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Julie Gravel richard
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Atteinte d'une tumeur au cerveau et ne sachant comment y faire face, Julie Gravel-Richard décide d'entreprendre la rédaction d'un blogue qu'elle nomme joliment Soleil en tête. Lucide, elle veut rendre compte de ce qu'elle vit au fil des jours en transformant son épreuve en expérience positive.
Au-delà de la mort, dont on sent la menace constante en filigrane, ce qui ressort de ce carnet, c'est avant tout une grande expérience humaine et un désir de savourer chaque seconde de la vie, malgré la maladie.
«Je suis malheureuse de rendre ma mère malheureuse. Et je n'y peux rien. Je ne peux pas lui enlever sa souffrance. Je suis impuissante. Je ne peux même pas la consoler.
C'est la dualité de l'amour. On souffre quand l'autre souffre. Parce qu'on a investi dans notre amour. L'autre est devenu précieux. Ma mère a investi tout son amour dans ses enfants, comme j'investis mon amour dans les miens. Et la souffrance de ceux qu'on aime est terrible.
Ce que je peux faire, c'est lutter.»
Julie Gravel-Richard se passionne pour la littérature grecque et latine, la mythologie et les langues mortes. Détentrice d'une maîtrise en histoire grecque de l'Université Laval, elle enseigne les civilisations anciennes au Cégep Garneau. En 2008, elle a fait paraître Enthéos, un premier roman extrêmement bien accueilli par la critique. Soleil en tête est son deuxième livre. -
Moebius no 138 : «Québec, ville insolite» Septembre 2013
Michel Pleau, Julie Gravel-Richard, Martin Grange, Martine Delvaux, Sabica Senez, Natalie Jean, Annie Cloutier, Eric Pla
- Moebius
- Moebius
- 17 Décembre 2013
- 9782897410032
Avec « Québec, ville insolite », Moebius nous invite à oublier les images de carte postale au profit d'une vision plus inhabituelle de Québec. Les écrivains ayant collaboré à ce numéro - Patrick Nicol, Martin Grange, Martine Delvaux, Éric Plamondon, Hélène Matte, pour ne nommer que ceux-ci - prennent plaisir à s'aventurer au-delà des clichés, renversant le regard pour créer de nouvelles perspectives. Car malgré les nombreuses étiquettes terriblement usées qui lui sont accolées, la capitale nationale ne cesse d'attiser l'imagination des écrivains qui s'ingénient à la nommer autrement, « chatouillant le romanesque, soufflant le poème comme du verre de Murano » (Marie-Ève Sévigny). Un numéro piloté par Marie-Ève Sévigny.
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« Quelque chose en lui refuse de mourir. Car n'est-ce pas ce qu'il espère, en réalité, depuis plus d'un an ? Mourir, tout en restant vivant. Mourir intérieurement. Tout en avançant dans un monde défait, dissolu. Un mort-vivant à travers une vie dénuée de sens. Sa vie, réduite à néant, à des ruines éparses de son ancien monde. »
Taciturne et un peu misanthrope, Thomas a perdu la foi mais il ne réussit pas à perdre espoir, à faire table rase du passé. Poursuivi la nuit par des cauchemars où se profile la Grande Courtisane, surnageant le jour entre ses cours de grec ancien et la lecture des Nourritures terrestres, Thomas essaie de se réinventer en se reniant. Tiraillé entre sa raison et ses passions, il repousse toujours plus loin la coupe de sang qui lui est tendue. Ce sang qui tapisse les murs de ses souvenirs et qui le hante.
Enthéos, porté par le style à la fois haletant et introspectif de Julie Gravel-Richard, saura à coup sûr remuer le lecteur.