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Une édition de référence de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
DE GUICHE.
Personne ne va donc lui répondre ?...
LE VICOMTE
Personne ?
Attendez ! Je vais lui lancer un de ces traits !...
Il s'avance vers Cyrano qui l'observe, et se campant devant lui d'un air fat.
Vous... vous avez un nez... heu... un nez... très grand.
CYRANO, gravement
Très.
LE VICOMTE, riant
Ha !
CYRANO, imperturbable
C'est tout ?...
LE VICOMTE
Mais...
CYRANO
Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme...
En variant le ton, - par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse ! »
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une péninsule ! »
(Extrait acte I, scène 4) -
Une édition de référence de Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Plus étrange que vrai. Jamais je ne pourrai ajouter foi à ces vieilles fables, ni à ces jeux de féerie. Les amants et les fous ont des cerveaux bouillants, une imagination féconde en fantômes, et qui conçoit au-delà de ce que la froide raison peut jamais comprendre. Le fou, l'amoureux et le poète sont tout imagination. » (Extrait de l'Acte V, scène 1) -
Une édition de référence de L'Avare de Molière, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« La Flèche
Je suis votre valet, et tu ne connais pas encore le seigneur Harpagon. Le seigneur Harpagon est de tous les humains l'humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. Il n'est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu'à lui faire ouvrir les mains. De la louange, de l'estime, de la bienveillance en paroles et de l'amitié tant qu'il vous plaira ; mais de l'argent, point d'affaires. Il n'est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bon jour.
Frosine
Mon Dieu ! je sais l'art de traire les hommes, j'ai le secret de m'ouvrir leur tendresse, de chatouiller leurs coeurs, de trouver les endroits par où ils sont sensibles. »
(Extrait de l'acte II, scène 4.) -
Une édition de référence du Cid de Corneille, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« DON DIÈGUE
Porte, porte plus haut le fruit de ta victoire :
Je t'ai donné la vie, et tu me rends ma gloire ;
Et d'autant que l'honneur m'est plus cher que le jour,
D'autant plus maintenant je te dois de retour.
Mais d'un coeur magnanime éloigne ces faiblesses ;
Nous n'avons qu'un honneur, il est tant de maîtresses !
L'amour n'est qu'un plaisir, l'honneur est un devoir.
DON RODRIGUE
Ah ! que me dites-vous ?
DON DIÈGUE
Ce que tu dois savoir. »
(Extrait de l'acte III, scène 6) -
Une édition de référence du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Dorante. Je voulais sous cet habit pénétrer un peu ce que c'était que ta maîtresse, avant que de l'épouser, mon père en partant me permit ce que j'ai fait, et l'événement m'en parait un songe : je hais la maîtresse dont je devais être l'époux, et j'aime la suivante qui ne devait trouver en moi qu'un nouveau maître. Que faut-il que je fasse à présent ? je rougis pour elle de le dire, mais ta maîtresse a si peu de goût qu'elle est éprise de mon valet au point qu'elle l'épousera si on le laisse faire. Quel parti prendre ? »
(Extrait de la Scène 12 de l'Acte II). -
Le barbier de Séville
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
- Candide & Cyrano
- Candide & Cyrano
- 1 Janvier 2012
- 9782806231727
Une édition de référence du Barbier de Séville de Beaumarchais, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Bartholo. En ma place, Bazile, ne feriez-vous pas les derniers efforts pour la posséder ?
Bazile. Ma foi non, Docteur. En toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c'est jouir qui rend heureux : mon avis est qu'épouser une femme dont on n'est point aimé, c'est s'exposer...
Bartholo. Vous craindriez les accidents ?
Bazile. Hé ! Hé ! Monsieur... on en voit beaucoup, cette année. Je ne ferais point violence à son coeur.
Bartholo. Votre valet, Bazile. Il vaut mieux qu'elle pleure de m'avoir, que moi je meure de ne l'avoir pas. » (Extrait de l'acte IV, scène 1.) -
Une édition de référence du Roi s'amuse de Victor Hugo, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Elle se retourne, voit le roi à ses genoux, et s'arrête, pétrifiée.
LE ROI, lui tendant les bras.
Je t'aime !
Achève ! achève ! - oh ! dis : je t'aime ! Ne crains rien.
Dans une telle bouche un tel mot va si bien !
BLANCHE, effrayée, cherche des yeux dame Bérarde qui a disparu.
Bérarde ! - Plus personne, ô Dieu ! qui me réponde !
Personne !
LE ROI, toujours à genoux.
Deux amants heureux, c'est tout un monde !
BLANCHE, tremblante.
Monsieur, d'où venez-vous ?
LE ROI.
De l'enfer ou du ciel,
Qu'importe !
que je sois Satan ou Gabriel,
Je t'aime ! »
(Extrait de l'acte II, scène IV.) -
Une édition de référence de L'Illusion comique de Pierre Corneille, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Clindor
L'amour dont la vertu n'est point le fondement
Se détruit de soi-même, et passe en un moment ;
Mais celui qui nous joint est un amour solide,
Où l'honneur a son lustre, où la vertu préside ;
Sa durée a toujours quelques nouveaux appas,
Et ses fermes liens durent jusqu'au trépas.
Mon âme, derechef pardonne à la surprise
Que ce tyran des coeurs a faite à ma franchise ;
Souffre une folle ardeur qui ne vivra qu'un jour,
Et qui n'affaiblit point le conjugal amour. »
(Extrait de la Scène 3 de l'Acte V.)