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Hamac
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Après dix années passées dans l'antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l'abandon, Olivier nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d'un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu'il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant un petit vingt-quatre-quarante-huit heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux.
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Haïti est un joyau. Nous en avons pourtant une idée préconçue souvent liée au malheur et à la souffrance. S'il est vrai qu'Haïti a eu son lot d'épreuves avec, entre autres, le régime Duvalier et les catastrophes naturelles, elle est loin de ne se résumer qu'à la misère. C'est avec la verve et la poésie qu'on lui connaît que Rodney Saint-Éloi nous livre dans Passion Haïti un portrait de son pays d'origine qu'il voit fort, contrasté, riche et foisonnant.
Dans ce carnet, on visite le pays à travers les yeux de quelqu'un qui le garde en lui malgré l'exil. On rencontre des personnages qui façonnent le visage d'une Haïti embrassant tant bien que mal ses propres contradictions et ses travers. On y découvre à la fois l'importance de la culture et les couleurs flamboyantes du créole, mais aussi le racisme qui sévit entre les citoyens et les inégalités qui rendent la politique complexe.
Rodney Saint-Éloi est un poète, écrivain, essayiste et éditeur né à Cavaillon en Haïti en 1963. Il a étudié la littérature francophone à l'Université Laval. Son mémoire «Émergence de la poétique créole en Haïti» porte sur l'histoire de la langue créole. Il a fondé en Haïti la maison d'édition Mémoire, le magazine Cultura et la revue d'art et de littérature Boutures. Membre de l'Académie des lettres du Québec, il vit depuis 2001 à Montréal où il dirige les éditions Mémoire d'encrier. -
Ça commence comme ça. Cette histoire-là. Le 3 septembre. Rentrée scolaire ordinaire à Presque-La-Ville... si ce n'était de la rencontre fulgurante entre Dom et Fred, deux êtres incandescents qui trouveront en l'autre un refuge contre le monde où la norme tue. Leur serment : traverser vers La Ville, à la fin de l'année, là où on peut être tout ce qu'on veut, semble-t-il. Mais le temps est encore long avant le mois de juin. Et le pont acceptera-t-il de les laisser passer ? La grande épopée d'un combat si commun, pour deux ados qui nous ressemblent étrangement, nos frères, nos enfants. Notre avenir.
Olivier Sylvestre est né à Laval (Québec) en 1982. Auteur et traducteur, il détient un baccalauréat en criminologie de l'Université de Montréal et un diplôme d'écriture dramatique de l'École nationale de théâtre du Canada. Sa première pièce, La beauté du monde (Leméac) a remporté le Prix Gratien-Gélinas. Chez Hamac, il a publié noms fictifs (finaliste au Prix des libraires du Québec - catégorie roman, et aux Prix littéraires du Gouverneur général, lauréat du Prix du premier roman de Chambéry) et le désert. Sa pièce La loi de la gravité, traduite en anglais et en allemand, a fait l'objet de plusieurs productions en France, en Allemagne et au Québec, et d'une dizaine de mises en lecture. Il anime des ateliers d'écriture et fait de l'accompagnement dramaturgique. -
« Le livre avait beau parler du couple ouvert au début, ce n'était plus tout à fait le sujet. Le sujet, c'était je-ne-sais-plus-trop-quoi. Le sujet, c'était mon angoisse à ne plus aimer quelqu'un qui m'avait sauvé, qui avait tout pour me plaire, qui m'aimait, que j'aimais. Ne plus aimer quelqu'un que j'aimais et aimer un autre, un imparfait, un inconnu. Ne plus aimer l'homme que je voulais aimer pour toujours. J'hésite à l'écrire : ne plus aimer l'homme que j'avais voulu aimer pour toujours. »
Maude Veilleux est née en Beauce en 1987. Elle a publié plusieurs fanzines ainsi que deux recueils de poésie : Les choses de l'amour à marde et Last call les murènes aux Éditions de l'Écrou. Le vertige des insectes, publié chez Hamac, est son premier roman et a fait partie de la liste préliminaire du Prix des libraires du Québec. Elle vit et travaille à Montréal. -
Cet homme te parle, il te parle à toi, qui es là, de l'autre côté des pages, qui tiens sa vie entre tes mains. Il n'a plus les mots pour te raconter son récit halluciné, cette spirale de rêves et de réveils où chaque épisode est le recommencement du précédent, et dont seule une rencontre fulgurante pourrait y mettre fin. le désert est à la fois une lettre d'adieu et une soif de renaissance, l'ultime appel d'un homme qui tente de retrouver le chemin qui le sépare désormais de toi. Olivier Sylvestre nous livre ici son récit fondateur, puisé aux sources de la solitude humaine, et qui a donné naissance à tout ce qu'il a écrit ensuite.
Olivier Sylvestre est né à Laval en 1982. Il est détenteur d'un baccalauréat en criminologie et d'un diplôme d'écriture dramatique de l'École nationale de théâtre du Canada. Auteur et traducteur, sa première pièce, La beauté du monde, a gagné le prix Gratien-Gélinas; elle a également été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général, tout comme son recueil noms fictifs, publié chez Hamac en 2017, lequel a également été finaliste au Prix des libraires du Québec - catégorie roman. Sa pièce pour ados La loi de la gravité a remporté plusieurs prix en France et en Allemagne. Il anime des ateliers d'écriture et fait de l'accompagnement dramaturgique. -
Une jeune Montréalaise, récemment revenue de plusieurs années passées en Amérique du Sud, est malgré elle confrontée à Nelly Arcan, une autrice dont elle ignorait l'existence jusque-là. Plus elle en apprend sur l'écrivaine et son oeuvre, plus elle se voit bousculée dans ses convictions et dans la place qu'elle occupe en tant que femme québécoise d'origine colombienne. À partir de là, tout ce qui lui arrive et toutes les personnes qu'elle rencontre finissent par la relier à la figure de Nelly Arcan, ce qui l'oblige à pénétrer à l'intérieur d'elle-même et à y déceler les mécanismes parfois monstrueux que la société nous inflige souvent à notre insu.
J'eus à nouveau l'intime conviction que tu résumais les enjeux qui m'habitaient pour t'adresser directement à moi. Des années plus tard, en cherchant cette rubrique dans les archives du Net, je fus cependant renvoyée à l'émission dont tout le monde avait réellement parlé, celle que l'histoire avait choisie pour me rappeler qu'après t'avoir vue crucifiée, je t'avais (par instinct ou par lâcheté) reniée. Pour me faire pardonner, je finirais par prêcher ta parole jusqu'à en être habitée, hantée, poursuivie.
Karine Rosso, détentrice d'un doctorat en études françaises, est chargée de cours à l'Université de Sherbrooke et membre fondatrice de la librairie féministe L'Euguélionne. Elle s'intéresse à la figure de l'autrice dans l'autofiction et aux différentes représentations des femmes dans la littérature contemporaine. Karine Rosso est également l'autrice d'un recueil de nouvelles intitulé Histoires sans Dieu (2011). Elle a codirigé Histoires mutines (2016), Nelly Arcan. Trajectoires fulgurantes (2017) et Interpellation(s). Enjeux de l'écriture au «tu» (2018). -
Le propre du conte est de rendre vraisemblable ce qui ne l'est pas nécessairement. C'est peut-être aussi l'inverse. Jean-Pierre April l'a bien compris avec Méchantes menteries et vérités vraies, un recueil pour le moins savoureux et juste assez irrévérencieux, inspiré d'histoires et de personnages colorés ayant marqué l'imaginaire des Centricois (habitants du Centre-du-Québec). Odélide, jeune martyre canadienne, pardonne à celui qui veut la violer, un cultivateur ne parvient pas à dompter son premier tracteur et une putain refuse de quitter son bordel en flammes. Mais ce n'est pas tout : l'écrivain-conteur révèle enfin la vraie vérité sur le but refusé d'Alain Côté !
April, natif de Rivière-du-Loup, ex-prof de littérature au cégep de Victoriaville, s'est fait connaître dans les années 1980, ici et en France, dans le domaine de l'anticipation sociale. À partir de 2006, avec Les Ensauvagés, il est allé vers une littérature plus réaliste en publiant six livres chez XYZ éditeur. Méchantes menteries et vérités vraies est son premier titre à paraître chez Hamac. -
La vie d'Antoine Beaupré est remplie de frustrations. La plus grande provient de son amour impossible pour Rose, sa belle-soeur. D'Arvida à Québec, cet être tourmenté et imprévisible traîne cette blessure affective comme un misérable.
Avec La même blessure, Emmanuel Bouchard signe un roman à l'atmosphère tendue dont le récit, solidement campé dans le milieu ouvrier du Québec des années 1940 à 1960, est porté par un personnage principal qui a la capacité de marquer les esprits.
Emmanuel Bouchard a fait paraître, chez Hamac, un recueil de nouvelles (Au passage, 2008) et un roman (Depuis les cendres, 2011). Il enseigne la littérature au cégep de Sainte-Foy. -
«Mon fils n'avait pas hérité de mon amour de l'eau. Il nous inquiétait. Jusqu'à son entrée à l'école, il m'avait observée entrer dans la mer de la fenêtre de notre chambre, terrifié par l'idée que je n'en ressorte pas. Rien n'y faisait: même si je m'y faufilais très tôt le matin, avant que lui et sa soeur ne soient debout, c'était quand même pour deviner derrière moi sa petite menotte aplatie sur la vitre et ses yeux mouillés qui attendaient mon retour.»Les personnages de Saccades sont portés par le désir de donner plus de lumière à leur existence. Que ce soit en cherchant à atteindre une forme de perfection, en fuyant un milieu hostile, en voulant apaiser l'angoisse de la mort ou en tentant de se libérer de la lourdeur du quotidien, tous se butent aux aléas parfois cruels de la vie qui les font dévier de leur cours en les laissant seuls avec leurs rêves étriqués.Après avoir abandonné les uniformes de serveuse, de traiteur puis d'agente de bord, Maude Poissant s'est enfin décidée à suivre la voie littéraire et partage aujourd'hui sa vie entre l'enseignement et l'écriture. Diplômée de l'Université Laval et de l'Université de Caen, elle a terminé une maîtrise en création littéraire tout en menant à bien deux projets alliant écriture et photographie, dont Portraits égarés, présenté à L'Escale du livre de Bordeaux. Saccades est sa première publication.
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Atteinte d'une tumeur au cerveau et ne sachant comment y faire face, Julie Gravel-Richard décide d'entreprendre la rédaction d'un blogue qu'elle nomme joliment Soleil en tête. Lucide, elle veut rendre compte de ce qu'elle vit au fil des jours en transformant son épreuve en expérience positive.
Au-delà de la mort, dont on sent la menace constante en filigrane, ce qui ressort de ce carnet, c'est avant tout une grande expérience humaine et un désir de savourer chaque seconde de la vie, malgré la maladie.
«Je suis malheureuse de rendre ma mère malheureuse. Et je n'y peux rien. Je ne peux pas lui enlever sa souffrance. Je suis impuissante. Je ne peux même pas la consoler.
C'est la dualité de l'amour. On souffre quand l'autre souffre. Parce qu'on a investi dans notre amour. L'autre est devenu précieux. Ma mère a investi tout son amour dans ses enfants, comme j'investis mon amour dans les miens. Et la souffrance de ceux qu'on aime est terrible.
Ce que je peux faire, c'est lutter.»
Julie Gravel-Richard se passionne pour la littérature grecque et latine, la mythologie et les langues mortes. Détentrice d'une maîtrise en histoire grecque de l'Université Laval, elle enseigne les civilisations anciennes au Cégep Garneau. En 2008, elle a fait paraître Enthéos, un premier roman extrêmement bien accueilli par la critique. Soleil en tête est son deuxième livre. -
«J'ignore si je voyage vraiment, mais je me déplace. C'est-à-dire que je n'ai pas appris à voyager, à faire ceci ou cela dans telle circonstance. J'avance pour voir du pays, peut-être aussi pour me débarrasser de quelque chose. Pour user mes bottes sur un parcours dont le tracé n'a pas réellement d'importance. Pas tellement pour me nourrir au fond. L'étranger, je le rencontre de toute façon au coin de ma rue ou quelque part en moi.»
Depuis la mort de son père, Hubert, enchaîné à sa mémoire et à ses certitudes, erre entre Marseille et Porquerolles, entre Arles et Avignon, hésitant entre le repli et le consentement. Mais le hasard le force à sortir de lui-même et à soupeser l'importance de son propre drame, comme si la fin et le commencement devaient nécessairement se confondre.
Avec Depuis les cendres, Emmanuel Bouchard nous offre un roman intimiste sur le thème du deuil. La prose qui caractérise son écriture est une fois de plus au rendez-vous.
Emmanuel Bouchard est né à Chicoutimi en 1973. Il enseigne la littérature au cégep de Sainte-Foy. Il a publié des articles, des comptes rendus et des nouvelles dans différents périodiques et ouvrages collectifs. En 2008, toujours dans la collection Hamac, il a fait paraître Au passage, un premier recueil de nouvelles bien reçu par la critique. -
«Au printemps 1615, Le Clémence fit partie des navires affrétés par François Dupont-Gravé, le compagnon de Champlain. La flottille était chargée de ravitailler Tadoussac, porte de commerce entre le Canada et la France. Sur l'un des navires se trouvaient quelques récollets partis assurer le service religieux des Français et l'évangélisation des Sauvages. Certains s'installèrent à Tadoussac, les autres, près de l'Habitation de Québec. Pour Jean, c'était la chance de pousser la formation marine de son fils pendant les congés d'été. Pour Olivier, c'était un pas de plus vers ses rêves les plus fous. Il irait au Nouveau Monde, partirait à l'aventure et verrait de ses propres yeux les Sauvages du Canada.»
Monsieur Olivier relate le destin unique de sieur Olivier Le Tardif, qui a voué sa vie aux premiers Canadiens venus s'établir en Nouvelle-France. En plus d'être un ami des Sauvages, il a été tour à tour secrétaire et interprète de Champlain, procureur de la Nouvelle-France, seigneur de la Côte de Beaupré et fondateur de Château-Richer. Marc-André Tardif, descendant direct de ce héros méconnu, livre un récit captivant et touchant, inspiré de nombreux documents d'archives et de notices biographiques.
«Pour moi, le vrai roman historique ne peut qu'enrichir l'Histoire. C'est le cas avec l'ouvrage de Marc-André Tardif. Sans lui, Olivier Le Tardif ne serait qu'une personnalité parmi tant d'autres du xviie siècle.»
Jacques Lacoursière, extrait de la préface.
Originaire de la Beauce, Marc-André Tardif se consacre maintenant à l'écriture. Détenteur d'un cours classique (baccalauréat ès arts) qu'il a obtenu à Gatineau et d'une licence universitaire en théologie, il a fait carrière dans l'enseignement. Il a collaboré une dizaine d'années à la revue Vie liturgique de l'archidiocèse de Québec et au bulletin diocésain de Hull. Il est le président fondateur de l'Association des familles Tardif d'Amérique, fondée en 1989. Il dirige leur journal, Le Tardiffusion. -
«Roland gigota aussi longtemps qu'il le put, mais rapidement ses jambes devinrent molles et il sentit le besoin de s'asseoir. Il quitta le plancher de danse en sueur, essoufflé, satisfait. Ces dix minutes de délectation, Roland les paya chèrement car il fut torpide le reste de la noce. Elles valaient cependant leur pesant d'or, puisqu'il avait été heureux. »
En 1978, sans raison apparente, Roland s'effondre dans son salon. Cette chute inopinée, qui n'est que le début de la manifestation d'une tumeur au cerveau, bouleverse le cours de son existence. Malgré ses appréhensions, il refuse de se laisser abattre car, à trente ans, alors qu'on croit avoir la vie devant soi, la seule idée de trépasser est odieuse, inadmissible.
Nicolas Bertrand parvient à traiter ce sujet grave avec une certaine dérision grâce au côté ludique de son écriture au style très british. Mais surtout, avec Déjà, c'est à une expérience profondément humaine qu'il convie le lecteur.
Nicolas Bertrand est né à Montréal en 1977. Diplômé de l'Université de Montréal en philosophie, il a enseigné cette discipline durant quelques années au collège Montmorency, à Laval. Déjà est son premier roman. -
Après une année passée à Montréal et un arrêt à Paris, Barthélémy Courmont était prêt à rentrer à Taiwan. Pour s'y rendre, il a pris le temps de savourer les plaisirs du voyage en transformant ce demi-tour du monde en une longue ballade. Sous ses pieds défilent une quinzaine de pays dans deux mondes qu'aucune mer ne sépare mais que tout semble opposer: l'Europe et l'Asie.
Avant Eden, fruit de son périple de trois mois, offre des instantanés impressionnistes qui rendent bien l'atmosphère de chacune des villes visitées. Si le commentaire est personnel, le professeur de science politique n'est jamais loin dans cette irrésistible invitation au voyage.
«Mostar est l'un des lieux les plus touchants de toute l'Europe, et certainement l'un des plus beaux de tous les Balkans. Mais si on y vient pour admirer le pont et la vieille ville qui se reconstruit peu à peu, avec méthode et en s'assurant de ne pas dénaturer le site, c'est surtout la tête pleine de témoignages aussi poignants que celui de Miran qu'on en repart.»
Né en France en 1974 et aujourd'hui basé en Corée du Sud, Barthélémy Courmont est professeur de science politique. Sa carrière et ses nombreux voyages l'ont mené aux quatre coins du monde. Il a enseigné à l'Université du Québec à Montréal. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont La Tentation de l'Orient publié au Septentrion en 2010. -
Dean Louder voue une véritable passion à la Franco-Amérique et n'a de cesse d'en explorer les contrées avec sa petite fourgonnette transformée en campeur. Au cours des dernières années, il a raconté sur son blogue plusieurs de ses voyages. Ce géographe d'origine américaine, mais Québécois d'adoption et de coeur, offre ici le meilleur de ses pérégrinations en huit itinéraires qui sont autant de rencontres avec des Acadiens, des francophones du Canada et des États-Unis, des Cadiens, des Créoles et, bien sûr, quelques Québécois croisés sur son chemin.
«Dans sa petite maison en bois rond, Charlot Pashia a sorti son violon et m'a joué des airs de chez lui qui étaient aussi, sans qu'il le sache, ceux du Québec, de l'Acadie et de la Louisiane. Son épouse, Anna, m'a offert de l'eau fraîche puisée à la pompe, car il n'y avait pas encore d'eau courante dans la maison.»
Dean Louder est né en Utah. Après avoir obtenu son doctorat de l'Université de Washington et grâce à sa connaissance de la langue de Molière, il est recruté par l'Université Laval où il enseignera la géographie durant de nombreuses années. C'est à partir de Québec, à la fin des années 1970, qu'il a commencé à explorer la plupart des îles de l'Archipel francophone d'Amérique. À la retraite depuis 2003, sa cadence n'a pas diminué. -
Bastien Salamandre, jeune journaliste français, est envoyé à New York pour interviewer Caïn Shoeshine, un cinéaste indépendant aussi dangereux que fascinant. Lorsqu'il parvient à le rencontrer, c'est pour tomber dans une sorte de chaos, une tanière d'ogre remplie de femmes et d'alcool, mais surtout, imprégnée du mystère de la création, avec ses secrets et ses terreurs gravés sur pellicule.
Claire Legendre est originaire de Nice en France. Elle a vécu à Rome et à Prague avant de s'établir à Montréal où elle est professeure de création littéraire à l'Université de Montréal depuis 2011. Elle a publié une dizaine de livres, de l'autofiction au roman noir, dont Viande, Vérité et amour, La méthode Stanislavski, L'écorchée vive et Le nénuphar et l'araignée. Making-of est son premier roman, déjà paru en France en 1998. -
Sous la forme d'une série d'entrevues, qui devient rapidement une quête personnelle, le narrateur de Splendeurs et misères de l'homme occidental cherche à comprendre pourquoi les hommes de plus de cinquante ans qui l'entourent, mariés et pères de famille, se sont sentis, avec les années, dépossédés de leur territoire intime au point d'avoir peur de leur femme. Le sujet est certes provocateur, mais il faut aussi voir ce roman comme étant une réflexion sensible sur le couple et le temps qui passe.
Pierre Gobeil est né en 1953. Après des études littéraires, il a publié plusieurs romans, dont La Mort de Marlon Brando et Dessins et cartes du territoire, pour lequel il a reçu le Grand Prix du livre de Montréal en 1993. Après L'Hiver à Cape Cod, Splendeurs et misères de l'homme occidental est son deuxième livre à paraître dans la collection Hamac. -
Réagissant aux propositions culturelles qu'elle croise, réfléchissant aux choix qu'elle fait, mais aussi aux aléas de son parcours, Catherine Voyer-Léger offre de courts textes où l'intime est fait d'expériences partagées. Explorant des sujets comme le rapport au corps, la puissance du théâtre ou les différents visages du désir, la chroniqueuse visite Port-au-Prince ou évoque son enfance, toujours dans l'espoir de développer une réflexion sensible sur son monde. Ce livre est le témoin d'une pensée foisonnante et éclatée: l'auteure revendique des chemins de désir qui naissent au milieu du désordre de toute vie en mouvement.
«Je revenais à la maison heurtée. Usual suspect: on ne voulait pas jouer avec moi. On ne me prenait pas dans les équipes de sport. On riait de mes goûts. On riait de mon linge qui ne ressemblait à rien ni personne. On me trouvait grosse. On me trouvait laide. On riait de mon lunch. [...] Histoire, au moins, d'avoir des desserts comme tout le monde, j'ai milité pour les gâteaux Vachon. J'ai fini par gagner. Je confirme qu'avoir des gâteaux Vachon dans son lunch ne change rien pour se faire des amis...»
Catherine Voyer-Léger a publié le recueil de chroniques Détails et dédales (Hamac) et l'essai Métier critique (Septentrion). Elle collabore à plusieurs périodiques et projets collectifs et tient une chronique mensuelle au Journal de Montréal. Elle poursuit un projet d'écriture en ligne baptisé corps dedans/dehors (dedans-dehors.ca). -
Un lac, situé dans une région isolée. Sur son rivage, dans la forêt environnante, à même son coeur liquide évoluent des êtres préoccupés, tourmentés, esseulés, tous attirés par ce plan d'eau. Parmi eux, une jeune femme endeuillée, des familles dissimulant un drame, un homme hanté par sa possible paternité, un enfant rêveur, des créatures évanescentes... Certains trouvent en ce lieu un soulagement, un exutoire ; d'autres y disparaissent, découvrant ainsi une façon de fuir leur mal-être. Invariablement, le lac agit en tant que révélateur de la psyché, de la quête de ces personnages fugitifs, rêveurs et mélancoliques.
Marie-Claude Lapalme vit à Sherbrooke, où elle enseigne la littérature et le cinéma. Elle a publié des nouvelles et de la poésie dans diverses revues. Le bleu des rives est son premier livre. -
Vivre et survivre a montreal au 21e siecle
Neveu Stephanie
- Hamac
- Hamac-Carnets
- 11 Octobre 2016
- 9782896649976
Qui a besoin d'un guide de politesse? Pas vous. Mais peut-être votre voisine bruyante, votre collègue envahissant ou cet usager du métro qui prend beaucoup de place. Parce que ce n'est jamais nous qui manquons de savoir-vivre. À moins que...
Stéphanie Neveu, Montréalaise de naissance, et Laurent Turcot, originaire de Québec, s'amusent à décortiquer avec humour une journée typique dans la métropole québécoise. Cette compilation irrévérencieuse des manières de vivre et d'agir pourrait bien faire mouche.
«Basé sur de réelles anecdotes de l'entourage des auteurs, Vivre et survivre à Montréal au 21e siècle vous fera rire, certes, mais vous remplira aussi de fierté. Parce qu'aussi malcommode qu'elle peut parfois paraitre, Montréal, c'est notre ville à nous et nous ne l'échangerions pour rien au monde.»
- Extrait de la préface d'Alexandre Taillefer
Diplômée en communications profil journalisme à l'UQAM, Stéphanie Neveu a touché à tout, que ce soit dans l'édition, les relations de presse, la chronique musicale et les télécommunications. Longtemps, elle a tenu un blogue sous le nom de Fanny Ardente, mais, à la rencontre de Laurent, sa folle vie onirique a basculé dans la vie rêvée des gens heureux.
Laurent Turcot est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire des loisirs et des divertissements. Professeur en histoire à l'UQTR, il a été consultant historique sur le jeu d'Ubisoft Assassin's Creed Unity qui se déroule à Paris pendant la Révolution française. -
Anaïs et Janvier s'aiment depuis l'enfance. Ils grandissent auprès de Noëlla, la tante de Janvier. Dans la Basse-Ville de Québec, près de la rivière Saint-Charles, entourés de livres et de chansons, ils sont à l'abri de tout, sauf des coeurs nénuphars. Comme la Chloé de Boris Vian, Janvier est malade et Anaïs est terrorisée. Obsédée par la mort qui guette, elle pousse tout croche. Alors que toutes les filles de son âge font des bébés, elle écrit des romans et s'invente une histoire où son ami ne mourra pas. Quand le coeur de Janvier s'arrête de battre, qu'il n'y a plus nulle part où se protéger de l'arrachement, Anaïs s'enfuit. Des rues de Québec à la campagne française, elle fugue, rapièce son coeur, tombe amoureuse et se fait croire que tout va bien, jusqu'à ce que la musique la rattrape.
Valérie Forgues écrit de la fiction et de la poésie. Formée à l'Université Laval en création littéraire et théâtre et détentrice d'une maîtrise en études littéraires, elle travaille à la bibliothèque de la Maison de la littérature. Son dernier recueil, Une robe pour la chasse, a été publié au Lézard amoureux en 2015. -
Voici une pièce de théâtre qui trace les contours d'une personnalité hors norme de l'histoire montréalaise, celle de Camillien Houde, qui fût maire de la ville pendant près de vingt ans. Personnalité tour à tour fanfaronne et tragique, Houde a laissé une marque indélébile sur la métropole francophone d'Amérique. Il représente la première génération d'hommes et de femmes issus des classes laborieuses qui ont réussi à se hisser aux plus hautes magistratures, apportant une sensibilité à la politique québécoise qui sera déterminante pour la suite de l'histoire, une affirmation tranquille que la joute ne peut plus et ne doit plus se dérouler dans des cénacles restreints. Personnage contesté et contestable, incarnation des nombreux déchirements qui caractérisent la mentalité canadienne-française, figure polarisante s'il en fût, Houde représente une facette importante de ce qu'a été, et demeure à certains égards, le récit politique montréalais et québécois.
Alexis Martin est né à Montréal en 1964. Formé au conservatoire d'art dramatique et au département de philosophie de l'Université de Montréal, il a écrit plus de vingt-cinq pièces de théâtre et joué pendant près de trente ans sur les scènes montréalaises, au Québec et à l'étranger, en plus d'oeuvrer au cinéma et à la télévision comme acteur et scénariste. Il est codirecteur du Nouveau Théâtre Expérimental. -
Martel en tête met en scène la quête d'amour, de liberté et de dignité que poursuit inlassablement, voire obsessivement, une femme à qui la vie a tout refusé dès la naissance et qui, à son tour, finit par tout refuser. Cette femme sans réelle identité vivra néanmoins un destin hors de l'ordinaire qu'elle assumera impitoyablement jusqu'au bout, celui de la folie, tantôt douce, tantôt meurtrière. Un roman certes dur, cru et sans concession, mais touchant dans sa vérité criante.
Trente-deux ans. J'ai mis ma plus belle robe. Il fait beau. C'est l'été. Tout le monde de la Terre s'est réuni dans un grand jardin fleuri. Ils n'attendent que moi. On a dressé un buffet qui donne sur l'infini. Le champagne est prêt à couler à flots dans les coupes. À mon arrivée, il est prévu qu'une musique jouera en mon honneur pour ouvrir le bal. Je danserai comme une libellule. Tous les yeux seront rivés sur moi. Je serai le centre de l'univers. Tous seront à mes pieds pour me cajoler. Une fois que je serai là, je ne dépendrai plus de personne. Je serai libre. Je pourrai faire ce que je veux. Courir dans les champs, cueillir des fleurs et tuer des animaux.
Éric Simard oeuvre dans le milieu littéraire depuis plus de 25 ans. Il est à la fois éditeur, libraire et auteur. Outre Martel en tête, il a trois autres publications à son actif: Le Mouvement naturel des choses, Cher Émile et Être. -
Lorsqu'il apprend que Kikou, son ex petite amie, va mourir d'un cancer, la vie d'un jeune toxicomane est bouleversée jusqu'à son essence. Prisonnier d'un sentiment d'impuissance qu'il sublime en pulsions violentes et en culpabilité, le narrateur cherche à recoller les morceaux de son histoire, à partir de sa rencontre avec Kikou, en passant par leur vie commune dans un triangle amoureux jusqu'au désagrégement de leur histoire. Roman du ressenti, Nouveau système explore les thèmes du deuil et de la violence en nous lançant dans une montagne russe d'émotions à la fois magnifiques et douloureuses. Cette écriture de la relation cherche à colorer les moments sombres et insipides et à débusquer la beauté dans le quotidien.
«Le trafic était triste. Il faisait complètement noir. Des voitures, dans tous les sens, circulaient comme des particules dans un accélérateur. On aurait dit que la soirée était sur fast-forward. J'ai traversé au parc Lafontaine, pour m'asseoir sur un banc. Je me sentais si seul. Je regardais l'hôpital. Kikou était de l'autre côté du mur. Elle n'était plus une danseuse ce soir-là. Elle était une manifestation d'amour que la situation venait de sacraliser.»
Né en 1984 au Nouveau-Brunswick, Daniel Leblanc-Poirier est écrivain et auteur-compositeur. Il a publié trois recueils de poésie qui lui ont valu divers prix littéraires, dont le prix Félix-Leclerc de la poésie et le prix Zénob-Jean-Lafrenière du festival international de la poésie de Trois-Rivières. Son premier roman, Le cinquième corridor, a été finaliste au prix Antonine-Maillet ainsi qu'au prix Champlain. En marge des arts, il est technicien en génie civil.