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Hamac
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Voici une pièce de théâtre qui trace les contours d'une personnalité hors norme de l'histoire montréalaise, celle de Camillien Houde, qui fût maire de la ville pendant près de vingt ans. Personnalité tour à tour fanfaronne et tragique, Houde a laissé une marque indélébile sur la métropole francophone d'Amérique. Il représente la première génération d'hommes et de femmes issus des classes laborieuses qui ont réussi à se hisser aux plus hautes magistratures, apportant une sensibilité à la politique québécoise qui sera déterminante pour la suite de l'histoire, une affirmation tranquille que la joute ne peut plus et ne doit plus se dérouler dans des cénacles restreints. Personnage contesté et contestable, incarnation des nombreux déchirements qui caractérisent la mentalité canadienne-française, figure polarisante s'il en fût, Houde représente une facette importante de ce qu'a été, et demeure à certains égards, le récit politique montréalais et québécois.
Alexis Martin est né à Montréal en 1964. Formé au conservatoire d'art dramatique et au département de philosophie de l'Université de Montréal, il a écrit plus de vingt-cinq pièces de théâtre et joué pendant près de trente ans sur les scènes montréalaises, au Québec et à l'étranger, en plus d'oeuvrer au cinéma et à la télévision comme acteur et scénariste. Il est codirecteur du Nouveau Théâtre Expérimental. -
Chaque automne j'ai envie de mourir
Véronique Côté, Steve Gagnon
- Hamac
- 14 Février 2012
- 9782896646838
«Mais moi on dirait que j'ai pas signé de contrat, je me rappelle pas d'avoir signé ça là, un contrat de gentillesse sociale, pis je me dis que, qu'on se connaisse ou pas, on se parle des fois quand ça nous adonne, pis d'autres fois on se parle pas parce que ça nous tente pas cette fois-là, pis y pourrait comme pas avoir de problème, on pourrait arrêter de se poser des questions pis de se sentir coupable. Pis ça se peut aussi de juste sourire, on sous-estime je trouve les sourires, mais c'est simple, c'est rapide, c'est sobre mais en même temps très chaleureux, ça veut dire ce que ça a à dire.»
Chaque automne j'ai envie de mourir se dresse comme une petite statue bricolée, élevée au milieu de la ville à la mémoire de tout ce qui brille au fond des gens. C'est un hommage fragile à des beautés invisibles à l'oeil nu; le ridicule qui ne nous a pas tués, l'enfance perdue, les tremblements, l'attente, l'amour et le temps.
À travers ces trente-sept secrets qui nous sont confiés, Véronique Côté et Steve Gagnon nous offrent une langue brute et colorée derrière laquelle se cachent toute la force et la fragilité du monde.
Véronique Côté, qui a étudié au Conservatoire d'art dramatique de Québec, est comédienne et metteure en scène. Elle a la chance de jouer de beaux rôles à Québec ou en Europe et de mettre en scène des spectacles qui lui font battre le coeur. Chaque automne j'ai envie de mourir est sa première publication.
Originaire du Saguenay, Steve Gagnon est diplômé du Conservatoire d'art dramatique de Québec en interprétation. Comédien et auteur, sa pièce La montagne rouge (SANG) (L'instant même, 2010) a reçu la bourse Première oeuvre en 2008 et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général en 2011. -
Une chambre d'hôtel. Roca, un garde du corps, attend la venue du président argentin. Apparaît un travesti prétendant être Sarah Bernard. Est-elle vraiment là? Est-elle dans la tête du garde du corps? Et si elle était la réincarnation du fils de Roca mort suicidé quelques années auparavant à la suite du rejet de son père?
Ce n'est pas la quête de réponse qui constitue l'intérêt de l'oeuvre mais plutôt le climat créé par ces deux êtres pathétiques. La pièce navigue entre rêve et réalité, et on se laisse happer par le caractère mouvant et cru des arguments, l'aspect complètement irrationnel porté par une poésie d'une grande musicalité. Hôtel Columbus révèle les qualités d'écriture de Ricardo Monti, lyrisme et rigueur, et met en avant la densité et la singularité du sujet traité.
Ricardo Monti, né le 2 juin 1944 à Buenos Aires, est un dramaturge, metteur en scène et scénariste du cinéma argentin.
Il est l'un des dramaturges hispanophones les plus importants. Il est également professeur de dramaturgie et directeur de théâtre. Il a étudié la philosophie et la littérature à l'Université de Buenos Aires.
Son engagement idéologique contre la dictature civile-militaire, soi-disant le processus de réorganisation nationale, l'a conduit en 1981 à être l'un des dramaturges du mouvement connu sous le nom de Teatro Abierto (théâtre ouvert).
Françoise Thanas s'est dirigée vers la traduction littéraire après un cursus de lettres, d'espagnol et d'études théâtrales. Elle a traduit de nombreuses pièces d'auteurs espagnols et latino-américains dont certaines ont été publiées aux Éditions Théâtrales, aux Solitaires Intempestifs, chez Actes Sud, Indigo et dans les revues Frictions et Du Théâtre. Elle a reçu le Prix Teatro del Mundo de l'Université de Buenos Aires.