Plon
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Soixante ans après la mort du grand écrivain Aldous Huxley, son chef-d'oeuvre, Le Meilleur des Mondes, dans une nouvelle traduction de Josée Kamoun. Un roman qui se lit et se relit, intemporel, visionnaire, absolument génial.632 après Ford : désormais on compte les années à partir de l'invention de la voiture à moteur. La technologie et la science ont remplacé la liberté et Dieu.
La vie humaine, anesthésiée, est une suite de satisfactions, les êtres naissent in vitro, les désirs s'assouvissent sans risque de reproduction, les émotions et les sentiments ont été remplacés par des sensations et des instincts programmés.
La société de ce Meilleur des mondes est organisée, hiérarchisée et uniformisée, chaque être, rangé par catégorie, a sa vocation, ses capacités et ses envies, maîtrisées, disciplinées, accomplies. Chacun concourt à l'ordre général, c'est-à-dire travaille, consomme et meurt, sans jamais revendiquer, apprendre ou exulter.
Mais un homme pourtant est né dans cette société, avec, chose affreuse, un père et une mère et, pire encore, des sentiments et des rêves. Ce " Sauvage ", qui a lu tout Shakespeare et le cite comme une Bible, peut-il être un danger pour le " monde civilisé " ? -
Noir d'os : les Mémoires d'enfance de bell hooks enfin traduits en français.On connaît désormais bell hooks pour ses essais politiques engagés sur la question féministe et le racisme. Son oeuvre multiple et pléthorique est traduite et en cours de traduction dans de très nombreux pays. Mais on ne la connaît pas encore sous son jour le plus intime, celui de son enfance de petite fille noire et pauvre dans le Sud encore ségrégué des États-Unis en 1950. Puissante, visionnaire, émouvante, la célèbre féministe raconte ici les discriminations raciales, la solitude, la violence familiale, l'échappatoire par la littérature, l'amour pour la culture noire du Sud. Rassemblant ses souvenirs d'enfance en une succession de courts tableaux, elle livre un texte splendide qui nous offre le privilège d'assister à l'éveil d'une future grande écrivaine, bientôt consciente qu'elle puisera dans l'écriture son souffle le plus vital.
" Avec l'émotion propre à la poésie, la verve du roman et l'authenticité d'un récit d'expérience, bell hooks tisse des Mémoires de fille qu'il nous est difficile de lâcher, et encore plus d'oublier.
Noir d'os nous entraîne dans les coulisses de l'invention de soi. " Gloria Steinem -
Un grand roman mêlant art, amour et voyage.La fresque historique et poétique de l'Amérique à l'époque de la Grande Dépression.Dans l'Amérique de la Grande Dépression, le peintre Val Welch se rend à Dawes, petite ville du Wyoming. Il y a décroché une commande inscrite au programme d'assistance du New Deal pour réaliser une fresque dans le nouveau bureau de poste.
Le grand propriétaire terrien John Long et sa femme, Eve, ont accepté de l'accueillir dans leur ranch. Des rumeurs entourent le couple. Eve a laissé derrière elle une vie de vagabonde. John a des aspirations politiques élevées ; son bras droit est un vieux cow-boy énigmatique, rémanence de la violence du vieil Ouest. Val est rapidement subjugué par leurs destinées.
Lorsque Eve s'enfuit en emportant un tableau de grande valeur, Long recrute Val pour suivre sa trace. Du Hooverville de Seattle aux boîtes de nuit de San Francisco, en passant par les marécages de Floride, les recherches s'intensifient et Val découvre bientôt des secrets qui pourraient entraîner des changements considérables pour chacun des protagonistes.
Avec
Les Traqueurs, nouveau classique puissant et intemporel, Charles Frazier nous emmène dans une Amérique profonde qui ne manque pas de similitudes avec celle d'aujourd'hui. -
Dix ans après le succès mondial du Petit copain, et vingt après celui du Maître des illusions, Donna Tartt fait son grand retour avec Le Chardonneret, une odyssée hantée dans l'Amérique d'aujourd'hui.Dix ans après le succès mondial du Petit copain, et vingt après celui du Maître des illusions, Donna Tartt fait son grand retour avec Le Chardonneret, une odyssée hantée dans l'Amérique d'aujourd'hui. Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ? À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
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LE livre le plus attendu de Rushdie : celui qui raconte la fatwa, la vie d'un écrivain basculant soudain dans la peur et dans la clandestinité, dont le paradoxe est d'avoir engendré une célébrité phénoménale.
Le 14 février 1989, le jour de la Saint Valentin, Salman Rushdie reçut un coup de téléphone d'un journaliste de la BBC : il avait été " condamné à mort " par l'Ayatollah Khomeiny. C'était la première fois qu'il entendait le mot " fatwa ". Son crime ? Avoir écrit Les Versets sataniques, un roman accusé d'être " contre l'Islam, le Prophète et le Coran ". Ainsi commence l'extraordinaire histoire d'un écrivain obligé de devenir un clandestin, changeant sans cesse de domicile, sous la protection permanente d'une équipe de protection policière armée. Quand on lui demande de se choisir un pseudonyme à destination de la police, il songe aux écrivains qu'il aime et essaie des combinaisons de leurs noms ; puis l'idée lui vient : Conrad et Tchekov - Joseph Anton. Comment un écrivain et sa famille traversent-ils neuf années sous une menace de meurtre perpétuelle ? Comment continuer à écrire ? À vivre des histoires d'amour ? Quels effets le désespoir a-t-il sur sa pensée et son action, comment et pourquoi flanche-t-il et comment apprend-il à se relever et à se battre ? Telle est l'histoire que Salman Rushdie raconte pour la première fois à travers ces remarquables mémoires - l'histoire d'une des plus importantes batailles pour la liberté d'expression de notre époque. Il dit ici les réalités parfois cruelles, parfois comiques d'un quotidien sous surveillance armée, et les liens très forts qu'il tisse avec ses protecteurs ; il dit aussi sa lutte pour gagner le soutien et la compréhension des gouvernements, des chefs des services de renseignements, des éditeurs, des journalistes et de ses collègues écrivains, il dit encore son combat acharné pour retrouver sa liberté. C'est un livre d'une franchise et d'une honnêteté exceptionnelles, saisissant, provocant, émouvant, et d'une importance vitale. Car l'histoire de Salman Rushdie n'est que le premier acte d'un drame qui continue de se dérouler chaque jour quelque part dans le monde. -
Aldous Huxley revient sur son grand classique de la science-fiction dans un texte plus pamphlétaire.
Trente ans après Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley revient sur ce roman phare de la science-fiction pour constater que l'évolution qu'il imaginait dans les années 1930 se révèle une véritable prédiction. Le monde qu'il a vu émerger - la dictature scientifique, l'homme transformé en esclave amoureux de sa servitude, la montée des fanatismes, le cauchemar de l'organisation intégrale - est déjà en train de prendre forme sous ses yeux à la fin des années 1950. Dans cet essai d'une étonnante lucidité, il nous offre un regard percutant sur les évolutions sociales et politiques de son temps. -
Pour le 50e anniversaire de la mort d'Aldous Huxley, réédition d'un classique de la science-fiction épuisé.
Lorsque le journaliste Will Farnaby échoue sur l'île de Pala, il croit avoir découvert la société idéale. La communauté des îliens s'organise autour des valeurs de justice, de respect et de liberté, dans une parfaite osmose avec la nature. Mais cet équilibre idyllique est rapidement menacé par les convoitises internationales, à commencer par le sultanat voisin. Huxley orchestre le malentendu : l'utopie de l'Éden retrouvé, réinventé par la main de l'homme, fera long feu, pour mieux se fracasser contre les instincts humains les plus funestes. -
Arcadia est une communauté hippie des années 1960, l'utopie d'une génération et le symbole de ses désillusions. C'est aussi le deuxième roman de Lauren Groff, qui marque son entrée dans la tradition des grandes fresques américaines.
Ridley est l'enfant d'un rêve, premier né d'une communauté hippie des années 1960. Il grandit comme il respire, le monde est son terrain de jeux. Car le monde se finit aux portes d'Arcadia. Respect de la nature, autosuffisance, amour libre : Arcadia se veut une grande famille, chaleureuse et libertaire. Mais la réalité est plus compliquée. Et plus la communauté grandit, plus l'utopie s'éloigne : les parents négligent leurs enfants, la drogue embrume les esprits, les tensions minent l'équilibre des origines. Jusqu'à l'implosion. Hors d'Arcadia, il faudra vivre dans les forêts d'immeubles new-yorkaises, ouvrir les yeux sur les dérives du rêve déchu, gagner sa vie, être père et accepter le réel. Mais l'idéal des commencements, l'amour et la paix, Ridley ne les perdra jamais vraiment, les portera jusque dans le monde, les concrétisera à sa manière, douce et honnête, profondément humaine. Roman d'initiation, fresque puissante, Arcadia trace à travers son héros le destin du rêve américain : de l'éblouissement de la naissance à la clairvoyance idéaliste.Lauren Groff est l'auteur d'un premier roman très remarqué et salué par la critique internationale, Les Monstres de Templeton (Plon, 2008, disponible chez 10/18). Elle a également publié un recueil de nouvelles, Fugues (Plon, 2010, disponible chez 10/18), pour lequel elle était invitée au Festival America en 2010. Arcadia, son deuxième roman, marque l'épanouissement de son talent de romancière." Un sens aigu de la beauté et du tragique entremêlés. "Le Figaro " Virtuose de la douceur venimeuse, Lauren Groff est également une experte de l'harmonie romanesque. "Le Monde Traduit de l'anglais (États-Unis) par Carine Chichereau -
Réédition d'un grand classique de la science-fiction épuisé. 50e anniversaire de la mort d'Aldous Huxley.
En l'an 2108, la Troisième Guerre mondiale a pris fin depuis déjà plus d'un siècle mais les stigmates de ses destructions atomiques n'ont pas disparu et l'humanité, décimée par les massacres chimiques et bactériologiques, a subi une irréversible mutation. C'est à la découverte de cette nouvelle espèce animale dont l'instinct sexuel est devenu saisonnier que va se lancer le professeur Poole, spécialiste néo-zélandais de botanique, dont l'île-continent a été miraculeusement épargnée. À travers la fiction littéraire d'un scénario de film providentiellement sauvé du désastre, Aldous Huxley évoque avec un brio insurpassable l'un des " avenirs de cauchemars " qui peuplent peut-être le troisième millénaire. -
" Bouleversant " Barack Obama Women's Prize for Fiction 2019Celestial et Roy viennent de se marier. Elle est à l'aube d'une carrière artistique prometteuse, il s'apprête à lancer son business. Ils sont jeunes, beaux et incarnent le rêve américain... à ceci près qu'ils sont noirs, dans un État sudiste qui fait peu de cadeaux aux gens comme eux. Un matin, Roy est accusé de viol. Celestial sait qu'il est innocent, mais la justice s'empresse de le condamner.
Les années passent, et la jeune femme tient son rôle d'épouse modèle jusqu'au jour où cet habit devient trop lourd à porter. Elle trouve alors du réconfort auprès d'Andre, son ami d'enfance. À sa sortie de prison, Roy retourne à Atlanta, décidé à reprendre le fil de la vie qu'on lui a dérobée...
Avec ce portrait de la classe moyenne noire du sud des États-Unis, Tayari Jones radiographie le couple et signe une histoire d'amour tragique et contemporaine qui explore les thèmes de la famille, de la loyauté, du racisme. Caustique et rigoureuse observatrice de son temps, cette auteure reconnue outre-Atlantique s'attaque en femme de lettres aux maux qui rongent la société américaine, et parvient à donner à ce texte fulgurant et âpre tous les atours d'un grand roman.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Karine Lalechère -
Un roman ambitieux, magistral, d'une incroyable intensité. Un véritable tour de force.31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu'à l'autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là, dans Hell's Kitchen, Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d'invitation. Et s'il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette soeur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Pourquoi ne pas saisir l'occasion d'en apprendre plus sur lui, l'ancien leader du groupe punk Ex Post Facto ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s'écroule dans la neige.
Qu'est-ce qui peut bien relier ces personnages à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser et de s'entremêler jusqu'au blackout du 13 juillet 1977. Une immense coupure de courant plonge alors New York dans le noir. Leurs vies en seront bouleversées à jamais...
City on Fire est une ode à New York, un roman flamboyant et inoubliable sur l'amour, la trahison et le pardon, sur l'art, la vérité et le rock, et sur cette interrogation : qu'est-ce qui rend la vie digne d'être vécue ?
Une presse dithyrambique !
" Un roman brillant qui enveloppe une ville entière d'amants et d'ambitieux, de saints et d'assassins. "
The Washington Post " Une épopée épique sur la condition humaine à la fois ambitieuse et sublime. "
Vanity Fair " Un roman à l'ambition étonnante et à la force stupéfiante. "
The New York Times " Un roman électrisant qui fait revivre le Manhattan brut des années 70. Comme une version punk de "La Maison d'âpre-vents" de Dickens. "
Vogue " Un grand roman éblouissant. "
The New York Times " Garth Risk Hallberg signe un premier roman à l'ambition vertigineuse. "
The Economist -
Portrait d'une famille américaine étourdie de désir, d'argent et de beauté, Les Privilèges, bûcher des vanités du 21e siècle, brosse le tableau remarquablement subtil, et cynique, d'une nouvelle classe sociale, les ultra-riches.
Adam et Cynthia ont tout pour eux. Mariés à la sortie de la fac, ils forment un couple parfait auquel rien ne résiste. Deux magnifiques enfants et une brillante carrière dans la finance plus tard, leur beauté, leur provocante jeunesse et leur insolente réussite sont toujours inaltérées. Le monde autour n'existe pas, ou bien par le frisson du danger qu'il procure, mais leur noyau demeure, irréductible et indestructible, telle une forteresse dorée. Au coeur de cette famille, le roman dépeint son paradoxe: une intimité de papier glacé, des êtres humains prisonniers de la machine à succès qu'ils ont créée, et les effets décadents de leurs irrésistibles appétits. Portrait d'une famille américaine étourdie de désir, d'argent et de beauté, Les Privilèges, bûcher des vanités du 21e siècle, brosse le tableau remarquablement subtil et cynique d'une nouvelle classe sociale, les ultra-riches, et pose sur l'Amérique post-11 Septembre un regard qui interroge, observe et fait saillir l'absurde, le vice ou la déshérence de personnages en fuite.Jonathan Dee écrit pour le New York Times Magazine, la revue Harper's et la Paris Review. Il enseigne à l'université de Columbia. Les Privilèges est son quatrième roman, le premier publié en France." Virtuose dans sa langue, intellectuellement subtil, complexe et vif, Les Privilèges est aussi un roman très drôle qui procure un immense plaisir de lecture. "Richard Ford" Un délice à chaque page, une merveille de maîtrise, entre empathie et distance critique. "Jonathan Franzen" Les grands esprits littéraires s'attaquent rarement à des sujets comme l'argent et la classe, et c'est une des raisons pour lesquelles le roman de Jonathan Dee est si important et fascinant. C'est aussi une méditation émouvante sur la famille et l'amour absolu. À lui seul le tour de force du premier chapitre vaut le détour. "Jay McInerney -
Jonathan Dee, " l'un des meilleurs décrypteurs de l'Amérique contemporaine ", livre un roman magistral sur la middle class et ses désillusions. Captivant et terriblement actuel.
Howland, petite ville du Massachusetts, attire de nombreux riches vacanciers venus de New York. Mark, lui, fait partie des locaux. Entrepreneur en bâtiment, il peine à joindre les deux bouts depuis un placement hasardeux. Lorsque Philip Hadi, un richissime gestionnaire de fonds d'investissement, s'installe dans la maison d'à côté, cela ne se fait pas sans heurt. Le quotidien de Mark et de sa famille se transforme lentement...
Quand Hadi se lance en politique et devient maire de Howland, modelant par petites touches la ville à son image, le fossé se creuse encore un peu entre le New-Yorkais et les habitants de la petite ville.
Réussissant à capter un moment d'histoire, Ceux d'ici met en lumière les défis auxquels sont confrontés les États-Unis aujourd'hui : les inégalités toujours plus fortes, la paupérisation des classes moyennes et la montée d'un nouvel autoritarisme. Surtout, c'est la fin du rêve américain que Jonathan Dee analyse et met en scène de main de maître. Un roman social non seulement brillant, mais aussi inquiétant de réalisme.
" Jonathan Dee livre un roman social non seulement brillant, mais aussi inquiétant de réalisme. Un texte tellement actuel et pertinent qu'on en vient même à se demander comment Dee a pu l'écrire avant les dernières élections. "
Booklist " Passionnant. Les personnages de la
middle-class, tous à la poursuite du rêve américain, sont brillamment développés et leurs préoccupations sont terriblement actuelles. Dee mène l'intrigue d'une main de maître et fait monter la tension jusqu'à la parfaite note finale. "
Publishers Weekly " Un nouveau roman magnifique... Dee s'est surpassé avec
Ceux d'ici. Cet ouvrage examine la psyché américaine mise à mal entre les deux années charnières que sont 2001 et 2008. "
Boston Globe -
Un roman kaléidoscopique qui retrace la vie d'un certain New York, de l'anarchie des années sida aux hipsters de demain.
RENTRÉE LITTÉRAIRE JANVIER 2017 PREMIÈRE SÉLECTION DU PRIX ANDREW CARNEGIE New York. Milly et Jared, couple aisé animé d'ambitions artistiques, habite l'immeuble Christodora, vieux building de Greenwich Village. Les habitants du Christodora mènent une vie de bohèmes bien loin de l'embourgeoisement qui guette peu à peu le quartier. Leur voisin, Hector, vit seul. Personnage complexe, ce junkie homosexuel portoricain n'est plus que l'ombre du militant flamboyant qu'il a été dans les années quatre-vingt.
Mateo, le fils adoptif de Milly et Jared, est choyé par ses parents qui voient en lui un artiste. Mais le jeune homme, en plein questionnement sur ses origines, se rebelle contre ses parents et la bourgeoisie blanche qu'ils représentent.
Milly, Jared, Hector et Mateo, autant de vies profondément liées d'une manière que personne n'aurait pu prévoir. Dans cette ville en constante évolution, les existences de demain sont hantées par le poids du passé.
" Un roman social ambitieux sur l'épidémie du sida. Une exploration émouvante d'une crise sanitaire toujours d'actualité. " Kirkus Reviews
" Une saga new-yorkaise riche et ambitieuse... L'Immeuble Christodora a l'envergure d'autres épopées telles que Le Bûcher des vanités, Le Chardonneret et City on Fire. Vaste mais maîtrisé, un excellent livre. " Newsday
" Un roman très fort et une immense ambition. " The Washington Post -
Où l'on apprend le rôle joue par une épingle à cravate
Juan José Millás
- Plon
- Feux croisés
- 12 Avril 2018
- 9782259264921
Un roman loufoque et inquiétant où s'entremêlent solitude et folie douce.
Damián Lobo, quarante ans, vit à Madrid dans une solitude extrême depuis qu'il a perdu son emploi. Sergio O'Kane, son ami imaginaire, est son seul confident.
Un jour, afin de faire un cadeau à Sergio, Damián vole une épingle à cravate, puis fuit dans les dédales d'un marché d'antiquités et se cache dans une grosse armoire en chêne pour échapper aux vigiles. Avant qu'il puisse en sortir, le meuble est acheté et aussitôt livré dans la chambre de Lucía et Federico, où Damian s'installe en se calfeutrant dans l'armoire. S'il veille à ce que sa présence passe inaperçue, Damián reste néanmoins de longues heures à observer les membres de la famille et s'occupe des tâches ménagères. Très vite, il prend goût à sa nouvelle existence de bon génie utile et bienveillant, mais osera-t-il un jour révéler son existence et sortir de sa cachette ?
" Une fable morale et politique, irradiée d'humour. "
El País -
Chronique culturelle foisonnante, La fabrique des illusions est un roman ambitieux et prenant qui saisit un monde et une génération à travers l'univers de la publicité dans l'Amérique des années 1990.
Molly Howe ne s'attache à personne. Elle traverse l'existence telle une ombre, fuyante et insaisissable, son propre pouvoir de fascination lui échappe. Trop à l'étroit dans un monde étriqué, elle s'enfuit à Berkeley où elle rencontre John Wheelwright, étudiant en histoire de l'art, prêt à tout pour elle. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse. À dix années de là, New York. John est devenu un jeune homme brillant, sa carrière dans la publicité démarre en flèche, il vient d'être repéré par le gourou visionnaire Mal Osbourne et s'apprête à le suivre dans un défi exaltant et révolutionnaire : tuer la publicité et sauver la création. Absorbé tout entier par l'aventure, il a presque oublié cette béance dans son passé, jusqu'à ce que Molly rejaillisse de l'ombre. Chassé-croisé narratif de génie, La Fabrique des illusions entremêle les trajectoires de ses créatures et dresse le portrait d'une gigantesque machine à rêves : l'Amérique des années 1980-1990.Jonathan Dee écrit pour le New York Times Magazine, la revue Harper's et la Paris Review. Il enseigne à l'université de Columbia. Les Privilèges, son premier roman publié en France en 2011, a reçu le prix Fitzgerald. Il a également été désigné comme la découverte étrangère de l'année par le magazine Lire et l'un des vingt-cinq meilleurs livres de l'année par Le Point. Avec La Fabrique des illusions, Jonathan Dee continue de dévoiler la palette de ses talents. À rebours de la vogue des romans d'anticipation, il revient sur les pas du monde d'images qui a accouché des désillusions d'aujourd'hui. Cette Amérique-là est la sienne, cette culture est son patrimoine, celle qui baigne toute une génération d'auteurs, de Jeffrey Eugenides à Don DeLillo et Richard Russo. " Un grand roman, très impressionnant. Jonathan Dee livre ici une chronique culturelle intense et foisonnante. "New York Times Book Review -
Mêlant réflexions philosophiques et regard du reporter, de l'homme-monde, Kapuscinski livre ici un texte fort, incarné et ambitieux.
Avec ces réflexions, fruit d'une vie entière de voyages, Ryszard Kapu´sci´nski pose un oeil nouveau sur le concept de l'Autre en Occident. À travers le prisme de ses rencontres en Afrique, en Asie et en Amérique latine, Kapu´sci´nski observe la vision qu'a cultivée l'Occident du monde au-delà des frontières européennes, de l'Antiquité à aujourd'hui. Il examine ainsi le regard porté par nos sociétés sur les habitants du Sud, toujours considérés comme des étrangers hostiles, objets d'étude plus que partenaires assumant pleinement la responsabilité du destin de l'Homme. Dans un monde de plus en plus globalisé et de plus en plus polarisé, Kapu´sci´nski démontre à quel point l'idée de l'Autre demeure un défi permanent pour l'esprit humain. -
La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao
Junot Diaz
- Plon
- Feux croisés
- 16 Septembre 2015
- 9782259214346
La saga tragi-comique d'une famille dominicaine émigrée aux États-Unis, à travers le regard d'Oscar, recalé de l'amour en quête d'absolu.
Oscar est énorme. Au fond de la classe, isolé et définitivement hors du coup, il rêve de filles et d'aventures et ne récolte que des déceptions. La seule chose qu'il sait faire, c'est écrire et lire des histoires fantastiques. Exilé dans sa banlieue du New Jersey, il rêve de devenir le Tolkien dominicain. Mais le drame, chez Oscar, est un trait de famille. Sa brève et merveilleuse vie est frappée au fer rouge d'une malédiction ancestrale: le fukú. Partie de Saint-Domingue, cette tragédie se transmet de génération en génération, comme une mauvaise graine. La saga familiale nous mène ainsi de Belicia, la mère, fuyant son île dominicaine, à ses enfants, Lola, la fugueuse, et son frère Oscar, dont les pas reviennent inexorablement aux origines. Honte à la réputation virile et macho des hommes dominicains, Oscar porte là-bas sa virginité tardive comme un fardeau. Ce n'est pourtant pas sa honte qui le tuera. Nourrie des destins de ses aïeux brisés par la torture, la prison, l'exil et les amours impossibles, l'histoire d'Oscar s'écrit, fulgurante et désastreuse. Et rejoint la grande Histoire, celle de la dictature de Trujillo, de la diaspora dominicaine aux États-Unis, des promesses avortées du rêve américain. À chaque page, la plume de Junot Díaz sème ses pépites: sa langue est un patchwork, une musique, un passe muraille entre les civilisations, les êtres et les âges, et son héros poursuit, entre humour et poésie, le but ultime des hommes, l'amour.La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao a été unanimement salué par la critique et a remporté le National Book Award, puis le Prix Pulitzer 2008. -
Le bouleversant roman d'apprentissage d'une jeune femme dans le New York bohème des années 1970.
New York, Greenwich Village, années 1970. Rainey Royal, quatorze ans, habite une maison autrefois élégante mais aujourd'hui délabrée. Elle vit avec son père, musicien de jazz culte, qui mène une existence bohème dans cette grande demeure ouverte à tous. Sa mère ayant déserté le foyer pour aller vivre dans un ashram, Rainey est livrée à elle-même, proie facile pour les protégés de son père qui vont et viennent dans la maison.
À l'extérieur, l'adolescente rebelle se révèle forte et cruelle, violente même, jouant du pouvoir de séduction qu'elle exerce sur les autres pour trouver son chemin.
Avec une élégance rare, Dylan Landis dessine le portrait d'une jeune fille à la fois conquérante et vulnérable. Personnage envoûtant, Rainey Royal déploie sa beauté au fil de ce bouleversant roman d'apprentissage. -
"Junot Díaz met le feu aux poudres. Prix Pulitzer avec son premier roman, il prouve une fois encore son incroyable talent pour créer de grands événements et de grandes oeuvres littéraires." Los Angeles Times
Le centre de gravitation de ces histoires, c'est Yunior : jeune tête brûlée, aussi coeur d'artichaut qu'incorrigible désinvolte. Dans chaque histoire, une femme, des femmes - mère, épouse, maîtresse, petite amie - extraordinaires et sans cesse perdues. Et en point de mire : l'amour - l'obsessionnel, l'illicite, le léger, le fou, le périssable, l'éternel amour. Et tandis que Yunior court après les filles, les fantasme, les largue, les adore ou les maudit, ces histoires dessinent peu à peu une radiographie du coeur humain, mettant à nu sa soif infinie et sa faiblesse inexorable. Toujours la passion semble l'emporter sur l'expérience, et l'amour, même échoué, même avorté, même Sali ou raillé, reste irréductible. Déferlante langagière, bourrée d'inventions, tendre et drôle à la fois, la prose de Díaz électrise tout sur son passage.Meilleur livre 2012 du New York Times -
La mère de Bee a disparu. Pour la retrouver il faut réunir les pièces du puzzle : lettres, emails, témoignages... En chemin, on découvre combien Bernadette est fantaisiste, névrosée, féroce et fragile, et surtout combien sa fille l'adore et la comprend.
Paralysée par son propre génie, asociable, trop originale et trop angoissée pour la petite ville où elle a atterri, Bernadette se sent de plus en plus enfermée. Alors elle fuit Seattle et ses mères de famille proprettes jamais à court de muffins, son mari gourou chez Microsoft dont l'esprit trop cartésien ne parvient plus à la comprendre, et son passé glorieux d'architecte visionnaire montée trop haut trop vite et que la chute a laissée bancale. Tout a commencé quand Bee, brandissant son bulletin de notes, a réclamé la récompense qu'on lui avait promise : un voyage en famille en Antarctique ! Mais, au moment de partir, les névroses de Bernadette la rattrapent. Au pied du mur, elle disparaît. Sur les traces de sa mère, Bee découvre dans son courrier une montagne de secrets. La part d'ombre que toute mère cache à sa fille. À chaque page, Bee la découvre un peu plus géniale et imparfaite. Rythmé, plein d'esprit, d'humour et de tendresse, et absolument impossible à lâcher, Bernadette a disparu est un bijou satirique à la composition parfaite.Maria Semple a passé son enfance entre l'Espagne et les États-Unis, son père était le scénariste de l'adaptation en série télévisée de Batman. Après des études qui la destinaient à devenir professeur ou écrivain, elle a reçu une proposition de Hollywood pour un scénario. Elle s'est alors consacrée à l'écriture pour la télévision à Los Angeles. Après son premier enfant, et un déménagement à Seattle, elle s'est lancée dans ce qui la taraudait depuis toujours, un roman. Bernadette a disparu est son deuxième roman, le premier publié en France. " Bien sûr, on pourrait avoir envie de s'arrêter un moment, et d'observer l'intelligence de la construction narrative, comment chaque pièce du puzzle s'imbrique sans jamais se répéter et en apportant toujours un nouvel indice plein d'imagination. Mais pour cela, il faudrait commencer par arriver à s'arrêter de rire. " The New York Times " Le roman de Maria Semple est une fable réjouissante, pleine de rebondissements, d'humour noir et d'esprit sur la création, l'autodestruction, l'Antarctique et la relation mère-fille. " The Observer -
Le bestiaire fantastique de Mme Freedman
Kathleen Founds
- Plon
- Feux croisés
- 26 Mai 2016
- 9782259251310
Un premier roman loufoque et tendre, féroce et mordant.
Mme Freedman, jeune femme pleine d'idéaux, fait de son mieux pour enseigner l'anglais dans un lycée d'un coin perdu du Texas à des élèves plutôt dissipés. Parmi eux, Janice Gibbs, une jeune fille particulièrement féroce qui rejette toute forme d'autorité, et Cody Splunk, futur grand écrivain qui travaille à la conception d'une machine à remonter le temps.
À bout de nerfs, la fragile jeune femme se retrouve internée en hôpital psychiatrique. Dans ce lieu kafkaïen, elle est soumise à toutes sortes de pratiques saugrenues pour renflouer son compte de " Crédits psychologiques ".
Loin de tout, Mme Freedman trouve néanmoins le moyen de continuer à échanger avec Janice et Cody. À travers dissertations, lettres, exercices thérapeutiques, shows télévisés et autres journaux intimes, ces trois personnages dévoilent leurs vies.
Dans un Texas white trash à l'odeur de tacos mêlée de fleurs de jasmin, et bercé par le doux chant des cigales, ce récit oscille entre éclats de rire et souvenirs poignants. -
Après Bernadette a disparu, Maria Semple revient avec un roman à l'humour ravageur sur les tribulations d'une femme au bord de la crise de nerfs.
Eleanor Flood est une femme au bord de la crise de nerfs. Mais aujourd'hui tout va changer. Elle va prendre une douche et s'habiller. Elle va suivre ses cours de poésie et de yoga après avoir déposé son fils Timby à l'école. Elle ne va pas dire de gros mots. Mais... la vie en
a décidé autrement.
Parce que aujourd'hui Timby va faire semblant d'être malade pour passer la journée avec sa mère. C'est aussi aujourd'hui que Joe, son mari, a choisi d'annoncer à ses employés qu'il est en vacances, en omettant de prévenir sa femme.
Juste au moment où Eleanor pense que les choses ne pourraient pas être pires, elle retrouve un vieux document familial qui va mettre sa vie, chaotique mais finalement assez parfaite, sens dessus dessous. -
Une chronique new-yorkaise raffinée et pleine d'esprit.*** RENTRÉE LITTÉRAIRE 2015 ***
Florence Gordon est directe, brillante, acariâtre et passionnée. Maîtresse femme, elle est capable de réduire les imbéciles au silence d'une seule de ses piques acérées. Icône féministe aux yeux de l'intelligentsia, invisible au reste du monde, à soixante-quinze ans, elle a mérité - enfin ! - de se délester du fardeau des autres pour se consacrer à son oeuvre. Mais à peine a-t-elle entamé ses mémoires, si longtemps différés, que sa quiétude est menacée par l'arrivée de sa famille. Son fils, Daniel, qui fait son désespoir depuis qu'il a intégré la police, revient s'installer à New York avec sa femme, Janine, et sa fille, Emily. Florence se retrouve alors impliquée bien malgré elle dans leurs mélodrames familiaux qui vont assombrir ses journées et menacer son rempart de solitude. Sans parler de son pied gauche, qui commence à la faire boiter...
" Un roman extrêmement vivant, qui sait donner à chacun de ses personnages l'épaisseur qu'il mérite. Extrêmement vivant et non moins réjouissant. "
Le Monde
" Brian Morton se montre drôle, incisif dans le portrait endiablé d'un sacré bout de femme et de son entourage. "
Livres Hebdo
" C'est toujours un plaisir de lire Brian Morton, ses personnages bien campés, ses dialogues et ses introspections discrètes qui pétillent d'esprit. Dans La Vie selon Florence Gordon, il bat ses propres records à tous points de vue. Et il rejoint le cercle malheureusement restreint des auteurs masculins capables de créer des héroïnes mémorables. "
Kirkus Reviews
" Brian Morton taille ses personnages dans le vif, tant dans leur tempérament que dans leur comportement, et sa prose révèle subtilement toute la force et la dignité de Florence. "
Publishers Weekly
" Un roman intelligent et drôle. "
The New York Times Book Review
" Acéré et amusant. "
The New Yorker
" Un récit habilement construit. "
Chicago Tribune
" Charmant. Brian Morton écrit une fin qui oscille entre la tristesse et l'espoir et qui, à l'image de la vie, n'est pas décisive. "
Wall Street Journal