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Olivier (L')
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" D'abord, je vais vous raconter le hold-up que nos parents ont commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard. "
Great Falls, Montana, 1960.
Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents braquent une banque, avec le fol espoir de rembourser un créancier menaçant. Le hold-up échoue, les parents sont arrêtés, et Dell a désormais le choix entre la fuite et l'orphelinat. Il traverse la frontière et trouve refuge dans un village du Saskatchewan, au Canada. Il est alors recueilli par le propriétaire d'un hôtel, Arthur Remlinger, qui le prend à son service. Charismatique, mystérieux, Remlinger est aussi recherché aux États-Unis...
C'est la fin de l'innocence pour Dell qui, dans l'ombre de Remlinger, au sein d'une nature sauvage et d'une communauté pour qui seule compte la force brutale, cherche son propre chemin. Canada est le récit de ces années qui l'ont marqué à jamais.
Ce roman, d'une puissance et d'une beauté exceptionnelles, marque le retour sur la scène littéraire d'un des plus grands écrivains américains contemporains.
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« Le deuxième été après la mort de sa femme, Peter Boyce décida de louer la petite maison au bout de Cod Cove Road. » Boyle pensait pouvoir se réinventer. Il lui faudra d'abord tenter de faire la paix avec sa fille. Mais pourquoi propose-t-il à une jeune femme rencontrée par hasard de l'héberger chez lui ?
La nuit de l'élection de Bill Clinton, Jimmy Green sort d'un bar parisien et prend une sérieuse raclée. Il a « la sensation d'être ivre plutôt que blessé ».
À Dublin, Paris, New York ou dans le Michigan, des Américains et des Irlandais sur le second versant de leur vie se penchent sur leur passé. Comme Jonathan Bell, Ricky Grace et les autres, tous sont confrontés à une forme de solitude, de dépaysement ou simplement de rupture. Richard Ford les observe. Non sans ans une certaine ironie, il décrit leurs doutes et leur inconfort, met en scène leurs désarrois et recueille leurs confidences. -
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Josée Kamoun
" Il est matériellement quasi impossible d'avoir plus de cinq vrais amis. C'est bien pourquoi j'ai limité mon temps-pour-autrui à du temps avec Sally, mes deux enfants (qui habitent des villes lointaines, Dieu merci) et mon ex-femme Ann, qui a élu domicile dans un mouroir chiquissime trop proche de mon domicile pour mon confort personnel. Reste donc un créneau et un seul. Charité bien ordonnée... j'ai décidé de me le réserver ; je serai ainsi mon meilleur et mon dernier ami. "
À soixante-huit ans, Frank Bascombe en a fini avec sa vie d'ancien journaliste sportif et d'agent immobilier. Il coule désormais une retraite paisible dans une ville du New Jersey. Paisible...jusqu'à ce que l'ouragan Sandy vienne frapper à sa porte.
Sincère, touchant, politiquement incorrect, Frank Bascombe, sous la plume incisive et profondément humaine de Richard Ford, demeure l'un des personnages les plus attachants de la littérature américaine.
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traduit de l'anglais (États-Unis) par Josée Kamoun.
En deux textes qui se répondent, Richard Ford retrace la vie de ses parents : celle de son père, représentant de commerce sur les routes une bonne partie du temps jusqu'à sa mort prématurée ; et celle de sa mère, qui, après une enfance sans histoires en Arkansas, son mariage et la naissance de son enfant, souffre des années de solitude, puis d'un cancer.
L'auteur, qui se trouve " entre eux " décrit ces deux existences dans ce qu'elles ont de plus quotidien et de moins extraordinaire, et pose la question : que reste-t-il d'une vie vécue ?
En marge de ses grands romans, ce livre sensible est l'hommage bouleversant d'un grand écrivain à ses parents, mais aussi une clé pour la compréhension de son œuvre.
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" Il marche, Walker. C'est son nom et sa nature. "
Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s'installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l'argent et la corruption règnent désormais en maîtres.
Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine. Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n'est autre que le reflet de son chaos intime.
Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l'Amérique de l'après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal. -
András Lévi, juif d'origine hongroise, a quitté ses parents et ses frères afin de poursuivre ses études d'architecture à Paris. Il se prend rapidement au jeu de la vie parisienne : il se lie d'amitié avec Rosen, Polaner et Ben Yakov puis tombe amoureux de Klára, une femme de neuf ans son aînée. Mais l'euphorie ne dure qu'un temps, car nous sommes en 1937 et l'Europe s'apprête à basculer dans la terreur. Rosen projette d'émigrer en Palestine, Ben Yakov souhaite rejoindre ses parents à Rouen et Polaner intègre la légion étrangère. András doit retourner à Budapest, accompagné de Klára. Tous deux pensent avoir échappé à l'antisémitisme. Mais ce n'est que le début d'un périple marqué par la violence, la souffrance et la peur.
Dans ce texte magistral, Julie Orringer recrée l'Europe des années 40, les destins individuels dévastés par l'irruption de la guerre. Des rues de Paris aux camps de travail ukrainiens, Le Pont invisible reconstitue à travers l'histoire d'une poignée d'exilés le désastre intime et politique du totalitarisme.