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Eclats d'encre
-
Le rituel de la dispersion des organes vitaux
Marc Jaffeux
- Eclats d'encre
- 1 Février 2001
- 9782365640558
Suivi de la pièce "Le Nom Butterfly" (en référence à l'héroïne de Puccini) et du livret "Les Fossiles de Liliatrice" (récit).
Distribution "Le Rituel" : 4 femmes.
Distribution "Nom Butterfly" : 3 femmes.
« Une pièce de "théâtre musical", dont les seuls instruments sont les corps de quatre comédiennes et quelques accessoires tirés de l'ordinaire. C'est ainsi l'histoire d'un deuil impossible : quatre femmes marchent à la recherche du lieu où disperser les organes d'un mort - cannes, chants, vitre, billes d'acier et plaque de fer représentent alors sur scène les organes et leur dispersion. Or l'une des femmes, Cendre, la seule qui porte un nom, ne peut accomplir le rituel, ou l'accomplira trop bien... »
Marc Jaffeux -
Dialogue théâtrale et poétique autour de la rencontre et reconstruction d'un homme et d'une femme.
Distribution : 1 homme/1 femme/1 voix (modulable). -
La rencontre nocturne de deux solitudes.
Distribution : 1 homme/1 femme.
« Lou - Ça ne va pas être simple. Rien que mon arrivée au monde ne l'était pas. J'ai débarqué par le siège, la bouche en coeur, en pensant qu'on allait m'accueillir les bras ouverts. Tu parles ! Le cordon ombilical autour de la gorge, j'ai verdi automatiquement. Quand la sage-femme m'a vue, elle a dit à ma mère que j'étais pas encore mûre ! » -
Comédie en 21 saynètes. En fil conducteur la quête de Juliette à la recherche de son Roméo, entrecoupée de scènes cocasses de la vie quotidienne.
Distribution : 3 hommes/2 femmes (modulable).
« [...] Quelquefois, cela ressemble à des histoires d'âmes. Par là, j'entends des histoires d'amour (ces trucs qui caressent quand on les vit, et qui piquent quand elles ne sont plus que des souvenirs), mais aussi des états d'âmes ("Mais non, je fais pas la gueule, je réfléchis"). D'autres fois, cela met en scène un gant de boxe et vous dans le rôle du punching-ball ("Pas ce soir, chéri, j'ai la migraine"). Et puis il y a des jours qui vous font tomber sous les balles ("Engagez-vous, qu'ils disaient"). Certaines journées paraissent injustes ("Merde, je me suis pétée un ongle"), d'autres sont exaltantes ("Je mets une écharpe avec mon tailleur Chanel ?").[...] » -
La rencontre de deux solitudes.
Leur face à face au travers de dialogues, poèmes, textes de chanson.
Texte de l'adaptation théâtrale :
"Ce Court instant de bonheur".
« Quelquefois, quand les nuits s'interminent, je m'insomnise puis-qu'il ne reste guère de choix. Quand ces nuits lunent à ma fenêtre, ne soleillant que les ténèbres de ces cahiers où je littérature, je n'espoir qu'au sommeil rêvé. Et quand le temps s'éternise, quand la tristesse voudrait me suicider, j'humour jusqu'au désespoir encore plus fort et, la plume en érection, j'improsive. » -
Suivi de la pièce "Le Souvenir sans objet" (théâtre), et du livret "Castel-Atroce" (récit).
Distribution "Entendez-vous" : 13 hommes et 13 femmes (modulable)
Distribution "Le souvenir" : 1 homme, 2 femmes et une voix off.
« "Entendez-vous les images fondre", une pièce de théâtre, se place sous le signe du cancer : cancer d'un organe, dont la vie s'émancipe du corps auquel il appartient ; cancer d'un texte, dont la croissance développe dans le théâtre un autre théâtre, incontrôlé. Treize comédiens se partagent un récit, qui évoque, à travers l'épopée de la ville Orange, comme la construction puis la désagrégation d'un organisme complexe... »
Marc Jaffeux -
Comédie. Un musicien, un écrivain et un informaticien pour une collocation explosive.
Distribution : 3 hommes.
« François - Alain, autant 80 000 personnes dans un stade qui hurlent ``I can't get no, satisfaction !'', j'y crois, autant 80 000 personnes qui hurlent ``Qu'importe les sollicitations, je suis adepte de la procrastination !'', ça tient du fantasme ! D'autant plus qu'il n'y en a pas un qui va comprendre ce que ça veut dire !
Alain - Forcément, si tu t'adresses à des débiles ! » -
Comédie. Une jeune femme quitte la cérémonie de son mariage escortée de deux amies-consciences.
Distribution : 3 femmes. (Première version de la pièce).
« Sophie, off - Voilà, ma grande, tu y es ! Tu souris à tout ce monde que tu connais à peine ! Et dans le même temps, tu soutiens ton père qui, visiblement, a déjà descendu un ou deux litres de rouge. Je pourrais m'enfuir, là, d'un coup, comme ça. Je fais un croche-patte à mon père et hop, je cours... Non, mais qu'est-ce que je me dis, là ? Je suis pas dans un film, moi et je suis surtout pas assez héroïque. Allez, avance ma grande... Bonjour les gens ! Bonjour belle-maman, beau-papa ! Pourquoi j'ai cette étrange impression qu'on m'emmène à l'échafaud, moi ? Tiens, oui, pourquoi ? Je monte les marches devant l'autel... Y'a pas une corde au-dessus de ma tête ? Non... Paul... voilà, je suis à côté de lui. Oui. Maintenant et désormais il faut que je me dise, jusqu'à la fin... jusqu'à la fin... Sophie, retire de suite cette pensée de la tête... » -
Comédie. Les retrouvailles d'une troupe de théâtre.
Distribution : 3 hommes/2 femmes.
« Jeff - Il faut dire les choses comme elles sont. Inattendues. On peut être là, tranquillement assis dans son coin, sans rien demander à personne et puis, elle apparaît. Elle arrive de nulle part. Elle a fait un détour, changé de trottoir parce que le sien était dans l'ombre et elle débarque sur le vôtre. Y'a dix secondes, on n'était à peine qu'un concept dans la tête de l'autre et l'espace d'un regard un peu con, le temps d'un clignement d'oeil, on sait enfin ce qu'on fout sur Terre. » -
Comédie. Sous l'oeil narquois du mort, des amis se retrouvent à l'enterrement d'un des leurs.
Distribution : 3 hommes/3 femmes.
« ... Je suis sorti de ce désert. Pourtant, il n'y avait personne à qui demander mon chemin. Comme dans la vie. Il est long ce moment avant de trouver la fin, le dernier mot, celui qui nous ferait revenir au début. Cette traversée-là a dû m'assécher. Je le sens dans ces veines où un sang trop épais circule. Des vaisseaux capillaires ayant rendu l'âme ont rougi mes yeux. Maintenant, il y a des plaines vertes à fouler et des pluies diluviennes à espérer. Je m'y laisserai inonder, allongé, risquant même la noyade. Mais je sais que je survivrai. On survit toujours à ses déserts. On finit toujours par le trouver ce ``mot'' qui vous indique la sortie. Toujours. C'est ça l'optimisme... » -
Comédie. Une rencontre pleine de surprise.
Distribution : 1 homme/1 femme (première version de la pièce).
« Loulou - La vie est faite de grandes désillusions. Et autant elles peuvent être cruelles, autant elles donnent de la saveur aux grandes espérances. Même si on se dit ça pour se rassurer... Mais ces petits riens qui nous fracassent, les déceptions qui se glissent sous nos pas afin de nous rappeler le goût de la poussière, tout cela nous ramène à l'essence de ce qui nous fait bouger : l'espoir... Bon, vous me direz que de savoir qu'on va mourir n'égaye pas forcément le quotidien. » -
Comédie. Commencement et fin d'un couple.
Distribution : 1 homme/1 femme.
« Lilas - Il est si facile de s'imaginer solide sous chaque angle. On se dit que malgré la vie qui ne nous a pas fait de cadeau, on a tenu bon, la poitrine bombée, là où d'autres sont tombés devant un combat qui n'avait même pas commencé. On sait alors qu'on est fait d'un matériau que le monde ne peut que nous envier. On peut narguer toutes ces vagues qui voudront nous secouer et défier l'usure du temps. Il est si facile de s'imaginer invincible, comme dans un rêve d'enfant, lorsqu'une main se fond à la nôtre. "Et on s'aimera d'un horizon à un autre !"... Mais c'est fou de voir combien la distance entre ces deux horizons peut se faire rapidement... Rien qu'un souffle. Juste le temps d'un souffle, un de ceux qui peuvent enrhumer un coeur, révèle des fissures insoupçonnées. » -
Entre passé et présent, un amour de jeunesse.
Distribution : 2 homme/2 femme (modulable).
« Gabriel - YAAAAAA !!! Je suis le maître de tout ce que je veux, bordel de merde ! Putain, quel pied ! Et voilà le bonheur, je rayonne, merde ! Je marche comme un dératé sur ces roches, je prends des risques et je m'essouffle à parler aussi fort, mais personne ne m'entend, juste la mer que j'emmerde et que j'aime et même que je me suis mouillé les pompes sur le passage le plus simple, je suis un con, mais c'est bon, tellement bon, je suis ivre bourré éclaté défait la gueule à l'envers complètement pété et rond comme une queue de pelle... mais je suis (hurlant) BIEN ! (se reprenant) Putain, je suis tellement bien que cela en devient indécent. J'ai honte, mais ça va pas durer longtemps !... » -
"Une agréable comédie douce-amère sur le thème du couple et de la création, qui flirte avec l'absurde et le burlesque". Atelier Théâtre (revue)
Distribution : 2 femmes/2 hommes.
« Je m'entends vieillir. Ça craque à l'intérieur. Le bois se fissure par endroits. Il doit y avoir des termites dans la charpente. Je me troue comme un gruyère et ce vide s'agrandit. Bientôt, ça va me phagocyter, ne laissant que quelques grains de poussière dans mes pompes. » -
Distribution : 5 femmes/1 homme (modulable)
« Un homme. - Oui, une nuit magnifique, une nuit où le Temps s'était perdu.
Une femme. - Cette nuit aurait été si vaste que les étoiles y auraient pâli. Elle aurait été si ronde que le Temps serait tombé autour d'elle sans jamais avancer.
Un homme. - C'est ce qu'ils avaient espéré, ce qu'ils avaient cru. » -
L'audace d'une poésie jeune et brillante, avec des réminiscence à la Ferré. Un éclatement travaillé porté par un lyrisme original, une violence à peine contenue, aux percées d'érotisme.
« le vin de ton enfance dans ma bouche insomniaque
le raisin du silence dans tes veines assoiffées
Oxygène mes bras pour de nouvelles pâques
quand je plane aux urgences de nos souffles coupés »