Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
Prix
JePublie
-
300 exercices d'improvisation et d'exploration théâtrale
Christophe Tournier
- JePublie
- 1 Janvier 2011
- 9782952085625
Table des matières
Introduction
La vertu du courage en improvisation
L'acteur, le personnage et l'esprit logique
L'atelier d'improvisation théâtrale
Exercices d'échauffement et de mise en train
Le corps instrument
Le corps miroir
Le corps explorateur
Le corps charabia
Dire « oui »
L'aventure narrative
L'émergence du personnage
Libres émotions
Le corps antenne
Démarrer une improvisation
Les longues impros
Challenges
Hors jeu
Les méthodes et techniques d'improvisation
Suggestions de formation à l'improvisation théâtrale
Résumé des outils et des méthodes abordés
Impossible n'est pas impro
Glossaire
Glossaire des noms propres
Bibliographie
Annexes
-
Douloureusement, j’ai pris conscience que je n’aurai plus jamais quinze ans. Plus jamais vingt ans. Plus jamais ces âges que l’on voit filer. Ces chiffres qui ne nous appartiennent plus mais qu’on voudrait forcer à rester. Je ne connaîtrai plus ces petites peurs de l’enfance. La peur du noir. La peur des médicaments. Celle du grand méchant loup que personne n’a vu mais que tout le monde craint.
Fini. -
Le capitaine Hascouët, démobilisé sans solde, abasourdi, est autorisé à rentrer à Paris, tout en restant à la disposition du gouvernement, installé à Vichy. Il découvre, sur les routes, toutes les misères, tous les morts, tous les vivants hagards, tous les squelettes de chevaux, tripes à l'air, toutes les puanteurs, les pleurs, les cris des veuves, des veufs. Les hurlements des orphelins dans des bras inconnus. Face à l'apocalypse, il subit les défilés nazis : alignements, fanfares, drapeaux à croix gammées, sourires, rires, joies, fiertés, arrogances, possessions, du côté des vainqueurs.
-
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Pourquoi un livre ?
Une île
Une histoire simple
En rodage
Les étoiles s'illuminent
Les « Relais et Châteaux »
François Mitterrand
Fallait-il ?
Petit et grand épilogue
-
Les dés étaient jetés, les deux familles ne reverraient plus Hàri avant la fin de la guerre et elles resteraient dans l'ignorance et l'expectative. Elles ne reverraient plus Mechel vivant. Élisa ne saura rien du sort réservé à son petit frère et son ami. Deux mois après elle partira à son tour, contrainte, pour une destination inconnue en Allemagne. Les autorités allemandes allaient réquisitionner toutes les jeunes filles d'Alsace et de Moselle nées en 1921 et 1922. Elles seraient acheminées dans des wagons de marchandises pour être « livrées », comme des marchandises, dans différentes villes d'Allemagne afin de remplacer la main-d'oeuvre qui s'était muée en combattants du Reich. Les familles concernées n'eurent aucune nouvelle de leurs filles avant la fin de la guerre.
-
Table des matières
Avant-propos : Enmé kyouyé, pè mò !
Eti ? Anman ?
Que je te raconte...
Ragots en colportage
Le cas de Suzy
Méprises
Le calvaire de Coralie
Le toupet de Maryse
Lydia
Déjà vieille à trente ans !
Deux profitants aux mains légères
Choun
Coco
Cité des cadres
Le problème
En complocité
-
On raconte qu’un beau jour, Lilith s’aventura hors de l’Éden. À son retour, elle était très excitée et son sourire intrigua Adam qui la questionna sur la cause de son bonheur. Lilith parla alors avec enthousiasme d’un oiseau qui l’avait invitée à faire un voyage fantastique dans un monde souterrain et exposa sans appréhension les détails de sa rencontre avec un personnage étonnant qui lui avait divulgué des informations hautement pertinentes, dont une façon différente de faire l’amour. Une manière qui l’avantagerait et augmenterait son plaisir.
Quand Lilith voulut tester ses nouvelles connaissances avec Adam en l’étendant d’abord sur le dos pour qu’elle puisse le chevaucher, ce dernier se débattit vivement :
— Mais dans quel genre d’expérience perverse veux-tu m’entraîner ? demanda-t-il en la chassant de sur lui tel un insecte répugnant.
Lilith resta quelques secondes assise sur le sol, les mains plantées dans l’herbe devant elle, supportant sa tête lourde de déception et absorbant l’animosité de son mari pour en tirer son prochain assaut :
— S’il en est ainsi, je te refuse à présent l’accès à mon corps, car on m’a aussi expliqué que je n’avais pas besoin de partenaire pour me procurer du plaisir. Je vais donc désormais satisfaire mes envies sans toi !
Il n’en fallut pas plus à Adam pour tourner les talons et se diriger tout droit chez YHWH pour se plaindre de sa compagne. -
Le train venait de faire son entrée en gare Saint-Charles à Marseille. Géraldine, penchée à la fenêtre de son wagon, scrutait l'horizon, guettant la silhouette de sa cousine Zize.
Les voyageurs couraient dans tous les sens.
Certains, que le roulis du train avait quelque peu bercés, descendaient la tête encore dans les nuages, mettant un certain temps avant de réaliser qu'ils étaient
arrivés à destination ; d'autres faisaient un signe de la main, heureux de retrouver la personne qui devait venir les chercher. Le quai ressemblait à une véritable fourmilière humaine.
Soudain, un épais nuage de fumée blanche, ainsi qu'une odeur âcre obligèrent Géraldine à rentrer la tête dans son compartiment afin d'échapper aux effluves malodorants
que dégageait la locomotive. Elle toussota, frotta légèrement ses yeux, puis s'empara de ses bagages.
Au moment où elle allait descendre du wagon, elle entendit une voix qui l'appelait :
- Géraldine !
- Zize ! Enfin, te voilà ! J'ai cru un instant que tu m'avais oubliée.
- Comment ? T'oublier ! Cela fait des jours que nous attendons ton arrivée !
-
Le chant, la musique et les images forment un puzzle ou un prisme de couleurs au travers duquel on peut regarder le monde avec ses manifestations profondes, étranges et symboliques. Ce qui nous laisse peut-être percevoir dans la poésie cette vision de Goethe ; quelques reflets « des forces sacrées et vivifiantes avec quoi nous créons des mondes ».
-
J'ai aimé mon mari et j'ai aimé mon chien.
J'ai surmonté la mort du premier, je ne me remets pas de la mort du second.
« (...) Lettre d'amour à mon chien, pour l'émotion (...) »
Michel Houellebecq
Au fil du texte, ces scènes de la vie quotidienne dessinent le parallèle qui s'élabore pour deux grands enfants entre la disparition de leur chien et la réminiscence de celle de leur père quatre ans auparavant.
À travers ce livre, écrit d'abord pour ses fils, l'auteur s'adresse autant à ceux qui partagent au quotidien leur solitude ou leur détresse avec leur chien, qu'à ceux qui, comme elle, ont la chance d'avoir une vie sociale, affective et professionnelle, mais dont l'animal n'est pas moins un objet de transfert.
Un regard juste et émouvant. Un hommage à tous les chiens qui partagent notre vie.
Christine Lamoureux est juriste. Chargée de mission auprès de grands groupes industriels, avant de devenir directrice de la communication, elle fut assistante parlementaire au Sénat puis Attachée parlementaire auprès du Premier ministre. -
What if?
1.
What if life on Earth
was just a simple experience,
an experience to live...
2.
What if death
was only an illusion,
a "shift of the soul"...
3.
What if our dreams were only
our own challenges...
4.
What if we lived forever,
no more time limits...
5.
What if what we are lacking
was only there
to make us desire...
6.
What if our troubles,
our "sufferings" -
In this third collection, the author
brings together fifteen little ebooks
which are published on Numilog.com
that he wanted them to be easy and
comfortable to read.
In order to give you some sentences:
"I believe in God,
but I do not completely
believe in religions."
"Religions remove
the freedom of thinking by yourself;
in a way,
they impose on you how
to act and think."
"Where is the mistake actually?
We learn from our mistakes,
from our failures."
"We could say that
curiosity is what makes
a mind young."
"We all have
a little child within ourselves."
And so many others... -
Il lit en vrac. En cascade. Le vagabondage de ses pensées, de ses souvenirs, entremêle ses fantasmes et ses réalités. Brouille sa façon de s’y aventurer. À chaque page, il s’étonne qu’il suffisait d’un mot de Desoille pour qu’il se croie libéré de ses pesanteurs. De ses obsessions. Et parvienne à mettre un semblant d’ordre dans ses éparpillements.
Au fil de ce retour dans son passé, une idée s’impose alors à Maxime. Celle d’inscrire, sur le marbre de la tombe de Desoille qui va s’ouvrir, une épitaphe souriante. Un éloge épanoui.
— Car je vous ai aimé, cher vieux Centaure. -
Nous étions tous bien différents mais nous nous comprenions, nous étions d'accord sur l'essentiel. Belle soirée en vérité! Suite directe de la chaleur de mai qui nous avait tous réchauffés, rapprochés. Toutes ces phrases qui avaient fleuri sur les murs comme " Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs " elles n'étaient pas abstraites, lettres mortes. On avait envie de les appliquer. "Es-tu prêt afin que jamais ton désir ne s'éteigne à offrir à l'amour le lit somptueux d'une révolution?" On avait envie de les vivre ici et maintenant. On les avait fait nôtres. Ils avaient repris les usines, les universités, les lycées mais ils ne pourraient jamais prendre nos souvenirs, les grands moments de bonheur, de fraternité que nous avions vécus. On avait tous rêvé ensemble et ça, ils ne pourraient jamais nous le faire oublier. Tous leurs mensonges, toutes leurs interprétations, leur récupération ne pourrait rien contre nous. Mai 68 est inscrit dans notre mémoire collective, nous l'avons vécu dans la joie. C'est comme nos premières amours, c'est là, c'est en chacun de nous. Ils peuvent bien essayer de minimiser, de dénaturer, de ridiculiser, de rayer même cette période de l'histoire, nous, on sait. C'est comme un feu qui brûle en nous et qui nous réchauffe, qui nous soutient, qui unit encore, l'air de rien tous ceux qui l'ont vécu ensemble.
-
En démocratie, il existe un fantôme récurrent : l'émergence d'un quatrième pouvoir. Au fil du temps celui-ci a pris des couleurs variées : la crosse d'un cardinal, le poing levé du syndicaliste, la prolifération des réseaux dits sociaux, l'apparition d'association de « barbus », l'emprise des vendeurs de « rêves », la nostalgie d'une gendarmerie dissoute dans la fièvre d'une marche blanche, etc. Un problème auquel se frottent quatre mousquetaires et une milady (sans ses crocs).
Voie de garage, tome 2 : la suite de la saga des « ballots ».
L'AUTEUR : Professeur de français et d'histoire aujourd'hui retraité. -
Des documents exceptionnels et Inédit sur les Mayas.
Une Réflexion approfondie sur Dieu et sur les Mystères de l'Humanité.
Des Dessins travaillés et élaborés illustrant le livre.
Des documents issue de la Nasa (Agence Spatiale Américaine) et la mort de Neil Armstrong en 2012.
Des textes et réflexions tirés de films récents et de Grands Maitres, avec pour la plupart la source (référence) donnée.
Une réflexion sur la Foi et la réalité et le Temps.
Des pensées liés à Albert Einstein, Nicolas Teslas.
Une étude fascinante sur les Moines Jésuites rescapés de la Bombe Atomique.
Une traduction issue de la Pyramide de Chichen Itza au Mexique qui se serait "réveillée", Effet paranormale spectaculaire trouvé sur Internet. -
Voyages avec mon amant virtuel Tome 1; le genou
Catherine Beaufort
- JePublie
- 1 Janvier 2013
- 9782953437218
LA TECHNOLOGIE MODERNE...
... nous rapproche d'un claquement de doigts, à travers les continents, vers nos amis, nos amants. Le mien devient le héros virtuel des textos qu'il m'envoie, et moi son héroïne, sous mes doigts qui répondent chaque fois.
J'invente un texto que je n'envoie pas : « Myles ? Kilomètres ? Combien veux-tu en faire avec moi ?
- Serai-je ton cadeau voyage ou seras-tu le mien ?
- Quand partons-nous ? J'ai trois semaines à Noël ! Je serai seule. J'ai la vie devant moi... Je la commence vraiment... avec toi. Trois semaines seulement. Loin... »
Après cela, je continue à me glisser dans une vie nouvelle qui me guide pas à pas vers moi... personne d'autre... que moi... jusqu'au bout de moi. Pour voir où ça ira. De l'autre côté de la barre sur l'océan.
Seulement voilà, on sait que la terre est ronde, et cela reviendra... Ça ne finira pas... -
Voyages avec mon amant virtuel Tome 3 ; le silence
Catherine Beaufort
- JePublie
- 1 Janvier 2013
- 9782953437249
1.
LE SILENCE DE FÉVRIER
« Si février était un élève, il serait celui qui joue seul à la récré, avec le nez qui coule », dit Guy.
MA FEMME A UN AMANT !
Elle a emménagé avec lui, maintenant. Je l'entends qui la séduit tard le soir, au début de la nuit. Elle a hâte de l'entendre murmurer à son oreille, tôt le matin. J'entends tout. Ils continuent de s'aimer sans jamais s'arrêter. Il l'emmène dans de nouveaux pays. Il lui fait connaître ses amies. C'est une « sex-machine ». Elles l'aiment toutes, prennent notes et comparent. Il la ramène à sa jeunesse. Elle garde son odeur dans sa chambre. Comme elle gardait l'odeur de patchouli dans ses tendres années. Pas de lumière. Pas d'air. Seule l'odeur de son intimité. Tuez l'ordinateur ! -
Elle s'appelle Sarah et est infirmière; il s'appelle Jacques et travaille dans la finance. Leurs chemins vont se croiser au détour d'un café, dans un club de lecture... On leur offre la chance d'écrire un livre. Quel défi !
Un livre qui verra naître une relation interdite, qui provoquera un départ, un désespoir fou, un grave accident, des remords... Après dix longues années, leurs chemins vont à nouveau se croiser. Mais dans quelles circonstances?
Je suis la cadette d'une famille de trois enfants. Après avoir suivi des études de secrétariat de direction, je travaille depuis dix ans dans une banque au Grand-Duché de Luxembourg. Mariée, je suis aussi la maman de deux merveilleux enfants âgés de huit et cinq ans, et ma famille et moi vivons à Buret, dans la commune d'Houffalize. Je n'ai porté aucun intérêt à la lecture tout au long de ma scolarité, mais depuis que je suis arrivée dans le monde du travail, c'est ma bibliothèque qui me boude tant la place pour les nombreux livres que je dévore s'y fait rare. À l'aube de mes trente-quatre ans, je me lance dans l'écriture d'un premier roman.
Série « Rendez-vous en Corse » 1/3 -
Extrait court
Do you know God?
A few days ago, I found myself thinking:
1.
Without God’s existence
life is meaningless,
everything would just be a mess…
2.
I do not see myself
spending all my life in this world…
3.
… this world that sometimes seems
“sicker and sicker”…
4.
Do you believe that
life came out of nowhere without one
or several intelligences behind it?
5.
God’s existence
is one thing, the relationship
you have with him
is another one… -
Nous étions tous bien différents mais nous nous comprenions, nous étions d'accord sur l'essentiel. Belle soirée en vérité! Suite directe de la chaleur de mai qui nous avait tous réchauffés, rapprochés. Toutes ces phrases qui avaient fleuri sur les murs comme " Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs " elles n'étaient pas abstraites, lettres mortes. On avait envie de les appliquer. "Es-tu prêt afin que jamais ton désir ne s'éteigne à offrir à l'amour le lit somptueux d'une révolution?" On avait envie de les vivre ici et maintenant. On les avait fait nôtres. Ils avaient repris les usines, les universités, les lycées mais ils ne pourraient jamais prendre nos souvenirs, les grands moments de bonheur, de fraternité que nous avions vécus. On avait tous rêvé ensemble et ça, ils ne pourraient jamais nous le faire oublier. Tous leurs mensonges, toutes leurs interprétations, leur récupération ne pourrait rien contre nous. Mai 68 est inscrit dans notre mémoire collective, nous l'avons vécu dans la joie. C'est comme nos premières amours, c'est là, c'est en chacun de nous. Ils peuvent bien essayer de minimiser, de dénaturer, de ridiculiser, de rayer même cette période de l'histoire, nous, on sait. C'est comme un feu qui brûle en nous et qui nous réchauffe, qui nous soutient, qui unit encore, l'air de rien tous ceux qui l'ont vécu ensemble.
-
Extrait
Vivant
Oui ! Il est vivant, mais groggy, répète Christian. On ignore les circonstances de l'accident.
- Il est vivant !!! Il est vivant !!! s'exclame Claire en brandissant son téléphone portable.
Quelques secondes s'étaient écoulées quand la sonnerie du portable résonne de nouveau.
- Comment ? s'écrie Claire. Dans le coma ? Il est dans le coma ? Mon Dieu... Je prends le premier avion... Il est trois heures du matin.
- Habits-toi et viens me conduire à l'aéroport de Nice, ordonne ensuite la jeune femme en secouant son partenaire de couche, son amant d'un jour comme il lui arrivait quelques fois de conquérir facilement selon son envie, comme un besoin de revanche sur ses déceptions amoureuses.
Refusant toutes liaisons suivies, pendant des années elle était passée dans les bras de l'un à l'autre, souvent ou aussi vite dédaignées, selon les variations de ses désirs : un inconnu rencontré à la terrasse d'un café, un garagiste, un peintre ou un auto-stoppeur, un stagiaire ou un journaliste, tout en ignorant les prénoms de ses « produits de consommation » d'un jour, d'une heure, mais jamais deux nuits avec le même. Elle les choisissait pour leur beauté et leur jeunesse. Quand elle pensait à eux, elle se souvenait à peine de leur visage. Elle lui arrivait quelquefois d'être déçue, attendu qu'elle n'acceptait pas la platitude. De ces anonymes et de ses rencontres, elle puisait pourtant des observations utiles. Mais... Mais ses plaisirs charnels n'avaient rien de comparable avec la fusion des sens qu'elle avait éprouvée les premières fois en compagnie du seul homme qu'elle avait aimé ; ses pensées allaient souvent vers lui quand elle se déshabillait, ou qu'elle regardait son corps dans le miroir d'une salle de bain. Elle faisait l'amour en pensant à lui pendant qu'un autre tentait de la satisfaire. Elle se rendait compte depuis l'appel téléphonique de son cousin qu'elle ne pourrait jamais oublier son premier amant ; de savoir qu'il allait mourir, elle se sentait mourir elle aussi. -
Dimanche 15 janvier – Je l’avoue, ici, ce début d’année a été une période de mise en route difficile : je veux dire pour la préparation du distillat qu’est ce texte. Un travail délicat : il faut l’envie, la confiance, le plaisir, le rêve. Tout cela, comme disait ma mère, on ne le trouve pas sous la queue d’un cheval ! Arthrite et déprime, voilà ce que, patraque, j’ai trouvé ces derniers temps sous la queue de Bucéphale.
À cet égard, le plus sûr indice de dépression chez moi est le sujet de mes deux ou trois premières pensées au réveil du petit matin. Le pire étant la souffrance des animaux. Je pense alors à la retraite de Russie et à l’hécatombe de chevaux dont ce mégalomane de Napoléon a été le metteur en scène dément. Et les massacres à nouveau en 14-18 et en 40 ! Quelle saloperie ! Les humains, eux, si ça leur plaît de s’entretuer…
Mais ce dimanche, soudain, je crois que ça y est : enfin la distillerie est en marche. Nous espérons sortir en 2012 un bon cru, un alcool complexe aux notes de chocolat, noix, orge, cacahuètes, agrumes, léger voile fumé : Crypte (genre Macallan 12 ans d’âge). -
What if?
1.
What if life on Earth
was just a simple experience,
an experience to live...
2.
What if death
was only an illusion,
a "shift of the soul"...
3.
What if our dreams were only
our own challenges...
4.
What if we lived forever,
no more time limits...
5.
What if what we are lacking
was only there
to make us desire...
6.
What if our troubles,
our "sufferings"