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FeniXX réédition numérique (France-Empire)
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Les grandes évasions de la Seconde guerre mondiale
Andre Besson
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 26 Décembre 2017
- 9782402579537
Juin 1940. Jamais encore durant son histoire la France n'a connu une telle épreuve. En un mois, près de cent mille de ses soldats sont morts au cours de combats acharnés. L'armée allemande vient de faire deux millions de prisonniers ! Jamais autant de Français n'ont subi l'humiliation de la défaite et celle de la captivité outre-Rhin. Nul n'imagine alors que ces hommes valeureux vont croupir pendant cinq ans dans les oflags et les stalags du IIIe Reich. Si la majorité des vaincus n'aura pas l'opportunité, la volonté ou la chance de s'enfuir des camps nazis, ils seront cependant soixante-dix mille à tenter de s'évader avec plus ou moins de succès. Parmi les évasions les plus célèbres rapportées dans cet ouvrage figurent celle du général d'armée Henri Giraud et celle du futur président de la République François Mitterrand. Mais l'auteur a surtout privilégié les récits d'évadés anonymes dont les aventures dépassent l'imagination. Ces héros modestes mais hors du commun, narrateurs de leur propre histoire, n'hésitèrent pas à braver tous les dangers pour recouvrer la liberté. Leurs exploits extraordinaires méritaient d'être sauvés de l'oubli. L'intérêt de cet ouvrage est soutenu par le talent de conteur d'André Besson. Il parvient, à partir de ses nombreuses enquêtes historiques, à brosser, soixante ans après les événements, une fresque de la captivité pleine de passion, d'émotion, de dignité, mais aussi de fraternité.
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Faut-il abandonner l'Indochine ?
Andre-Francois Mercier
- FeniXX réédition numérique (Éditions France-Empire)
- 24 Novembre 2017
- 9782402529501
La mission évoquée dans ce livre a été accomplie en Indochine, au cours de la dernière campagne d'hiver, par quatre députés appartenant à des groupes politiques différents, mais tous membres de la sous-commission de l'Assemblée nationale, chargée de contrôler l'emploi des crédits militaires.
À l'issue de leur voyage, les quatre parlementaires ont élaboré en commun un rapport de plus de 500 pages, traitant l'ensemble des problèmes politique et militaire indochinois.
Le rapport n'a pas été rendu public.
Toutefois, les recommandations qu'il contenait en guise de conclusion, ont inspiré - depuis un an - la politique du gouvernement à l'égard des États associés.
Il importe peu de connaître l'étiquette politique d'André-François Mercier.
En Indochine, son comportement - comme celui de ses collègues - n'a pas été celui d'un partisan : seulement inspiré par l'intérêt national, il a rapporté des impressions qui, recueillies dans le présent ouvrage, constituent le plus brûlant et le plus actuel des témoignages vécus.
À la question posée : faut-il abandonner l'Indochine ? André-François Mercier fournit la seule réponse possible, et les documents qu'il a rassemblés donnent un singulier relief à cette réponse. -
Quand la France était occupée...
Albert Chambon
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402581691
La citation publiée en annexe à ce livre et par laquelle le Général de Gaulle, en 1945, nommait Albert CHAMBON dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, confère, à ce témoignage un caractère indiscutable d'authenticité. C'est, en effet, un témoignage que, cinquante ans plus tard, Albert CHAMBON, devenu Ambassadeur de France, veut faire entendre. Pour lui trop de mythes, de légendes et de tabous ont fleuri depuis 1945 sur l'Occupation, le Gouvernement Pétain, la France combattante, la Résistance et la Déportation. Il ne faillira pas, nous dit-il, au « devoir de vérité » envers ceux qui sont morts pour la libération de leur pays. Cet ancien résistant s'attache, par ailleurs, dans un langage à la fois clair, concis et percutant, à répondre d'une manière précise et objective aux principales questions que la plupart des Français se posent encore sur cette période tragique de notre histoire, en dépit de l'abondante floraison de livres publiés, depuis cinquante ans, sur ces divers sujets.
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La Sainte guillotine
Bruno Cortequisse
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402581738
Objet-symbole, objet-fétiche, objet mythique de la Révolution française, la guillotine a servi de décor quotidien à la période sans doute la plus dramatique - et la plus exaltante - de l'histoire de France. Entourée d'un véritable culte, auréolée d'une adoration et d'une crainte quasi religieuses, elle a fait retentir le chic de son couperet à toutes les grandes heures de cette révolution dont elle est née et dont elle est devenue l'emblème ensanglanté. Louis XVI, Marie-Antoinette, Charlotte Corday, Hébert, Danton, Robespierre, Fouquier-Tinville, tant d'autres encore sont venus jusqu'à elle interpréter le dernier acte de leurs existences tumultueuses. Jamais, peut-être, aucun ouvrage n'avait permis de « vivre » avec autant de précision, de sincérité et de rigueur les ultimes moments des principaux acteurs de la grande révolution, dans leur marche vers l'échafaud. On pénètre dans l'enfer des prisons de la Terreur, on prend place sur les gradins de la salle du Tribunal révolutionnaire, on monte dans les charrettes fatales, on traverse la foule haineuse des tricoteuses et des tape-dur, enfin on gravit, marche après marche, l'escalier du « rasoir national » dressé en permanence sur la place de la Révolution. Les figures dominantes de ce vaste cauchemar côtoient sans cesse les seconds rôles, acteurs, complices ou victimes, coupables ou innocents, d'une tragédie qui les dépassait et qui les a, un à un, engloutis. Il était bon qu'un ouvrage rendît à la Révolution toute sa dimension humaine. S'il est vrai que le sang de l'Histoire sèche vite, « La Sainte Guillotine » nous rappelle justement que ce sont avant tout les hommes qui la font, des hommes qui ont été heureux, qui ont aimé, souffert et qui, s'ils n'ont pas toujours su bien vivre, ont su, du moins pour la plupart d'entre eux, bien mourir.
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Lyon et Nantes contre la Terreur
Mireille Brunet
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Lire la Révolution
- 25 Juin 2018
- 9782402581868
1793 est l'année terrible de la Révolution : Louis XVI guillotiné, les Girondins éliminés, la Terreur à l'ordre du jour. Les provinces refusent de s'incliner devant les Jacobins de Paris et la tyrannie des Représentants du peuple. L'insurrection fédéraliste est inévitable. Elle se terminera par la plus effroyable des répressions. Même quand Robespierre sera tombé et que la Convention fera marche arrière, les survivants n'oseront pas se croire à l'abri : Nantes après Carrier, Lyon après Dubois-Crancé et Fouché, ne sont plus que des villes fantômes. Ce volume rassemble des témoignages accablants sur les horreurs commises dans ces deux villes. Le siège de Lyon est raconté par un officier proche du général Précy, en un récit animé par la colère, publié à Lausanne en 1795. Pour évoquer les noyades de Nantes, aucun document ne pouvait être plus éloquent que les comptes rendus du procès de Carrier et de ses complices, où les témoins viennent révéler en tremblant la vérité sur les massacres. D'autres textes complètent ce dossier afin de multiplier les points de vue : des chansons lyonnaises contre les Jacobins, pleines de verve populaire et sarcastique - l'une d'elles est écrite dans le patois des « gones » ; des anecdotes rapportées au XIXe siècle par des Nantais - dont l'étonnant docteur Guépin - et qui montrent combien sont lentes à se refermer les plaies ouvertes par la Terreur.
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Alexandre III et la France
Paul Mourousy
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402581998
Tout le monde connaît l'Alliance Franco-Russe de 1891, qui ne connaît pas la célèbre histoire de l'emprunt russe, qui donc ignore le fameux pont Alexandre III qui enjambe la Seine après cette majestueuse perspective de l'Hôtel des Invalides et conduit voitures et piétons entre le Petit et le Grand-Palais d'où l'on atteint l'avenue des Champs-Élysées puis l'avenue de Marigny ? Mais sait-on assez qui fut cet avant-dernier Empereur de Russie ? Alexandre III monte sur le trône des Romanoff après l'assassinat de son père Alexandre II en 1881. Treize ans de règne - car il meurt avant l'âge de cinquante ans en 1894 au Palais de Livadia en Crimée - ont suffi pour orienter la politique de l'empire russe dans une direction toute différente de celle de ses prédécesseurs et lui donner une dimension, un prestige qui le caractériseront tel le maître de l'équilibre européen durant la fin du XIXe siècle. Méconnu, comme beaucoup de personnages de l'histoire dont la moralité et la sobriété ne peuvent se prêter à des scandales ou des énigmes, il fut pourtant depuis sa lointaine Russie un grand ami de la France et favorisa tous les échanges possibles entre les deux pays.
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Jean Bichelonne
Guy Sabin
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 17 Septembre 2021
- 9782307523659
Les nombreux livres historiques parus sur l'Occupation de la France par les Allemands, ont surtout mis en relief la dureté des diktats allemands, le courage de la Résistance clandestine, et l'action des hommes politiques au pouvoir, sommés par les autorités allemandes de collaborer. Cependant, la situation de notre production industrielle, arrêtée durant deux mois après l'armistice du 22 juin 1940, conduisant à une asphyxie de l'économie, qui rendait précaire la vie de la population, puis la mise en place d'une organisation économique nouvelle, pour lui rendre une vitalité d'abord chétive, n'ont fait l'objet que d'indications superficielles et peu détaillées. Quelques-uns, qui ont vécu cette période difficile, ont pensé qu'il fallait faire connaître les services qu'ont rendus aux Français des hommes totalement apolitiques. Ces hommes, qui ont assumé la tâche de les nourrir, de les vêtir, malgré les constants prélèvements allemands, qui ont empêché l'industrie de sombrer, soit dans les affaires privées, soit dans l'administration, se sont groupés pour constituer une Résistance efficace. Le plus connu de ces apolitiques, fut Jean Bichelonne qui, avec d'autres personnalités, mit en place ce système économique nettement nouveau, qui améliora la vie de nos compatriotes. Le déclin de notre industrie fut stoppé. En outre, Jean Bichelonne mobilisa les meilleurs cerveaux, pour des études économiques approfondies, en vue d'assurer le renouveau industriel de la France après-guerre. Ces études ne furent jamais diffusées. Ce document en révèle la teneur, fait connaître des témoignages sur ses intentions, des confidences à ses amis, et ce que fit la Résistance clandestine au sein des ministères dont il avait la charge : la Production industrielle et les Communications. Ce livre est une contribution inédite à l'histoire économique de notre pays. Guy Sabin en a assuré la rédaction, avec le concours de Roger Gaillochet, Gérard Pinot, Wladimir Tiraspolsky et Jacques Wetzel.
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Boutin Vincent-Yves, Colonel d'Empire
Frederic Meyer
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 23 Avril 2021
- 9782307554301
Le nom du colonel Vincent-Yves Boutin est associé à l'origine du débarquement des troupes françaises près d'Alger, en 1830, et d'une présence qui devait durer 130 ans. Cet homme, extrêmement courageux, compétent et loyal sut, dans la mission dont Napoléon l'avait chargé en 1808, comprendre le caractère profond des Algériens, pour lesquels il éprouva de l'amitié. Investi d'une autre mission, deux années plus tard, au Moyen-Orient, en Syrie et en Égypte, il y rencontra Lady Hester Stanhope, nièce de William Pitt, qui fut fort éprise de l'officier français et le prouva, par la suite, de façon spectaculaire. Ce livre a pour ambition de faire revivre le personnage méconnu et aventureux qu'était le colonel Boutin, au travers d'une reconstitution - historiquement exacte - de la vie et des moeurs quotidiennes dans ces pays au début du XIXe siècle.
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Des vélos plein la tête
Bernard Degioanni
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582094
Aimez-vous Victor Hugo ? Avant que vous n'ayez eu le temps de répondre, votre interlocuteur chinois ajoute : - Moi, je l'adore. « Les Misérables », quel merveilleux livre révolutionnaire. Balzac, Stendhal, quels fabuleux auteurs. « La Chartreuse de Parme », quel splendide livre d'amour. De telles affirmations ne sont pas sincères. Elles sont pourtant le seul sujet de conversation que l'officiel chinois impose à « l'ami étranger »... français, lors de leur premier contact. Quel que soit votre interlocuteur, il aimera Victor Hugo... parce que vous êtes Français. La preuve ? Les « amis italiens » ont droit, dans les mêmes circonstances, à un vibrant éloge de Marco Polo, les « amis allemands » découvrent que leurs hôtes raffolent de Goethe et les « amis britanniques » que Shakespeare a ravi plusieurs générations de Chinois. Le besoin de séduire et de convaincre l'étranger est perçu en Chine - nationalisme oblige - comme un devoir que les Chinois accomplissent sans aucun scrupule. À Shanghai, un jeune handicapé canadien qui effectuait le tour du monde en fauteuil roulant eut l'agréable surprise d'être accueilli par une vingtaine de paraplégiques chinois. Mais à peine était-il reparti que l'on vit les Chinois se lever et plier leurs fauteuils roulants. On dit les Chinois courtois et hospitaliers. Ils le sont. Mais les Occidentaux refusent d'admettre qu'ils sont aussi xénophobes et racistes. L'officiel chinois, courbé en deux pour vous saluer, le visage toujours éclairé d'un sourire, est avant tout un hypocrite. Mais il n'en est pas responsable. Le fautif, c'est le système totalitaire chinois qui, aujourd'hui encore, asservit plus d'un milliard de personnes. Car la Chine qui s'éveille, la Chine en pleine mutation, grande puissance industrielle, n'existe pas. C'est un mirage, le fruit de la propagande tendancieuse distillée par le régime communiste qui séduit les politiciens et hommes d'affaires occidentaux, prêts à tous les silences dans l'espoir de s'implanter solidement en Chine. « Des vélos plein la tête » décrit avec pugnacité et humour cette Chine où la délation est un devoir que l'on apprend à l'école maternelle. Une Chine où la liberté individuelle est bannie. Où des dizaines d'évêques et de prêtres croupissent en prison parce qu'ils n'ont pas renoncé à leur foi. Où deux millions de Tibétains et plus de vingt millions de musulmans, opprimés, pourraient, demain, devenir une véritable force d'opposition.
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Marindel, dans « Les Centurions » de Jean Lartéguy, c'est lui. Meyrieux, dans le « Manifeste du Camp N° 1 » de Jean Pouget, c'est encore lui. Et le lieutenant Granperrin dans « Le Prêtre et le Commissaire » du père Albert Stihlé, c'est toujours lui : Jean-Jacques Beucler, ancien secrétaire d'État à la Défense puis aux anciens combattants, qui nous livre aujourd'hui ses mémoires. « Il est rare, écrivait Edgar Faure, qu'un secrétaire d'État ait été un personnage de roman » : Jean-Jacques Beucler est cet exemple unique. Officier de carrière jusqu'en 1954, il participe à la campagne d'Italie, au Débarquement, puis aux campagnes de France et d'Allemagne, avant d'aller combattre en Indochine où il sera prisonnier durant quatre années. Ce sont ces expériences, et bien d'autres, que raconte ici celui qui s'illustra récemment en démasquant au coeur de l'université française un professeur du nom de Georges Boudarel, tortionnaire des prisonniers de guerre français en Indochine pour le compte du Vietminh. Reconverti dans l'industrie, Jean-Jacques Beucler s'est également attaché à développer la gestion participative, dans la lignée des propositions sociales d'une certaine tradition française. Élu maire, puis député, ministre de deux gouvernements, Jean-Jacques Beucler a placé son combat sous le signe d'une seule fidélité : la France.
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Le fameux « triangle d'or », immense région méconnue couvrant une partie de la Chine, de la Thaïlande et du Nord-Laos, fut la source la plus importante d'opium à destination du monde moderne. Ce que l'on sait moins, c'est que les Hauts Plateaux d'Indochine furent le théâtre de combats acharnés entre les unités Viet Minhs et Lao Issaraks d'une part, l'armée franco-laotienne d'autre part. Une fois passés en Chine, deux kilos d'opium valaient le prix d'une mitrailleuse lourde. Or la province des Houa Panhs, où se déroule l'action, en fournissait neuf tonnes par an. On comprend mieux, dès lors, l'acharnement des rebelles pour s'emparer de la récolte. Le colonel Bernard Moinet retrace ici les épisodes authentiques de ces combats qu'il mena comme jeune lieutenant entre 1949 et 1952. Grâce à un style direct et très vivant, on partage les épreuves, les impulsions et les réactions des jeunes hommes engagés dans une forme de guerre totale et nouvelle. Opium Rouge révèle ce que fut la guerre contre-révolutionnaire menée par une poignée d'officiers et de sous-officiers français, au coude à coude avec les Laotiens, à l'un des points essentiels de la stratégie du monde communiste ; Dien Bien Phu, au coeur de cette région, allait en confirmer l'importance capitale. Quarante plus tard, le témoignage de Bernard Moinet a gardé sa double valeur de reportage et de cri d'alarme lancé vers l'Europe, vigoureuse mise en garde contre les menaces, directes et indirectes, émanent du monde asiatique.
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Go sur Diên Biên Phu
Marcel Georges
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 4 Décembre 2020
- 9782307469285
Marc Wynt le lieutenant, « Batling Joe », Fillela, Dubois et le petit Keller, tous dispersés dans les services et les unités de l'armée en Indochine, étaient quelques-uns des volontaires qui ont sauté dans l'enfer de Diên Biên Phu, bien qu'ils ne fussent pas parachutistes. « On » avait besoin d'eux, pour aller au secours des copains submergés par les divisions viets, dans cette plaine de la haute région tonkinoise. « On » faisait appel à eux, les obscurs des mess et des bureaux, pour épauler des troupes d'élite et, malgré la trouille et les hésitations, ils s'étaient vraiment portés volontaires pour se prouver, au moins une fois dans leur vie, qu'ils étaient capables de mourir gratuitement, pour l'amitié et pour l'honneur. Ils l'ont chèrement payé dans les tranchées écrasées par des milliers d'obus, sur les pitons éclatés et engloutis sous les vagues d'assaut des soldats communistes fanatisés, sur les pistes et dans les camps de la mort viets. Cet ouvrage n'est pas un roman. C'est un récit fidèle d'événements qui peuvent sembler, aujourd'hui, inimaginables mais qui, malheureusement, sont le reflet authentique de la vie et, trop souvent, de la mort, de ceux qui, tous volontaires, ont répondu, une nuit sans lumière, au commandement : « Go sur Diên Biên Phu ! »
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Programme pour un parlement
Jacques Garello
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582148
Trois millions de chômeurs, la violence au quotidien, les scandales en cascade, la peur des immigrés, les paysages défigurés, les campagnes à l'abandon, le désordre européen, la guerre économique, la guerre tout court. Voilà ce que vivent et sentent les Français aujourd'hui. L'élection d'un nouveau Parlement peut-elle changer quelque chose ? De nouveaux élus : pour quoi faire ? Jacques Garello s'adresse aux futurs parlementaires : il est temps que vous vous donniez un programme de réformes aussi profondes qu'urgentes. Il s'adresse aussi aux électeurs : vous devez exiger la mise en oeuvre d'un tel programme. Ce programme, fruit de l'expérience professionnelle et de la réflexion scientifique, a été préparé pendant de longs mois dans le cadre de l'ALEPS (Association pour la Liberté Économique et le Progrès Social). Un grand nombre d'universitaires, de chefs d'entreprise et d'experts ont contribué à son élaboration ; on citera, par exemple, les noms de Florin et Fred Aftalion, Axel Arnoux, Renaud Brocard, Antoine Cassan, Roland Drago, Yves Durand, Jean-Pierre Estivals, Jean-Paul Gardinier, Georges Lane, Bertrand Lemennicier, Henri Lepage, Henry de Lesquen, Robert Lozada, Philippe Nemo, Bertrand Peugeot, Claude Reichman, Jean-Marc Varaut. Ils ont défini ce qui correspond aux souhaits des Français. Il appartiendra ensuite aux politiques d'exercer leur art : rendre possible ce qui est souhaitable. Mais où sont les artistes ?
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Mayotte la française
Pierre Pujo
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582186
En 1974, les Français apprenaient qu'il existait, quelque part dans l'océan Indien, une île qui demandait, envers et contre tout, à demeurer Française. Elle s'appelait Mayotte. Elle refusait l'indépendance à laquelle une France fatiguée de ses responsabilités outre-mer promettait l'archipel des Comores. Les Mahorais répétaient : "Nous voulons rester Français pour être libres." Leurs chances de l'emporter paraissaient cependant bien maigres. Ils avaient contre eux le président de la République, le gouvernement, l'O.N.U., l'O.U.A., la "conscience universelle". Ils se réclamaient du "droit à l'autodétermination" mais les démocrates patentés leur en refusaient l'usage. Par leur intelligence politique et leur obstination ils ont finalement gagné, et leur île connaît aujourd'hui un formidable développement. Se considérant comme des Français à part entière, ils demandent avec insistance le statut de département d'outre-mer, non pour bénéficier de subventions supplémentaires mais pour garantir leur sécurité politique. Au moment où l'on dresse le bilan désastreux de la décolonisation en Afrique, Mayotte est l'exemple original d'un territoire qui a refusé le prétendu "sens de l'histoire"... et s'en réjouit aujourd'hui. Pierre Pujo retrace dans son livre les multiples péripéties du combat pour Mayotte française qui a réuni des hommes de tous horizons politiques. Aussi bien l'appel pathétique des Mahorais méritait-il d'être entendu. Ils témoignaient avec force que notre pays ne se réduit pas à l'hexagone métropolitain et qu'il existe toujours, avec sa diversité ethnique et culturelle, une plus grande France.
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Le commandant a disparu
Alain Arbeille
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582285
"Il fallait dire oui ou non ! Parfois on a un an, ou un mois, pour faire ce choix. Ce jour-là, sur l'Hippolyte Arnaud, j'avais eu une seconde !" Un événement passe, un homme, une rencontre, une parole, une promesse, et le destin chavire... au vent de mer ! Les huit récits, formant la matière de ce livre, ont pour décor l'horizon dans les trente-deux aires de la rose des vents et, comme centre d'action et de mystère, un liberty-ship ou un cargo très ordinaire. L'auteur connaît bien cet univers, c'est un acteur qui se souvient. Il a navigué trente-quatre ans sur les navires qu'il décrit, il a connu les frères des marins qu'il dépeint et les a écoutés. D'intrigue presque policière, ces textes jouent tous, en quelque sorte, sur l'ironie du destin. Alain Arbeille y fait preuve d'un réel talent de conteur. Il met en place une atmosphère toujours caractéristique, ménage avec art le suspense jusqu'à un dénouement souvent à double détente, réussit en quelques pages à donner une réelle épaisseur psychologique à ses protagonistes.
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Femmes de président
Delphine Le Guay
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 26 Mars 2021
- 9782307506621
1958-1995, quatre présidents appelés par le suffrage universel à l'Élysée, mais aussi quatre femmes, devenues - du jour au lendemain - « première Dame » de France ! Yvonne de Gaulle, Claude Pompidou, Anne-Aymone Giscard d'Estaing, Danielle Mitterrand : sont-elles des épouses d'exception, pour des hommes hors du commun ? Peuvent-elles se réduire à des images destinées à offrir aux médias le spectacle du couple présidentiel ? S'agit-il, au contraire, de femmes à la recherche de leur propre identité, d'une existence personnelle ? Des confidences, des anecdotes, des témoignages, accompagnent leurs parcours : maîtresse de maison à l'Élysée, ambassadrice de la mode française à l'étranger, animatrice d'oeuvres sociales et de fondations... Comment ont-elles vécu, une fois projetées sur la scène publique, cette étape imprévisible, alors que, très jeunes, elles épousaient un homme que rien ne prédestinait, en apparence, à devenir le Président de la République ? Chacune, selon sa personnalité et son époque, a animé sa fonction : de l'effacée omniprésente (Yvonne de Gaulle), à la complice discrète (Claude Pompidou), de la partenaire gagnée à la cause de son mari (Anne-Aymone Giscard d'Estaing), à la militante passionnée (Danielle Mitterrand). Ce livre est né de la volonté d'aller au-delà d'une galerie de portraits, pour entrer au coeur de cette intimité mystérieuse, qui unit une femme au destin d'un homme.
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Hannibal
Violaine Vanoyeke
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Les grands conquérants
- 25 Juin 2018
- 9782402582414
Hannibal est un personnage mythique des guerres puniques (IIIe siècle avant J.-C.) qui mirent aux prises tous les pays du bassin méditerranéen. Stratège hors pair, le Carthaginois Hannibal s'est révélé dès l'adolescence un chef ambitieux qui lutta contre Rome toute sa vie et demeura près de quarante ans loin de sa patrie pour honorer le serment qu'il avait fait à son père : combattre les Romains. Une lutte qui l'entraînera d'Afrique en Espagne, qui lui fera franchir le Rhône, les Alpes, avec une armée de mercenaires et d'éléphants et remporter en Italie les légendaires batailles de Cannes et du lac de Trasimène. Une lutte qui en fera un héros puis une victime, enfin un exilé en Asie et un apatride, qui lui fera accomplir des exploits et le conduira au suicide. Le parcours d'Hannibal est lié à celui d'une des villes les plus riches de l'Antiquité au destin attachant et pitoyable : Carthage, qui sera rasée par les Romains dans l'un des plus horribles massacres de l'histoire. Mais quel homme était Hannibal ? Pourquoi ne s'est-il pas emparé de Rome ? Pourquoi est-il considéré comme l'un des plus grands chefs militaires de l'histoire ? Autant de questions que l'une des plus éminentes spécialistes de l'Antiquité aborde dans cette biographie épique, vivante et complète, qui a le mérite de soulever les problèmes et d'y répondre.
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Yann Piat, pourquoi ?
Roland Greuzat
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582919
Le 25 février 1994 est un jour à marquer d'une pierre noire pour notre démocratie. Pour la première fois dans notre pays, une femme, élue de la République, est lâchement exécutée. Pourquoi ? C'est la question que pose ce livre. C'aurait pu être un roman noir, au mieux de la politique-fiction. C'est bien pire, cette chronique nous fait opérer une plongée hallucinante dans un univers où gravitent politiciens, hommes d'affaires et truands. Dans le département du Var, les destins se croisent comme se croisent les balles des tueurs fous. Avec peu de moyens Yann Piat avait entrepris une lutte acharnée contre la corruption et l'affairisme, contre un système basé sur un des plus vieux et des plus pervers concepts de nos sociétés latines : le clientélisme, première étape vers une société maffieuse. Elle n'a pas eu le temps de comprendre que la citadelle qu'elle attaquait était pour elle la "cité interdite". Les termes du contrat ont été respectés. Yann Piat n'est plus de ce monde. Elle qui espérait tant voir enfin « une lueur d'espoir dans ce monde corrompu », sera finalement à l'origine d'un effondrement partiel du système qu'elle a combattu. C'est à nous maintenant qu'il incombe de parachever sa victoire.
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Henri IV, le roi vengé
Jean Castarede
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582681
Si l'on sait qu'en 1610 Henri IV a été assassiné par Ravaillac, on connaît moins les dix années qui ont précédé ou suivi ce crime : pour la France, prospérité retrouvée et amorce de construction européenne à quinze, pour le roi, c'est le temps des amours tumultueuses entre son épouse Marie de Médicis et la plus perfide et la plus nocive de ses maîtresses, Henriette de Balzac d'Entragues. Elle a « la beauté mais aussi l'esprit du diable ». Elle ne sera pas tout à fait étrangère à la mort du souverain... par sa complicité peut-être, en tout cas, par son silence. Sept ans plus tard, Louis XIII donna l'ordre de tuer Concini qui avait été aussi un artisan du complot de Ravaillac. Henri IV vengé par son fils, tel est le jeu de bascule dans lequel fut plongée la France à partir de 1610. Jean Castarède émet l'hypothèse que l'assassinat du roi n'est pas seulement l'action d'un exalté. Il brosse alors un stupéfiant parallèle avec un autre assassinat célèbre, celui du président Kennedy, à propos duquel il détient des éléments inédits, révélés ici pour la première fois. Il prouve qu'il y a eu, là aussi, si ce n'est complot, plusieurs complicités. Enfin, au-delà de l'enquête policière, ce livre dévoile les ressorts psychologiques cachés des princes qui nous gouvernent et la fascination exercée sur eux par les femmes. On y trouve les jeux de l'amour, de l'intérêt et du pouvoir, dans une France qui n'a pas beaucoup changé depuis des siècles, mais dont les crises ne sont, fort heureusement, plus dénouées par des assassinats.
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Tamerlan
Fabrice Leomy
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Les grands conquérants
- 22 Décembre 2017
- 9782402573658
Un souverain a rarement été exécré et maudit, aimé et admiré, comme Tamerlan (1336-1405). Il n'existe sans doute pas d'autre figure historique qui soit si pleine de contradictions. Tamerlan est, avec Gengis-khan, son modèle, l'homme le plus extraordinaire qu'ait produit l'Orient depuis la chute de l'Empire romain. Selon la tradition, fort contestable, il descendrait de Gengis-khan. Taragaï, son père, chef de la tribu des Barlas, appartient à cette féodalité turque de Transoxiane qui s'était peu à peu rendue indépendante des khans mongols. Lorsque le khan du Mogholistan, Tughlug Temür, conquiert la Transoxiane, il laisse comme vice-roi à Samarkand son fils Ilyas Khodja. Celui-ci voit, à tort, en Tamerlan un fidèle vassal et le choisit comme principal ministre. Mais le fils de Taragaï rompt bientôt avec lui et, après des combats aux fortunes diverses, le chasse de la Transoxiane avec l'aide de son beau-frère Mir Husaïn. Tamerlan, après avoir fait assassiner Mir Husaïn qui lui disputait le pays, se proclame khan. Musulman fanatique nourri du Coran, il combat sous la bannière du Prophète. Cultivé, amateur de littérature persane et d'art, il ne cesse cependant, toute sa vie, de massacrer et de piller, n'épargnant pas plus les musulmans que les chrétiens ou les païens. De 1370 à 1404, en trente-cinq années de campagnes, il va bouleverser l'Asie intérieure sans jamais connaître la défaite. Il commet partout d'effroyables ravages, fait élever à l'entrée des villes qui ont tenté de lui résister des pyramides de têtes, de mains et de pieds coupés. S'étant rendu maître de Kharezm, du Mogholistan et de la Perse, il intervient dès 1380 dans les conflits de succession en Russie en accordant sa protection à Toktamich et en l'aidant à conquérir le trône. Peu après, menacé par son protégé qui envahit l'Azerbaïdjan et la Transoxiane, Tamerlan riposte par une invasion foudroyante de la Russie mongole. En 1398, il se tourne vers le sous-continent indien, remporte sur Mahmud Chah II la victoire de Panipat et saccage Delhi qui mettra plus d'un siècle à se relever. En 1400, il part pour l'Asie Mineure puis, infléchissant sa marche, attaque les Mamelouks, maîtres de la Syrie et de l'Égypte : Alep et Damas sont ravagées et pillées ; dans Bagdad, enlevée l'année suivante, quelque 90 000 habitants sont massacrés et presque tous les monuments détruits. Puis Tamerlan passe en Anatolie où il se heurte aux Ottomans : vainqueur du sultan Bayezid Ier Yldirim, il atteint les rivages de la mer Égée. Il va entreprendre une ultime campagne contre la Chine lorsqu'il meurt en chemin, le 19 janvier 1405. Avec lui s'achève le temps où ces incroyables cavaliers nomades armés d'arcs et de flèches imposaient leur foi dans toute l'Eurasie.
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Australie, terre du rêve
Jean-Michel Deveau
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582483
Île ou continent, l'Australie nous entraîne dans le sillage de ses rêves, comme dans l'univers clos des châteaux où notre enfance plantait le décor des contes de fées. Au fil des pages, l'auteur nous guide dans le dédale d'une histoire conduite par bonds et fantasmes au gré de cet enchaînement de rêves qui ont tellement investi cette terre des antipodes qu'ils sont devenus le moteur de son évolution. C'est à travers eux que s'est forgée l'identité d'une nation qui sort enfin de l'enfance pour aborder le XXIe siècle dans l'âge adulte. Qui d'entre nous n'a pas un jour rêvé de ces plages immenses où l'océan écrase de somptueux rouleaux, qui n'a pas rêvé de ces immenses forêts d'eucalyptus peuplées de kangourous et de koalas, ou encore de ces déserts mystérieux où se dressent, flamboyants, les feux d'Ayers Rock au soleil couchant ? Qui n'a pas un jour rêvé de vivre dans le modernisme de villes à l'américaine qui auraient conservé une dimension humaine et aménagé le plus douillet confort dans ces villas noyées dans la verdure des parcs de banlieue ? Terre de démesure où la liberté se dévide à l'aune des distances parcourues dans la solitude de journées entières au volant de somptueuses limousines américaines. Autant de clichés qui réduisent l'Australie au rang de paradis du tourisme. C'est pour les briser que l'auteur refuse cette vision réductrice d'une nation qui a bien autre chose à offrir que la somptuosité des paysages coralliens de la Grande Barrière. Car, si le rêve sous-tend l'identité nationale, les racines en sont souvent amères et tournent parfois au cauchemar. D'abord celui des Aborigènes brutalement tirés de ce Temps du Rêve où ils avaient trouvé le sens de leur Histoire et les racines de leur identité. Les Blancs se sont chargés de les en chasser à coups de fusils. Après le récit de ce génocide, l'auteur fait justice de l'utopie des bagnes, où les convicts trouvèrent plus souvent le martyr que les voies de la réinsertion sociale. Rompant avec les bains de sang, l'histoire d'Australie s'engage ensuite dans une succession de rêves, celui de l'or, celui de la justice sociale, celui de la démocratie, tous viciés à la base, car ce paradis modèle n'était forgé que pour les Blancs. Enfin, à l'horizon de l'an 2000, les Australiens s'arrachent à ces rêves introvertis pour s'ouvrir au monde. Le pays accueille en foule les immigrants asiatiques, entre dans le concert du bloc Asie-Pacifique en partenaire majeur. De l'analyse en profondeur du monde aborigène à la protestation contre la politique nucléaire française, l'ouvrage dresse le portrait d'une nation fascinée par le monde qui l'entoure et désireuse d'y jouer un rôle de premier plan.
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Marie-Caroline, duchesse de Berry
Edmond Dupland
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 17 Septembre 2021
- 9782307535171
Il n'existe guère, dans notre histoire, de personnages féminins dont la vie, autant que celle de la duchesse de Berry, justifie cette opinion qu'il n'est nul besoin pour un auteur de recourir à son imagination pour concevoir la trame d'un passionnant roman. Mariée au duc de Berry, fils du comte d'Artois, Marie-Caroline prend, dès son arrivée en France en 1816, une place particulière dans le coeur des Français qui apprécient ses qualités humaines. L'assassinat du duc par Louvel augmentera leur affection pour elle. Après les Trois Glorieuses de 1830, suivies de son départ pour l'Angleterre avec Charles X, refusant l'abdication et l'exil, elle se décide à reprendre le trône à Louis-Philippe pour le remettre à son fils Henri, héritier légitime de la couronne. Confiante dans les sentiments des Français, avec la garantie du succès immédiat donnée par ses agents secrets, elle se rend en Italie pour préparer la révolte. S'enchaînent alors événements et aventures, qui la font - mère sublime - se transformer en chef valeureux, partageant la vie dangereuse et subissant la défaite de ses soldats trop peu nombreux. Pourchassée, elle fuit de ferme en ferme sous divers déguisements, se terre dans des réduits misérables, emprunte des sentiers impraticables à travers ronces, broussailles et marécages. Trahie, elle est finalement capturée dans une mansarde nantaise, et emprisonnée à la citadelle de Blaye où le déshonneur l'assaille... Un siècle et demi plus tard, les effets des campagnes de haine et de calomnies dont elle a été l'objet, n'ont pas cessé de trouver écho jusqu'à nous, donnant une image trouble de cette princesse trop moderne, que ses contemporaines proclamaient « l'honneur et la gloire de leur sexe ».
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Histoires de communes
Michel Giraud
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402582735
La commune a toujours été, après la famille, la seconde communauté où s'inscrit le quotidien de chacun. C'est dans la commune que l'on recherche son bonheur. C'est dans la commune que se vit le temps retrouvé, le temps partagé. Au-delà des conflits, des crises et des vicissitudes, s'y nouent et s'y renouent sans cesse les fils d'une histoire profonde, celle de la rencontre jamais achevée des hommes, des choses de la vie et du jeu de la démocratie. Depuis que la loi de 1884 leur a conféré leur identité, les 36 000 communes de France sont un peu le reflet de notre histoire de France construite et vécue par tous, jour après jour. Voilà ce que Michel GIRAUD, maire durant vingt ans et président de l'Association des maires de France durant neuf ans, a voulu montrer dans ce livre. Plus encore que les institutions, il fait vivre et s'exprimer les hommes et les femmes qui peuplent nos communes. Au village, nul n'est anonyme. Rires et pleurs, rencontres et conversations, façonnent et conditionnent chaque personnage de la petite cité dont tous connaissent le rôle social. Notaires, médecins, facteurs, cantonniers sont « vedettes » en leur pays ; leurs attributions dépassent largement le seul exercice de leur profession. Forges, caves, lavoirs, cafés, commerces et marchés, ces lieux où s'échangent les nouvelles, sont autant d'antichambres du conseil municipal. Le progrès et les loisirs nouveaux ont, peu à peu, modifié le rythme de la vie quotidienne. La commune sait s'adapter. Ses habitants savent accompagner les évolutions du monde moderne. L'auteur nous entraîne, à travers mille et une anecdotes, prises dans le quotidien de mille et une communes durant un peu plus d'un siècle, dans une aventure où tous les Français se retrouveront.
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J'ai choisi la tempête
Marie Chamming's
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 23 Avril 2021
- 9782307520351
Une jeune fille de 19 ans, timide, sage et studieuse qui, un jour, sans transiger, choisit la tempête, et fait la guerre, avec le souci constant d'être au coeur de l'action, voilà qui pourrait être une histoire comme il y en eut beaucoup. Mais ses choix renouvelés et les circonstances - en particulier le partage de sa vie entre Paris et la Bretagne - vont amener Marie-Claire à rejoindre le colonel Bourgoin et ses parachutistes à Saint-Marcel, ce haut-lieu du Morbihan. Elle va mener avec eux et les FFI un combat épuisant et glorieux qui se terminera par son mariage avec le parachutiste Geo Chamming's, de Madagascar, dans une atmosphère intensément tragique. En effet, son père, Louis Krebs, un des chefs de la Résistance à Concarneau, vient d'être tué, la veille de la libération de sa ville. Ce témoignage bouleversant qui révèle le rôle important joué par les jeunes dans la guerre clandestine et par la Bretagne au moment du débarquement de 1944, écrit avec toute la sensibilité d'une femme lucide et obstinée et toute la rigueur d'une historienne, a obtenu le Grand Prix Vérité.