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isabelle seret
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Faire société malgré les attentats : Recoudre ce qui est déchiré
Vincent DE GAULEJAC, Isabelle Seret
- Eres
- Sociologie clinique
- 18 Janvier 2024
- 9782749279084
En mars 2016, quelques jours après les attentats de Bruxelles, Une mère d'un enfant engagé dans l'idéologie djihadiste et une personne victime de l'aéroport de Zaventem, décident de manifester ensemble. Leur mot d'ordre : « Retissons du lien ». Elles se heurtent à une incompréhension profonde : « La société n'est pas prête à vous entendre ». Un collectif va se constituer pour penser ensemble et agir en commun. Qu'est-ce que nous avons fait, ou pas fait, pour en arriver là ? Que pouvons-nous faire pour que cela ne recommence pas ? Ce livre raconte l'histoire de ce groupe. Comment et pourquoi des personnes victimes des attentats de Paris et Bruxelles, des pères et mères de jeunes engagés dans l'idéologie djihadiste et pour certains dans l'action terroriste, des intervenants de première ligne concernés par ces violences extrêmes, ont éprouvé le besoin de se retrouver pour se reconstruire et faire société. Ils témoignent du lien indissociable entre d'une part le besoin de soigner leurs traumatismes physiques, psychiques et d'autre part, le travail collectif pour lutter ensemble contre les violences, le racisme, l'antisémitisme, l'exclusion, les discours de haine.
Une alchimie clinique s'est développée pour affronter les épreuves vécues par chacun, donnant confiance au groupe pour cultiver la force d'être ensemble et développer des actions citoyennes du côté des écoles, du système carcéral, de la justice, de la police, des médias, du monde artistique, de la recherche et enfin du monde politique. « C'est notre condition qu'il nous faut surmonter, juste recoudre ce qui est déchiré » (Albert Camus) -
Des feux dans ces mots : mémoires des assassinats de l'école Ozar Hatorah
Gabriel De Richaud, Isabelle Seret
- La manufacture des livres
- 5 Janvier 2023
- 9782358879378
Il m'a rappelé. Il me dit. Ça tire, des coups de feu, il se passe quelque chose, il y a un attentat à l'école Ozar Hatorah. Je n'arrivais pas à intégrer ce qu'il me disait ; Et puis au moment où il était en train de me parler ; Je reçois un appel de la préfecture et là ; Je comprends qu'il est en train de se passer quelque chose ; Et qu'il ne me raconte pas des bêtises ; Et c'est comme si ; En l'espace d'une seconde ; Vous comprenez que votre vie va être totalement bouleversée. Le 19 mars 2012, l'école Ozar Hatorah de Toulouse est prise pour cible par un tireur. Des feux dans ces mots est un texte poignant, tissant les récits de douze témoins de l'attentat. D'une poésie brute, ces voix racontent avec une bouleversante humanité cet épisode de notre histoire.
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Le témoignage de William a été recueilli par la méthodologie du récit de vie. Sans excuse ni justification, au fil des pages, apparaît la mesure du gâchis, celui enduré par la famille de la jeune victime, mais aussi celui de William pour qui l'enfance est une traversée tragique. Son récit est aussi la dénonciation du système de protection vis-à-vis de certains jeunes, qui n'a pas pris la mesure de la gravité de leurs conditions de vie.
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Pourquoi le djihadisme exerce-t-il une telle séduction sur certains jeunes ? Que faire de ceux qui se sont radicalisés ? Comment empêcher d'autres jeunes de basculer dans la radicalisation ? Ce livre défend une conviction : toute démarche de prévention doit associer les jeunes et les familles qui ont été confrontés à la radicalisation pour dissuader ceux qui souhaitent emprunter ce chemin. Les témoignages de Mansour, de Marie, d'Éric, de Tia et d'autres permettent de comprendre en profondeur leurs parcours, leurs motivations, leurs revirements et pourquoi le djihadisme séduit des jeunes en quête de sens, de place, d'aventure. Les récits des mères de djihadistes révèlent la détresse des familles, déchirées entre leur loyauté affective et un sentiment dévastateur de honte. Ils révèlent aussi leur besoin d'agir, de s'associer à la lutte contre la violence. Ils permettent d'explorer les sources du « choix » djihadiste et les moyens de l'éviter. L'approche préventive développée dans ce livre a été initiée en Belgique. Elle rencontre un intérêt croissant en France. Vincent de Gaulejac est professeur émérite à l'université Paris-VII-Diderot. Président du Réseau international de sociologie clinique, il est l'auteur d'une vingtaine de livres, notamment Les Sources de la honte et La Lutte des places. Isabelle Seret est journaliste, sociologue clinicienne formée à la victimologie. Elle accompagne des jeunes et des familles confrontés à la radicalisation pour les mobiliser dans des programmes de prévention. Le préfacier, Roland Gori est psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille Université.
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Chez moi vit la violence : une victimologue à l'écoute des auteurs de violences familiales
Isabelle Seret
- La manufacture des livres
- 15 Septembre 2022
- 9782358878265
Une victimologue anime un groupe de parole qui rassemble des auteurs de violences intrafamiliale. En attente de jugement ou de réinsertion, ces hommes dévoilent peu à peu leur vécu, les certitudes qui les animent, parlent de leurs failles, de leur besoin de dominer et de punir, des amitiés qu'ils développent dans leur foyer spécialisé... Au fil des ateliers, confrontée à leurs expériences et à leurs propos parfois dérangeants, l'autrice s'interroge sur sa propre histoire. Qu'est-ce qui a pu la conduire à écouter ces bourreaux ? Qu'en est-il des violences qu'elle-même a vécues, en tant qu'enfant, que femme, que mère ? Comment pousser ces hommes à reconnaître et assumer leur passé violent puis à se reconstruire autrement ?
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Faire taire le silence : Entendre les murmures autour de la prise en charge des violences intrafamiliales à l'égard des enfants
Isabelle Seret
- Academia
- 21 Juin 2023
- 9782806135872
Les maltraitances intrafamiliales sont souvent tues, minimisées ou ignorées. Huit récits recueillis auprès d'adultes maltraités durant leur jeunesse, nous ouvrent les yeux sur ces réalités auxquelles s'ajoute la violence symbolique de n'être pas écouté. Comme si l'avis des enfants était inaudible ou irrecevable. Ces témoignages mettent des mots sur les souffrances endurées, l'embarras des institutions à y répondre, mais évoquent aussi les stratégies pour emprunter des chemins de reconstruction.