Editions Ouest-France
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La grande époque de la marine à voile
Jean Meyer, Martine Acerra
- Editions Ouest-France
- 13 Janvier 2011
- 9782737352089
Lieu géométrique d'un prodigieux mélange de traditions et d'innovations, la navigation à voile, qu'elle soit de guerre ou de commerce, connaît son apogée du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Hommes et vaisseaux, en lutte perpétuelle avec les éléments, assurent à l'Europe maritime la maîtrise incontestée du globe.
De recrutement varié, les matelots vivent, souffrent, meurent - souvent plus d'épidémies que de mort au combat - sur ces élégants et puissants voiliers que sont les vaisseaux de ligne ou sur les lourds navires de commerce chargés de denrées précieuses et convoitées. Armateurs, capitaines marchands et officiers de vaisseaux, de mieux en mieux formés à leur métier, lancent leurs navires sur les mers du globe à la recherche de nouvelles routes commerciales et de nouveaux points d'appui stratégiques. Ainsi, la marine à voile a, par son poids économique, le perfectionnement de ses techniques et la rigueur de sa gestion, participé à la formation de la civilisation contemporaine. -
L'expansion viking vers l'ouest est un phénomène qui, à partir de la fin du VIIIe siècle, a marqué l'ensemble du monde occidental, et particulièrement les pays celtiques. L'Écosse et ses îles, l'Irlande, le pays de Galles et la Cornouailles, et la Bretagne ont connu des fortunes diverses face aux expéditions et à la colonisation scandinaves.
Jean Renaud en retrace l'histoire, s'attachant à chacun des pays concernés. Mais il montre également que les Vikings n'ont pas laissé que des ruines derrière eux : ils ont exercé une influence bénéfique sur ces sociétés qu'ils dynamisaient. Les Celtes, tout comme les Scandinaves, ont en réalité, tiré profit des rapports parfois très étroits qu'ils entretenaient bon gré, mal gré.
Cet ouvrage met ainsi en valeur les liens historiques et culturels qui existent entre les mondes scandinave et celtique. -
Histoire des 14 juillet : 1789-1919
Jean-Pierre Bois
- Editions Ouest-France
- 10 Janvier 2011
- 9782737352041
De la prise de la Bastille au défilé de la Victoire, cent trente années ont été nécessaires pour accorder la France avec la date du 14 juillet. Les empereurs préfèrent leur 15 août, les Bourbons restaurent la Saint-Louis, la seconde République essaye un 4 mai consensuel : en vain. La grande date survit dans les mémoires.
En 1880, le 14 juillet est décrété fête nationale par les Républicains vainqueurs mais il faut pourtant attendre jusqu'à la Grande Guerre pour que la fête du régime devienne la fête de la France. Elle n'est plus contestée, elle est désormais revendiquée. -
La cour de France à la fin du XVIe siècle était un milieu très vivant qui plongeait ses racines dans une large partie de la société et se confondait avec le gouvernement du royaume. Comme l'Etat ne disposait pas alors d'une administration pour faire exécuter ses volontés, le roi devait s'appuyer sur des fidélités et les cultiver. Les guerres de religion qui créaient un climat de violence et le développement d'une civilisation baroque, caractérisée par l'outrance, expliquent bien des traits de ce milieu humain. La vision qu'en a eue la postérité a été déformée par la littérature de polémique, émanant aussi bien des huguenots que des ligueurs. Il en a été de même que la personnalité de Henri III, bien différente de celle que lui prête la légende.
C'est un milieu humain d'une grande originalité, haut en couleurs et en contrastes, qui est restitué ici. -
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S'appuyant sur les meilleures références historiques, mais aussi sur le personnage lui-même à travers sa correspondance et son testament politique, également sur les témoignages que nous avons de lui, Pierre Castagnos évoque la vision des questions maritimes, en terme de paix comme en temps de guerre, du cardinal de Richelieu. Vision personnelle, mais qui se situe également dans le mouvement général de son ministère.
L'auteur traite aussi bien des problèmes d'organisation et d'administration dans les domaines civil et militaire que de l'expansion outre-mer et des conflits en Europe et hors de l'Europe.
Cet ouvrage n'est donc pas une nouvelle biographie du grand ministre que fut le cardinal de Richelieu, pas davantage une nouvelle histoire de la marine à son époque, mais un portrait, à partir d'un thème précis, d'un des hommes d'Etat français les plus remarquables. -
Pendant tout le IXe siècle, les Vikings assaillirent l'Europe et la mirent à feu et à sang. En Normandie, leurs incursions répétées aboutirent à une colonisation des terres que leur concéda, en 911, le roi Charles le Simple par le traité de Saint-Clair-sur-Epte : Rollon, personnage énigmatique, en devenait le premier duc.
Cet ouvrage est une évocation claire et circonstancée des événements, depuis les premiers raids jusqu'aux débuts du duché ; il présente, de façon détaillée, ce qui subsiste de la venue des Vikings. Cette indispensable synthèse permet d'apprécier à sa juste valeur le passé scandinave de la Normandie. -
Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime
Georges Minois
- Editions Ouest-France
- 10 Janvier 2011
- 9782737352065
Dans la société d'Ancien Régime, le clergé « régulier » - moines, religieux, religieuses - reste relativement méconnu, hommes et femmes retranchés dans leurs monastères ou leur couvents, coupé de la réalité... Cette étude, loin des idées reçues, démontre que la vie quotidienne de ces moines et religieuses est bien ancrée dans la société civile environnante. La richesse des archives des maisons religieuses bretonnes permet de se faire une idée plus concrète des liens qui unissaient religieux et civils : la prédication, l'enseignement, les soins hospitaliers, la prise en charge des « pêcheresses »... Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, les difficultés s'amoncellent pour cet ordre : disparition des vieux ordres médiévaux, rapports étroits avec la noblesse qui le desserve, problèmes matériels, difficultés de recrutement, scandales moraux... À la veille de la révolution, beaucoup de ces maisons sont mûres pour la sécularisation. La Bretagne en comptait plus de 300, une trentaine d'entre elles servent d'appui pour cette étude qui permet de bien saisir cette évolution et de décrire le milieu socio-économique et culturel dans lequel elle se déroule.
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La naissance des villes, les grandes ville rurales, les voies romaines et leurs bornes militaires, les fortifications, les statues de divinités, les mosaïques, les monnaies isolées ou en "trésor", les superbes inscriptions visibles dans les musées, les légendes véhiculées par la tradition orale puis les vies de saints... tels sont les grands domaines qui viennent à l'esprit lorsqu'on évoque la période romaine en Bretagne armorique. C'est aussi l'installation des premiers contingents de Bretons chargés par les empereurs de revivifier une région atteinte par les crises du IIIe siècle.
L'archéologie fait progresser chaque jour nos connaissances et il reste encore beaucoup de découvertes et de surprises à enregistrer. -
La préhistoire du Poitou
Roger Joussaume, Jean-pierre Pautreau
- Editions Ouest-France
- 7 Janvier 2011
- 9782737351921
Roger Joussaume et Jean-Pierre Pautreau présentent dans ce volume une synthèse des connaissances sur la préhistoire et la protohistoire en Poitou-Aunis. Ils se réfèrent nécessairement à des études déjà anciennes dont on sait l'importance. Toutefois l'intérêt essentiel réside dans la diffusion des résultats des fouilles récentes effectuées avec des moyens plus appropriés et des méthodes modernes. Certaines découvertes parfois encore peu connues ne manqueront pas d'étonner également le lecteur. Citons entre autres les recherches pratiquées à Quincay sur les origines du Paléolithique supérieur, la mise au jour de la frise sculptée d'Angles-sur-Anglin, ou des gravures de La Marche ou, pour les périodes plus récentes, la fouille des nécropoles de Bougon et de Benon, des sites d'Antran et du Camp Allaric ou l'exhumation de la roue de char de Coulon.
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Seigneurs et paysans en france, 1600-1793
Jean Gallet
- Editions Ouest-France
- 10 Janvier 2011
- 9782737351990
Été 1789. Dans la cour d'un château, des paysans allument un feu. Ils ont pillé le château, ils ont découvert les parchemins où sont énumérés les droits du seigneur. Pour supprimer toutes traces de ces droits, ils lacèrent les parchemins, les déchirent et les jettent dans les flammes. Ils dansent autour de ce feu de joie. Si la fureur les prend, ils peuvent brûler le château. Des seigneurs s'enfuient. C'est la fin de la féodalité.
La féodalité politique et militaire, l'État l'avait anéantie depuis longtemps. Mais en 1600, restait, sous le nom de « féodalité », un régime seigneurial qui réglait les relations entre les seigneurs et les paysans. Des statuts particuliers pour les personnes, des conditions juridiques variées pour les terres. Des pouvoirs, des monopoles, des prééminences, des interdictions, des contraintes, des corvées et des redevances. Un encadrement aussi, et des relations sociales : des fidélités, des protections ou, à l'inverse, des oppressions et des antagonismes.
Vers 1600, cette « féodalité » avait encore des traits bien originaux. Ensuite, sous le coup des mutations politiques, économiques, sociales et intellectuelles, elle s'est transformée. Qu'est-elle devenue quand éclate la Révolution ? Une institution toujours bien vivante ? Ou au contraire, une institution sans force et sans réelle importance dans la vie quotidienne des paysans ? Ou bien encore, une institution vivante mais condamnée par l'évolution de la société ? -
Seigneurs et paysans bretons du Moyen Age à la révolution
Jean Gallet
- Editions Ouest-France
- 13 Janvier 2011
- 9782737352164
« Le faucon a étranglé la poule,
la paysanne a tué le comte...
le comte tué, on a opprimé le peuple... »
« À cause d'une poule et d'un faucon, la Bretagne est en feu, en sang et en deuil ! »
Les paysans bretons qui, au son d'une bombarde, entonnaient cette rengaine savaient aussi chanter l'amour de leurs seigneurs, dont la mémoire collective à conservé le souvenir. Mais ce souvenir populaire a pris des formes bien différentes, et ce contraste étonnant a poussé l'historien à compulser les chartriers seigneuriaux pour comprendre la situation des paysans bretons face à leurs maîtres.