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Coédition NENA/CODESRIA
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La préparation de ces textes en vue de la publication a été une expérience mémorable. Passer de l'un à l'autre, les lire et les examiner, c'était presque revivre ces journées exaltantes du Symposium de Lagos, rencontrer de nouveau tant de visages variés, capter une fois de plus leur enthousiasme, leurs rires et leur esprit tumultueux et mordant. Il est exaltant de constater que le monde Noir compte de telles voix ! Mais ce contentement n'est pas allé sans quelque amertume. En effet, on ne peut pas s'empêcher de s'interroger : quand ces esprits talentueux pourront-ils de nouveau se rencontrer ainsi en un même lieu ? Quelle organisation pourra faire en sorte que 150 écrivains du monde Noir - particulièrement de cette Afrique du Sud en état de siège - convergent en un même point, en vue d'échanges ouverts et fructueux ? N'est-il pas regrettable que les artistes, pour se faire entendre, doivent se plier, paradoxalement, à la volonté condescendante et capricieuse des gouvernements !
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L'état de la liberté intellectuelle en Afrique 1995
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 17 Septembre 2019
- 9782869788756
Ce rapport est le résultat à la lois de l'activité qui consiste à surveiller la liberté de 1'enseignement et des réflexions au sein du CODESRIA (et des auteurs),sur les questions relatives à l'enseignement supérieur, à l'environnement de la recherche, à l'administration de l'Université et aux droits humains en Afrique. L'objectif n 'est pas seulement de présenter de longues listes de cas bien documentés sur les violations de la liberté intellectuelle, mais aussi d'englober la dynamique et les processus socio-politiques dans lesquels les chercheurs travaillent, et de donner un aperçu des causes premières des violations de la liberté intellectuelle. Les auteurs des articles de ce volume présentent une évaluation des conditions dans lesquelles l'activité intellectuelle est menée sur le continent. Ils mesurent l'impact des crises économiques sur la liberté intellectuelle, ils évaluent les processus socio-politiques étant donné qu'ils touchent les communautés universitaires, et dans quelques cas, ils retracent pratiquement les trajectoires des diverses communautés scientifiques. Ils soulignent les difficultés que les universitaires rencontrent dans leurs tentatives de lire et d'interpréter le monde selon une optique africaine, aussi bien que les diverses contraintes que les universités africaines affrontent dans l'accomplissement de l'une de leurs principales missions que certains définissent comme étant "de produire une nouvelle connaissance et de reproduire les producteurs de connaissance" (Gulbenkian Commission 1995:7 la Commission Gulbenkian 1995:7). On indique aussi les développements positifs envers une protection accrue de la liberté intellectuelle quand ils existent.
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Crises, conflits et mutations en Afrique
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 6 Décembre 2019
- 9782869789555
Les travaux de la huitième Assemblée générale du CODESRIA se sont tenus à Dakar, du 26 juin au 1er juillet 1995, sur le thème : « Crises, conflits et mutations en Afrique : Réponses et perspectives ». L'objectif visé était d'organiser un débat sur les mutations sociales observées en Afrique et sur les résultats des recherches, en vue de reconstituer et de nommer les trajectoires des crises et conflits, pour mieux en déterminer la grammaire. Il s'agissait aussi d'amener la communauté des chercheurs africains à mieux prendre conscience de la nécessité d'apporter sa contribution aux débats en cours sur ces questions. La tenue de cette rencontre a été l'aboutissement de travaux menés, pendant plusieurs mois, sur la base des orientations définies par le Comité exécutif, par le personnel du CODESRIA appuyé par des enseignants et chercheurs de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce comité restreint a analysé les propositions de communications reçues, parmi lesquelles près de soixante ont ensuite été inscrites au programme de la rencontre.
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Surveiller et enquêter les violations des droits humains dans un contexte de conflit armé
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789500
Les atteintes généralisées aux droits humains et au droit international humanitaire sont monnaie courante dans les conflits modernes. Les civils, en particulier les femmes et les enfants, sont les principales victimes de ces guerres. Plusieurs groupes armés terrorisent la population civile dans le but d'affaiblir le soutien dont bénéficient leurs opposants. Dans certains cas, les forces gouvernementales attaquent des civils non armés en raison de leur origine ethnique ou de leur affiliation politique. Dans d'autres situations, l'État est faible et n'a plus l'autorité légale pour protéger les faibles. Dans de tels conflits, les droits humains ne sont pratiquement jamais respectés, même si le droit international appelle à leur protection.
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Surveiller et enquêter en matière d'assassinats politiques
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789319
Les assassinats qui constituent des violations des droits humains sont ceux prohibés par le droit international des droits humains. Ils sont parfois appelés exécutions illégales, sommaires ou arbitraires ou encore exécutions extrajudiciaires ou assassinats illégaux. (Voir annexe I pour les définitions). Il existe des différences entre ces trois catégories mais, de façon générale, les assassinats politiques ont trois caractéristiques principales : -Ils ont eu lieu sur ordre, avec la complicité ou l'assentiment des autorités. -Ces actes violent aussi bien les lois nationales qui prohibent le meurtre que le droit international et les normes humanitaires qui interdisent la privation arbitraire de la vie. -Ils ne sont pas survenus par accident, en état de légitime défense ou par ignorance. De tels assassinats incluent notamment : -La mort en détention : assassinats délibérés de prisonniers. Il convient de noter que tous les décès en détention ne constituent pas des violations des droits humains. Certains décès peuvent résulter de causes naturelles, d'autres peuvent survenir à l'occasion de tentatives d'évasion, etc... S'agissant de ce dernier cas, il est fréquent que les autorités de certains pays prétendent que les prisonniers sont morts lors d'une tentative d'évasion ou lors d'affrontements armés. Des preuves médico-légales et des attestations de témoins peuvent être utilisées pour contredire de telles affirmations (Voir la brochure Surveiller et enquêter en matière de mort en détention)
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Surveiller et enquêter en matière de décès en détention
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789326
Un décès en détention peut constituer une violation des droits humains1 : -Lorsque le décès résulte d'une exécution sommaire Exemple : Le 13 mars 1998, un militant politique, membre d'un parti d'opposition était arrêté par la police et conduit peu après à la principale prison de la capitale. D'après des témoignages de co-détenus, il a été abattu le jour suivant par des gardes pénitentiaires. (...) -Lorsque le décès résulte de la torture. (...) -Lorsque le décès résulte de mauvais traitements, y compris de négligences médicales et de mauvaises conditions de détention. (...) -Lorsque la mort résulte d'un usage excessif de la force.
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Surveiller et enquêter sur l'usage excessif de la force
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789333
(...) L'usage de la force peut être décrit comme « excessif » quand il va au-delà des limites identifiées par les principes ci-dessus énumérés. C'est-à-dire : Quand les objectifs des représentants de la loi sont illégaux. Quand le crime ne demande pas une réaction aussi drastique de la part des autorités, ou quand le crime ne constituait pas du tout une entrave à la législation ou aux principes internationaux des droits humains. L'usage de la force pourra, par exemple, être qualifié d'excessif si le suspect n'oppose aucune résistance aux autorités responsables de l'application de la loi, ou si la force utilisée par les officiers de police « n'est pas proportionnelle » à la situation, à la nature du crime et à la résistance opposée par le suspect. Quand les autorités responsables de l'application de la loi n'ont pas essayé d'utiliser tous les autres moyens non-violents ou moins violents à leur disposition. Quand les lois nationales, les règlements intérieurs ou les directives n'ont pas réussi à identifier les limites dans les activités des forces de l'ordre. Quand les autorités responsables de l'application de la loi n'ont pas respecté les procédures établies par les lois nationales, les règlements intérieurs, ou les directives. Quand les lois nationales, les règlements intérieurs ou les directives encouragent ou permettent l'usage de la force et quand il est raisonnable de ne pas prévoir son utilisation.
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Surveiller et enquêter en matière de violence sexuelle
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789340
La violence sexuelle peut revêtir diverses formes, notamment : -le viol -l'attentat à la pudeur (par exemple, toucher la poitrine d'une femme) -l'esclavage sexuel -le mariage forcé -la grossesse et la maternité forcées -la mutilation sexuelle Tous les actes de violence sexuelle constituent des crimes de violence, d'agression et de domination. La sexualité est utilisée comme un moyen d'exercer du pouvoir sur la victime. L'agresseur a pour but de soumettre, dégrader et humilier la ou les victimes. Cette brochure traite principalement des actes de violence sexuelle perpétrés contre les femmes et les jeunes filles parce que la majorité des victimes tend à être généralement des femmes et des enfants. Toutefois il est important de souligner que les hommes sont aussi victimes de violence sexuelle, bien que ces actes fassent encore l'objet de trop peu de rapports et d'enquêtes. Les actes de violence sexuelle sont interdits tant par le droit international relatif aux droits humains que par le droit humanitaire international. La violence sexuelle peut constituer un élément de presque tous les crimes graves prohibés par le droit international des droits humains, par le droit humanitaire et le droit national. -La violence sexuelle peut être nommée différemment selon les circonstances : on parlera par exemple de torture, ou de traitement cruel, inhumain ou dégradant, ou encore de viol, etc. -La violence sexuelle peut constituer un acte de torture ou un traitement cruel. La violence sexuelle peut également constituer un élément d'un crime contre l'humanité ou de génocide. Lors d'un conflit armé, elle peut être considérée comme un crime de guerre, une violation des lois et coutumes de la guerre, ou une grave infraction aux Conventions de Genève. -De nombreuses formes de violence sexuelle, et en particulier le viol, l'esclavage sexuel ou le mariage forcé, peuvent constituer un acte de torture, s'ils remplissent la définition internationale de la torture. Des actes moins violents peuvent constituer des peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants.
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Surveiller et enquêter en matière de torture et autres peines ou traitementscruels, inhumains ou dégradants et de conditions pénitentiaires
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789357
La torture peut prendre de nombreuses formes et certaines des méthodes les plus communément employées sont décrites ci-dessous. Elles comprennent : les coups, le fait d'imposer des chocs électriques, le fait de suspendre une personne par les bras ou les pieds, le viol, l'agression sexuelle ou la menace de viol ou d'agression sexuelle, les exécutions simulées, etc. En 1966, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Pacte relatif aux droits civils et politiques qui stipule dans son article 7 que : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En particulier, il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique ». L'objectif des dispositions de l'article 7 de ce Pacte est de protéger à la fois la dignité et l'intégrité physique et mentale des individus. En 1984, les Nations Unies ont adopté la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qui vise à interdire l'usage de la torture. Cette Convention demande à tous les Etats membres de prendre des mesures effectives (y compris en matière législative, administrative, judiciaire et autres) afin d'empêcher la perpétration d'actes de torture partout dans le monde.
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UKWELI - Manuel relatif à la surveillance et à la documentation des violations des droits humains en Afrique
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789470
L'adoption de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples par des Etats africains date d'octobre 1986. Malgré une évolution positive et des efforts en ce sens, de nombreux droits contenus dans la Charte africaine ont été violés. La situation s'est détériorée au cours des dix dernières années environ et risque de continuer à se détériorer dans de nombreux pays et régions du continent africain. La mondialisation, en d'autres termes la transformation des systèmes économiques et politiques, a entraîné une augmentation des violations des droits humains et du nombre de personnes dont les droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels ont été bafoués. Au cours des quinze dernières années environ, des millions de civils africains ont perdu la vie dans des guerres caractérisées par la prolifération d'armes légères et des niveaux extrêmes de violence à l'encontre de la population civile. La majorité de ces conflits est alimentée par un commerce d'armes international qui échappe à toute surveillance, et la présence de troupes étrangères et de mercenaires.
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Les stratégies de survie et la sécurité alimentaire en milieu rural africain et latino-américain
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 12 Janvier 2018
- 9782869788046
Ce livre consacre les recherches menées dans le cadre du Programme conjoint CODESRIA (Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique)/CLACSO (Conseil latino-américain pour les sciences sociales) sur « Les stratégies de survie et la sécurité alimentaire en milieu rural en africain et latino-américain ». La sécheresse qui a sévi en Afrique au sud du Sahara à la fin des années 1970, et au début des années 1980 est à l'origine de la crise alimentaire à laquelle sont confrontées les populations de ces zones. Cependant, c'est le monde rural qui vit plus intensément cette crise alimentaire qui est doublée d'une crise économique touchant la plupart des pays africains. La principale cause de la crise dans le monde rural est l'insuffisance du budget alloué à l'agriculture par les gouvernements africains (moins de 10 pour cent). La recherche de solutions s'impose donc du fait de la sécheresse (Afrique au sud du Sahara) ou du fait des nouvelles habitudes alimentaires introduites par la colonisation. Cette recherche de solutions passera tout d'abord par une revalorisation de l'agriculture. Ces solutions sont l'ouvre des populations elles-mêmes, surtout les femmes, et des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Cependant, pour une plus grande efficience des solutions « modernes » préconisées par les ONG et les services de l'État, l'expérience des populations autochtones doit être prise en compte.