renom, mais aussi les zénanas, simple travestis, les hijaras, travestis émasculés, et les transsexuelles " complètes " ; voici paraître les mendiants mutilés, les clowns nains, les trapézistes en paillettes, les prostituées mineures et les chimpanzés racistes : ouvrons l'œil, le diabolique " assassin aux dumbos " se cache peut-être parmi eux. Bienvenue au Cirque !
Traduit de l'Américain par Josée Kamoun
-
Séverin Winter, professeur d'allemand et entraîneur de lutte de l'équipe universitaire, n'est pas homme à prendre la vie à la légère. Ses ébats amoureux tout comme ses prouesses sportives sont décidément à ranger dans la catégorie poids lourd... ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise, dont le mari – narrateur de surcroît – est (littéralement) conquis par l'épouse poids plume de Séverin, Edith.
Un irrésistible ménage à quatre sera l'aboutissement de ces désirs entortillés, tandis que l'art de John Irving qui consiste à allier la farce et la tragédie, éclate déjà dans ce roman pétillant et doux-amer.
-
De la part d'un romancier connu pour la complexité – et l'épaisseur – de ses romans, voici une autobiographie sélective d'une simplicité et d'une concision surprenantes.
Malicieuse, modeste, pleine de sincérité, La Petite Amieimaginaire décrit les rapports de John Irving avec la lutte et l'écriture – le parallélisme est plus étroit qu'on ne l'imaginerait. Entendons par là une description concrète de la façon dont il a appris puis enseigné les deux arts, une réflexion sur le cours de sa vie et la naissance de ses centres d'intérêt. Au fil de ses récits et de ses digressions, il évoque ses rencontres avec des hommes remarquables ", entraîneurs sportifs ou professeurs de littérature qui ont joué le même rôle stimulant.
Adolescent, il est emprunté, gaffeur, mal à l'aise partout. Partout sauf sur le tapis de la salle de lutte. Et lorsqu'il ne lutte pas, il lit les classiques, Dickens, Flaubert, Graham Greene, Thomas Mann. Étudiant, bientôt marié et père de famille rangé, il est arbitre et entraîneur tout en enseignant la littérature et en poursuivant son œuvre romanesque.
Élevés dans les gymnases, les deux fils aînés grandissent et deviennent champions de lutte. Le troisième, âgé de quatre ans, est un futur poids-moyen, diagnostique l'athlète.
Le lecteur d'Irving retrouvera sa manière, une autodérision sans amertume, une expression de soi toujours " en retrait " avec des coups d'impudeur, dans ce petit livre délicieusement abouti qui est aussi un modèle de vie.
Traduit de l'américain par Josée Kamoun.
-
Après dix romans et autant de succès, John Irving s'arrête au bord du chemin pour méditer sur les rapports qu'ont ses livres avec leurs adaptations cinématographiques, abouties ou avortées. À commencer par celle de Liberté pour les ours!, préparée dans un improbable château autrichien et décrétée mort-née par les producteurs, jusqu'à Un enfant de la balle qui a vu le jour en même temps qu'un scénario sur les nains, les enfants et le cirque en Inde. En passant et repassant par le tournage de L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable, réalisé après quatre scénarios successifs par Lasse Hallström, avec Michael Caine en docteur Larch, pionnier de l'avortement illégal.
Qu'il évoque des films ou des livres, on retrouve la veine d'Irving: les situations cocasses tirées de la vraie vie, l'art des digressions et des raccourcis, une sagesse qui fait la part belle à nos pitreries. Mais cette fois-ci, c'est l'envers du décor: en habit de critique et d'autobiographe, il joue le montreur d'ours. On ne perd pas au change. Cette vie-là s'écrit et se lit comme un roman!
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Josée Piazza-Kamoun
-
Fred " Bogus " Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l'amour, un seul remède : boire des litres d'eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et surtout, le réalisateur d'un documentaire sur l'échec tient absolument à s'inspirer de sa vie... Vaille que vaille, Bogus s'obstine à croire qu'il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
Né en Nouvelle-Angleterre en 1942, John Irving est l'un des auteurs américains les plus importants de sa génération. Il a notamment publié Le Monde selon Garp et L'œuvre de Dieu, la Part du Diable, disponibles en Points.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michel Lebrun
-
Au commencement de chaque histoire, la vie s'écoule, tranquille, dans une petite ville aux pelouses irréprochables qu'ombragent ormes et noyers. Le héros à l'image de cette régularité, est un être discipliné, discret, accommodant. Quoique, si l'on pouvait se glisser dans les rêves des autres...
Cette faculté que John Irving prête à l'un de ses personnages, insomniaque depuis son divorce, nul doute que ce soit au premier chef celle du romancier, celle qui définit le mieux sa vocation. Mais attention ! Derrière les gestes d'un quotidien rangé, la crise couve ; ces honorables citoyens vont faire du scandale.
Elles sont sept, ces nouvelles réunies pour la première fois en un volume, vingt-cinq ans de contrepoint à une œuvre romanesque foisonnante. Pour sa plus grande joie, le lecteur y retrouvera ce qu'il connaît : la satire du conformisme, l'imagination débridée, le goût du burlesque, les tabous joyeusement pourfendus – cette vitalité hors du commun qui permet à l'auteur de passer indemne par-dessus les gouffres de ses obsessions.
Mais certains y découvriront aussi, parfois, le récit à mi-voix, la description en demi-teinte, la profondeur et l'humanité du propos qui font ici d'Irving un nouvelliste à l'égal de Katherine Mansfield ou Joyce des Dublinois.
-
Handbook of Psychology, Research Methods in Psychology
Irving B. Weiner, John A. Schinka, Wayne F. Velicer
- Wiley
- 23 Octobre 2012
- 9781118282038
Psychology is of interest to academics from many fields, as well as to the thousands of academic and clinical psychologists and general public who can't help but be interested in learning more about why humans think and behave as they do. This award-winning twelve-volume reference covers every aspect of the ever-fascinating discipline of psychology and represents the most current knowledge in the field. This ten-year revision now covers discoveries based in neuroscience, clinical psychology's new interest in evidence-based practice and mindfulness, and new findings in social, developmental, and forensic psychology.
-
Handbook of Psychology, Assessment Psychology
Jack A. Naglieri, Irving B. Weiner, John R. Graham
- Wiley
- 4 Octobre 2012
- 9781118282045
Psychology is of interest to academics from many fields, as well as to the thousands of academic and clinical psychologists and general public who can't help but be interested in learning more about why humans think and behave as they do. This award-winning twelve-volume reference covers every aspect of the ever-fascinating discipline of psychology and represents the most current knowledge in the field. This ten-year revision now covers discoveries based in neuroscience, clinical psychology's new interest in evidence-based practice and mindfulness, and new findings in social, developmental, and forensic psychology.
-
Dynamics of Environmental Bioprocesses
John Ingham, Irving J. Dunn, Jonathan B. Snape, Jiri E. Prenosil
- Wiley-VCH
- 11 Juillet 2008
- 9783527615384
Dynamic environmental processes are complex; the easiest and most effective way to understanding them lies through the disciplines of dynamic modelling and computer simulation.
The prerequisite modelling fundamentals are presented in the first chapter in a manner comprehensible to students as well as to practising scientists and engineers. The second chapter describes the many environmental processes that lend themselves to modelling, for example pollution and wastewater treatment. The third part of the book provides 65 simulation examples both on the page and on an accompanying diskette in the simulation language ISIM - the first time that this has been done with a teaching book in this field - ready-to-run on any DOS personal computer. Crucially, the simulation runs can be interrupted to allow rapid interactive parameter changes and easy plotting of results; this enables the reader to get a feel for the model and system behaviour. -
Chemical Engineering Dynamics
Elmar Heinzle, John Ingham, Irving J. Dunn, Jiri E. Prenosil
- Wiley-VCH
- 11 Juillet 2008
- 9783527616008
In this book, the reader is guided through the complex study of dynamic chemical engineering systems by the unique combination of a simplified presentation of the fundamental theory (Part 1) and direct hands-on computer experimentation with the provision of 85 accompanying computer-based simulation examples (Part 2) supplied on diskette.
The ISIM digital simulation language is very simple to use and its powerful interactive nature enables the readers to create their own simulations, based on their own specific problems. This powerful dynamic ISIM software is ready to run on any DOS personal computer.
The treatment employed in this book is well tried and tested, based on over 20 years experience in teaching an international post- experience course. Whether for the teacher, the student, the chemist or engineer, this book serves as the key to a greater understanding of chemical engineering dynamics through the fun and enjoyment of active learning. -
Biological Reaction Engineering
Elmar Heinzle, John Ingham, Irving J. Dunn, Jiri E. Prenosil
- Wiley-VCH
- 6 Avril 2021
- 9783527824427
This practical book presents the modeling of dynamic biological engineering processes in a readily comprehensible manner, using the unique combination of simplified fundamental theory and direct hands-on computer simulation. The mathematics is kept to a minimum, and yet the 60 examples illustrate almost every aspect of biological engineering science, with each one described in detail, including the model equations. The programs are written in the modern user-friendly simulation language Berkeley Madonna, which can be run on both Windows PC and Power-Macintosh computers. Madonna solves models comprising many ordinary differential equations using very simple programming, including arrays. It is so powerful that the model parameters may be defined as "sliders", which allow the effect of their change on the model behavior to be seen almost immediately. Data may be included for curve fitting, and sensitivity or multiple runs may be performed. The results can be viewed simultaneously on multiple-graph windows or by using overlays. The examples can be varied to fit any real situation, and the suggested exercises provide practical guidance. The extensive teaching experience of the authors is reflected in this well-balanced presentation, which is suitable for the teacher, student, biochemist or the engineer.