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12-21
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La gloire d'Edmond Rostand est inimaginable aujourd'hui. Ses contemporains le tiennent pour le plus grand écrivain de tous les temps. Cyrano de Bergerac suscite une véritable adoration, indéfiniment renouvelée. On devrait encore savoir par coeur ces vers piaffants, cliquetants, étourdissants, à l'image de ce héros romantique et baroque, de ce d'Artagnan amoureux.
Savant fou tombé de la lune ou ferrailleur étourdissant, si tous les Français se reconnaissent en lui, s'il nous arrache des larmes, c'est parce qu'il est vrai, d'une profonde vérité humaine. C'est lui que Roxane aimait, son intelligence, son esprit, et non le beau et ennuyeux Christian. Cyrano est une part de nous-mêmes, le vengeur des humiliés et des offensés, des timides et des ratés de l'amour. À la fin de l'envoi, c'est toujours lui qui gagne. -
Jusqu'à sa rencontre avec " l'Imposteur ", le grand bourgeois Orgon était un homme intelligent, raisonnable et naïf. Mais ce prêtre hypocrite et vulgaire qui envahit sa maison l'hypnotise. En vain le supplie-t-on de chasser ce parfait scélérat, cet escroc qui tente de séduire sa délicieuse femme, de faire le malheur de ses enfants, de spolier ses biens. Mais Orgon reste aveugle. Défier le tout-puissant parti des bien-pensants et des dévots était une folie. On prévient Molière qu'il risque l'excommunication, le bûcher ou la mort. Mais au bout de cinq ans, il finit par imposer son Tartuffe. La pièce soulève les passions, mais la machine de guerre est lancée. Molière, comme toujours, aura le dernier mot.
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Harpagon n'a jamais quitté l'affiche. Il a endossé tous les costumes, pris les traits les plus divers, changé d'emploi bien souvent. On l'a vu pathétique, bouffon, tragique, méchant, shakespearien, halluciné, délirant, clownesque, victime parfois. Au prodigieux spectacle de ce bourgeois et affairiste richissime, de cet usurier possédé tyrannisant une famille charmante, faut-il rire ou pleurer ? Faut-il plaindre ou haïr ce forcené qui enterre son or et ne donne jamais mais " prête " le bonjour ? Molière était le meilleur, le plus aimable et généreux des hommes. Son public lui réclamait des farces et des bouffonneries. Mais son génie comique cachait mal un des auteurs les plus noirs et les plus féroces de tous les temps, l'inventeur de ces monstres d'égoïsme, de ces névrosés d'Alceste, Don Juan, Arnolphe, et de cet Harpagon, nos semblables, nos frères.
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Alceste est un idéaliste bougon qui voudrait changer le monde par la seule force de son caractère et de son intransigeance envers le pouvoir et ses compromissions. Il plaide pour une sincérité absolue et critique avec véhémence l'hypocrisie de son temps. Il essaye également de se faire aimer par Célimène, ensorcelante veuve de vingt ans dont la frivolité mondaine et la coquetterie extrême n'effacent en aucun cas les charmes qu'il lui trouve. Mais il se heurte à bien des désillusions...
Molière se moque-t-il de ce personnage car il ressemble étrangement au spectacle grotesque de la société du XVIIe siècle ? Le ridiculise-t-il par plaisir ? L'oeuvre la plus secrète de Molière garde toujours son secret...
Texte intégral -
Dans une Espagne médiévale, héroïque, éclatante, deux jeunes gens se déchirent et s'adorent. Pour laver un affront, Rodrigue tue le père de Chimène. L'honneur et le devoir exigent la vengeance et la haine, mais elle aime éperdument cet assassin.
Une comédie, une tragédie ? Cette pièce, tout le monde le pressent, est le plus beau, le plus vivant, le plus jeune des drames romanesques. C'est un poème amoureux où les sentiments l'emportent sur les convenances et la loi, un chant de désespoir et de révolte.
À la création du Cid, le succès fut tel qu'il fallut ajouter des chaises sur la scène.
Depuis plus de trois siècles, il fait salle comble.
Le théâtre de Corneille est fait de tendresse, d'inattendu, de folie.
On commence tout juste à le comprendre aujourd'hui. -
Édition présentée et commentée par Jacqueline Sudaka-Bénazéraf, professeur au lycée Buffon (Paris).
Infortuné Monsieur Jourdain, égaré par son absurde vanité, sa prétention, son snobisme dévorant. Moqué, berné, il s'est livré à ses maîtres d'armes, de danse ou de philosophie... Des canailles ! Au grand désespoir de sa femme, il affole ses gens par ses déguisements, s'entiche d'une comtesse, refuse un charmant roturier à sa fille car il rêve de la donner en mariage au grand Turc...
Le miracle est que le génie de Molière transforme en chef-d'oeuvre cette comédie-ballet écrite à la diable et Monsieur Jourdain en figure éternellement vivante.
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Les clés de l'oeuvre 22 pages pour aller à l'
essentiel 47 pages pour
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La scène est quelque part en Touraine, dans la grotte du magicien Alcandre, qu'un père vient consulter sur le sort de son fils disparu. La grotte se métamorphose alors en théâtre et le jeune homme apparaît, sous l'habit de comédien, en serviteur rusé du bouillant capitaine Matamore... La fantasmagorie commence, pièce follement originale toute en reflets et jeux de miroir que Corneille lui-même qualifiait d'" étrange monstre " et d'" extravagante galanterie ".
Après quelques comédies à succès, l'avocat rouennais écrit le chef-d'oeuvre de sa période baroque. Depuis cette année 1636, L'Illusion comique résume en deux heures tout le mystère et tout le miracle du théâtre, sa magie et ses artifices. Entre la farce et le drame, la réalité et la féerie, elle en révèle toute la mécanique émotionnelle dans un climat de rêve et d'éclatante poésie. -
En 1838, en moins d'un mois, Victor Hugo écrit un drame étincelant, flamboyant d'audace, de fantaisie, de ravissements sentimentaux, de fureur politique et de grandeur. Depuis lors, le coeur et la bravoure de Ruy Blas enthousiasment les générations.
C'est au XVIIe siècle, à la cour d'Espagne, dans les ruines d'un empire qui s'écroule. Pour se venger de sa disgrâce, un ministre incite son valet à séduire la reine. Et nul n'ignore que le " ver de terre " va tomber amoureux de " l'étoile ", que celle-ci va l'aimer follement et faire de lui un premier ministre se prenant au jeu avec un courage et une droiture exemplaires.
Hugo savait tout de la mort des empires, de l'attrait des reines pour les domestiques, de la rapacité des gouvernants, de la dignité de l'être humain. Et de la magnifique symphonie de la langue française. -
En novembre 1659, l'énorme succès des
Précieuses ridicules surprend Molière. Le public plébiscite son génie comique. Il découvre alors que son théâtre dispose d'une matière inépuisable : la satire des moeurs de l'époque, ses excès, ses vices, ses ridicules qui sont d'ailleurs intemporels. Mais il ne sait pas encore que les manières prétentieuses de Cathos et Magdelon, ces deux êtres dévorés de snobisme et de mondanité, ne quitteront jamais le répertoire. La farce joue aujourd'hui encore de ses stratagèmes et de ses déguisements, et s'incarne dans des gens que l'on croise tous les jours. -
Le jeu de l'amour et du hasard
Pierre de Marivaux
- 12-21
- Hors collection
- 25 Octobre 2012
- 9782266225434
Le charme de Marivaux réside dans une alliance unique de cruauté et de grâce, de tristesse et de gaieté profondes. Mais le marivaudage, qui évoque le badinage, le duel amoureux pour rire, le ballet sentimental, n'existe dans aucune de ses pièces. Rien de plus précis, inflexible, réaliste, que son regard sur les mouvements et les intermittences du coeur humain et de l'amour, dont il connaît tous les sentiers, toutes les méprises, toutes les ruses.
À vrai dire, le hasard tient peu de place dans cette comédie où Silvia, pour éprouver la sincérité de son fiancé Dorante, se fait passer pour sa servante Lisette, tandis que Dorante fait de même avec son valet Arlequin. Et voilà l'amour à l'épreuve de la méfiance, du préjugé social, de la timidité, de l'hésitation, du sourire et des larmes. Rien n'a changé. -
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE La belle Marianne plaît aux hommes et s'en félicite. Déjà mariée, elle continue à être courtisée comme une jeune fille. Libre de ses sentiments et de son corps, elle ne répugne pas à l'idée de prendre un amant. Coelio, timide jeune homme, compte bien tenter sa chance mais sa gaucherie l'en empêche. Il demande alors conseil à son ami Octave, séducteur endurci, lequel va tâcher d'interférer. Sa démarche portera-t-elle ses fruits ?
Dans une Naples de fantaisie, une tragicomédie se joue, et nul ne peut dire jusqu'à la dernière minute si elle s'achèvera dans les rires ou les larmes. -
Le barbier de Séville
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
- 12-21
- Hors collection
- 25 Octobre 2012
- 9782266225199
Dès sa deuxième représentation, Le Barbier de Séville étourdit Paris de jeunesse et de gaieté. Un vieux tuteur difficile à duper, une pupille fine mouche, un aristocrate prétentieux et, pour mener la danse, le valet le plus insolent, rusé et spirituel de notre répertoire. Un provocateur qui ose demander, en 1775, combien de maîtres seraient capables d'être domestiques !
On peut donc s'amuser au théâtre, et ce Figaro ferait presque oublier Molière et Marivaux. Avec une intrigue italienne, des couleurs espagnoles, des souvenirs de Renart, Pathelin ou Scapin, Beaumarchais fabrique un héros national immortel, éclatant d'intelligence et de malice, dont l'impertinence reste à ce jour inégalée. Il ne faut jamais oublier Figaro, qui nous ordonne de rire, de danser, de vivre et d'être heureux. -
Élevé général des armées vénitiennes, Othello a épousé Desdémone : beauté noble, blanche, et dévouée. Un triomphe pour ce Maure affranchi, au beau verbe, admirable, mais loin d'être admiré de tous... Lago, officier perfide, le hait. Distillant le mensonge à la façon d'un venin, celui-ci tissera un stratagème machiavélique pour faire chuter son maître. Le destin sera vicié, les coeurs purs périront. Quant à Othello, manipulé, aveuglé par la jalousie - ce " monstre aux yeux verts " -, il commettra l'irréparable.
Histoire de peau, conte violent de l'amour trahi et tragédie du soupçon : immense classique, ce drame aussi noir que poignant exalte tout le génie de Shakespeare, dont le théâtre scrute avec une fascinante acuité le vertige des passions. -
Dard au théâtre : 4 pièces dont 1 inédite !
Les Salauds vont en enfer, La Dame de Chicago, Les Brumes de Manchester et... Capone : quatre pièces, dont une inédite, composent cette anthologie théâtrale.
Et pour les apprécier à leur juste valeur, nul besoin de nourrir un appétit féroce à l'égard de la scène et même du brigadier - ce bâton servant à frapper les trois coups qui annoncent le début d'une représentation. Frédéric Dard, et son art consommé du verbe truculent, excelle à faire de ces pièces de brillants précipités d'un divertissement aussi espiègle que généreux. Elles sont autant de preuves de son génie pour provoquer la rencontre des sentiments les plus noirs, drolatiques ou absurdes dans une langue plus que jamais empreinte de modernité - ici, sur fond de Prohibition, de guerre des gangs ou de huis clos carcéral et familial.