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Que sais-je ?
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Dans les années 1970, les féministes s'approprient le concept de genre, venu du monde psycho-médical. Leur posture critique vise non plus à normaliser, mais à dénaturaliser le sexe : il s'agit de rompre avec l'évidence d'un ordre sexuel inégalitaire qui enferme le « deuxième sexe » dans une nature érigée en destin. Depuis, ce concept se déploie et se déplace selon les contextes. Le champ des études de genre rassemble ainsi de multiples approches sur des objets divers. Ces recherches, toujours en mouvement, se renouvellent en résonance avec l'actualité. Elles traitent des rapports de pouvoir, de la querelle autour de l'écriture inclusive ou des violences sexuelles et sexistes, mais aussi de la question raciale ou sociale en régime néolibéral. Les études de genre le démontrent : l'ordre sexuel n'est pas un ordre naturel ; c'est un ordre social. Qu'elles soient aujourd'hui si fortement contestées est le signe de leur importance, scientifique autant que politique.
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L'homophobie
Daniel Borillo, Caroline Mécary
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 12 Février 2025
- 9782715431089
L'homophobie est l'attitude d'hostilité à l'égard des homosexuels, hommes ou femmes. Quelles sont ses origines ? Quels sont ses rapports avec les autres formes de stigmatisation et de discrimination ? Comment, et à partir de quels discours, la suprématie hétérosexuelle, ainsi que la dévalorisation corrélative de l'homosexualité, ont-elles été construites ? Existe-t-il une personnalité homophobe ? Et par quels moyens peut-on lutter contre cette forme de violence ?
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Tributaire d'une vision racialiste, le terme « antisémitisme » prête à confusion et ne suffit pas à rendre compte de toutes les haines antijuives. Le phénomène est ancien et protéiforme, de la judéophobie antique, qui s'oppose à la religion juive, jusqu'à l'antisionisme radical, en passant par l'antijudaïsme chrétien, la judéophobie antireligieuse des Lumières, celle, anticapitaliste et révolutionnaire, du socialisme des origines, et l'antisémitisme à proprement parler, racial et nationaliste. Il restait à en dresser la typologie et la généalogie. C'est ce à quoi s'applique Pierre-André Taguieff, qui fait ici le tour de toutes les judéophobies pour montrer en quoi elles se fondent sur des rationalisations a posteriori destinées à légitimer des aversions, des peurs et des passions injustifiables.
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L'organisation de notre travail favorise-t-elle une bonne conciliation entre notre vie personnelle et professionnelle ? Est-elle propice à notre bon développement et à notre reconnaissance au sein de l'entreprise ? Ces questions, parmi d'autres, touchent à la qualité de vie au travail (ou QVT), qui regroupe les conditions dans lesquelles les employés exercent leur activité professionnelle. Encadrée par la loi Santé au travail depuis le 2 août 2021, elle vise à créer un environnement sain, motivant et épanouissant afin de prémunir les risques professionnels tels que le stress et l'épuisement professionnel. À l'heure de la généralisation du télétravail et de l'évolution du rapport individuel au travail, Sylvain Leduc se penche sur les principaux modèles théoriques de la QVT et sur les facteurs qui l'influencent. Il présente les outils et les méthodes pour l'améliorer ainsi que les bonnes pratiques pour envisager un travail durable qui contribue au développement du bien-être physique, psychologique et social. Mais, entre bien-être et productivité, quel est réellement l'effet escompté ?
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Figure majeure de la sociologie française, Émile Durkheim est reconnu unanimement comme l'un des pères fondateurs de la sociologie (n'en déplaise aux wébériens !). On lui doit la création de l'École sociologique qui, cimentée autour de la revue L'Année sociologique, s'est engagée dans les débats de son temps, dépassant le cadre de la sociologie pour s'étendre à d'autres problématiques sociales. Matthieu Béra nous initie à l'oeuvre de Durkheim et nous montre combien ses fondements méthodologiques ont permis de faire de la sociologie une véritable science des faits sociaux jusqu'à sa reconnaissance comme une discipline universitaire à part entière. Il nous donne à lire l'héritage de cet immense sociologue, qui a marqué la postérité - des bourdieusiens et boudonniens français aux sociologues américains - et dont l'oeuvre résonne encore avec acuité.
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Le transhumanisme est animé par l'ambition centrale d'augmenter, grâce aux nouvelles technologies, l'être humain et ses performances intellectuelles, physiques et émotionnelles en vue d'accéder ni plus ni moins qu'à un nouveau stade de l'évolution. Objet de fascination, de fantasmes tout autant que de controverse, le transhumanisme est aujourd'hui porté par une diversité d'acteurs et appuyé par de grandes entreprises. D'où vient cette ambition de dépasser techniquement le corps humain et ses limites et que dit-elle de nos sociétés et de l'avenir de la condition humaine ? Faut-il condamner le transhumanisme au prétexte que la réalisation de ses idées mettrait en péril la nature même de l'être humain, comme le font valoir certains de ses opposants ? Faut-il au contraire envisager de l'encadrer en régulant les développements technologiques dont il se réclame, qui constituent aux yeux de beaucoup une révolution de toute façon inéluctable ? Et si le débat était ailleurs ? Avec la distance critique qui s'impose, ce livre propose une exploration générale du transhumanisme et de ses idées, de la constitution historique du mouvement aux revendications principales portées par ses défenseurs, jusqu'aux débats qu'il n'a pas manqué de susciter depuis son apparition. Il invite, plus largement, à une réflexion aujourd'hui nécessaire et essentielle sur les enjeux et les choix décisifs auxquels cette idéologie nous confronte, dans un contexte marqué par l'urgence écologique et l'emprise toujours plus grande des technosciences sur le cours de nos vies.
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Comment expliquer que le terme «?consentement?» occupe aujourd'hui une telle place dans le débat public, alors qu'il en était pratiquement absent il y a une dizaine d'années ? Et que signifie-t-il, au regard des usages multiples qui en sont faits, dans le champ de la philosophie, du droit, de la politique et du langage ordinaire ? Ces questions sont d'autant plus fondamentales que, selon le domaine dans lequel il est mobilisé, le consentement possède de nombreuses significations parfois sans rapport. Historiquement, l'idée de consentement remonte à l'Antiquité grecque et romaine. Elle décrit un certain type de relations que les êtres humains peuvent nouer entre eux. Mais l'être humain est-il capable de consentir de façon libre et éclairée ? Maxence Christelle fait le point sur une notion juridique devenue centrale et nous aide à mieux comprendre les enjeux qui l'entourent.
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Histoire mondiale des féminismes
Florence Rochefort
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 2 Février 2022
- 9782715410008
Depuis les révolutions de la fin du XVIIIe siècle se pose la question des droits, de la citoyenneté et de l'émancipation des femmes. Nés dans un contexte occidental, des féminismes se sont implantés peu à peu sur tous les continents pour libérer la parole et l'action de la moitié de l'humanité, selon des modalités spécifiques de luttes politiques, nationales et anticoloniales. Le point de vue global inédit de Florence Rochefort permet de saisir ces interactions transnationales et de retracer les grandes caractéristiques des modes de pensée et de mobilisation contre les inégalités entre les sexes, pour les droits et les libertés des femmes, mais aussi pour de nouvelles normes de genre.
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En quarante ans, le nombre de migrants dans le monde a triplé. L'ampleur comme la nature des flux migratoires a changé. Des notions comme celles de « migrations pendulaires » ou de « risque migratoire » ont fait leur apparition. De nouvelles questions se posent, qui rendent indispensable de porter un regard neuf sur les migrations : les déboutés du droit d'asile, de plus en plus nombreux, forment-ils désormais une nouvelle catégorie d'apatrides ? Quel type de lien social engendre un mode de vie à cheval sur plusieurs pays ? Quelles conséquences a l'externalisation de la gestion des migrants aux frontières de l'Europe ? Les migrations du Sud vers le Sud vont-elles supplanter celles du Sud vers le Nord ? En sociologue, Sylvie Mazzella fait le point des recherches sur les phénomènes migratoires. Elle met ainsi en relief les apports nécessaires de la sociologie de l'immigration et l'important renouvellement des connaissances que les approches transnationales ont permis.
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Le harcèlement sexuel est une forme de violence sexuelle très répandue que presque toutes les femmes subissent au cours de leur vie, parfois dès leur plus jeune âge. En rendant de nombreux espaces de vie hostiles, dangereux et dégradants, les harceleurs - des hommes de leur entourage ou des inconnus - contraignent les femmes à s'en exclure ou à s'épuiser dans des stratégies de contrôle, d'hypervigilance et d'autocensure permanentes. Non seulement traumatisants pour la santé mentale et physique, mais aussi discriminatoires, de tels actes portent atteinte aux droits, à l'égalité des chances, à la dignité et à l'intégrité des femmes. Quoique le harcèlement sexuel soit un délit, Muriel Salmona montre qu'il est rarement dénoncé. Le mouvement planétaire #MeToo, libérateur et porteur d'espoir, est l'occasion pour elle de revenir sur un phénomène qui bénéficie encore d'une trop grande tolérance, de la loi du silence, d'une impunité quasi totale.
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Le père est au centre de nombreuses questions de société actuelles, qu'il s'agisse des nouvelles configurations familiales, du partage des tâches entre hommes et femmes ou de la procréation médicalement assistée. En croisant les disciplines, Sébastien Dupont propose une synthèse des dernières connaissances sur ce domaine encore trop méconnu de la paternité. Il aborde des questions aussi diverses que l'influence du père sur le développement de l'enfant, les effets de la paternité sur la santé mentale et physique des hommes, les conséquences de l'horloge biologique masculine ainsi que les problématiques propres aux pères séparés ou à la paternité homosexuelle.
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Il n'est pas rare d'entendre parler de « crise du lien social », de la nécessité de « retisser » ce lien. Le terme désigne alors un désir de vivre ensemble, de relier les individus dispersés, d'une cohésion plus profonde de la société. Pour le sociologue, cette notion est au fondement de sa discipline tant l'homme est, dès sa naissance, lié aux autres et à la société non seulement pour assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant qu'homme. Serge Paugam éclaire le sens d'une notion centrale depuis Durkheim, présente une typologie des liens sociaux et de leurs possibles fragilités. Il nous propose de repenser le lien social aujourd'hui, pour mieux relever les défis contemporains de la solidarité.
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Par « théories du complot », on désigne des explications douteuses ou fausses qui s'opposent aux thèses « officielles » et mettent en scène un ou plusieurs groupes agissant en secret pour réaliser un projet de domination ou d'exploitation. Les conspirateurs fantasmés sont supposés être à l'origine de tous nos maux. Le moteur de ces raisonnements ? L'insatisfaction cognitive face à des événements traumatisants. C'est de cette frustration porteuse de suspicion que dérive le discours complotiste contemporain, qui met l'accent sur le doute. Mais les réponses données, factuellement fausses, constituent de nouveaux dogmes véhiculés par les réseaux sociaux. Pierre-André Taguieff fait l'hypothèse que le complotisme répond à une demande de sens et de cohérence : l'ennemi invisible et diabolique explique tous les malheurs des hommes. En cela, les récits complotistes réenchantent le monde, fût-ce pour le peupler de démons. Mais ils alimentent en même temps des accusations mensongères. Comment dissiper de telles illusions ?
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Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l'école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l'humilient. Il est victime de harcèlement. Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d'adolescents ont cru ne trouver d'autre échappatoire que dans le suicide ? Combien d'enfants le « jeu du foulard » a-t-il tués ? Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Dysfonctionnement du groupe, climat scolaire détérioré, intolérance, défaut d'empathie : les causes en sont multiples. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu'il n'est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.
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Le développement du chômage l'a montré?: travailler est une norme. Dans nos sociétés occidentales, le travail est le principal moyen de subsistance mais aussi une part essentielle des occupations de chacun. L'ordre social s'organise autour de lui. En a-t-il toujours été ainsi?? Assiste-t-on, aujourd'hui, avec la réduction du temps de travail, à une remise en cause de sa valeur?? Va-t-on vers de nouvelles formes de travail?? En croisant les regards historiques et philosophiques avec les résultats des enquêtes sociologiques et économiques les plus récentes, Dominique Méda interroge notre rapport au travail et, battant en brèche les idées reçues, nous invite à repenser sa nature ainsi que la place qu'il prend dans nos vies.
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« Porter un regard neuf sur la réalité du monde social en l'interrogeant autrement », telle pourrait être la de-vise du sociologue. Car la sociologie, depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle, se propose de chas-ser les mythes de la vie ordinaire, d'aller voir derrière les apparences afin de mieux saisir l'homme en société. Pour cela, cette discipline a forgé des méthodes, des concepts pour penser les liens de l'individu à la société. Au-delà des oppositions d'écoles et de méthodes, vingt et un sociologues se sont réunis afin de choisir et de définir les 100 mots qui font le coeur de leur discipline et de leur métier. De « classes sociales » à « habitus », d'« intégration » à « paradigme », de « lien social » à « type idéal », cet ouvrage nous montre combien le regard sociologique est indispensable aujourd'hui au déve-loppement de la conscience que les sociétés ont d'elles-mêmes.
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Fléau social mondial, les violences conjugales touchent tous les membres de la cellule familiale, à commencer par les femmes. En France, elles seraient 10 % à en subir. La culpabilité et la honte empêchent souvent les victimes de parler. Comment rompre la loi du silence ? Le mieux reste encore de recourir à un tiers formé à la clinique des violences conjugales. Dans cet essai, le docteur Liliane Daligand réaffirme qu'il existe des thérapies et des expertises efficaces pour lutter contre ce phénomène qui concerne tous les milieux sociaux. Accompagnement, soutien, prise en charge médicale, sociale et judiciaire... Autant de pistes qui permettent de sortir de la situation d'emprise qui caractérise toute violence conjugale.
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Les violences sexistes et sexuelles
Charlotte Buisson, Jeanne Wetzels
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 31 Août 2022
- 9782715409712
Depuis quelques années, les violences de genre sont regroupées sous l'expression générique : « violences sexistes et sexuelles ». Nouveau syntagme introduit dans l'espace public et médiatique, notamment à la faveur du mouvement #MeToo, qui leur a donné une visibilité sans précédent. Mais comment les définir et que recouvrent-elles exactement ? Quelles formes prennent ces violences et dans quels espaces ? Quelles réponses politiques, sociales et juridiques y apporter ? Par une approche de ces violences sous l'angle du continuum, permettant d'envisager les liens qu'elles entretiennent entre elles et leur prégnance tout au long de la vie, Charlotte Buisson et Jeanne Wetzels éclairent des mécanismes parfois méconnus ou mal compris. En mobilisant des notions provenant d'horizons variés (académiques, juridiques, militants, etc.), elles mettent en évidence les différentes façons de penser les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les débats dont elles sont l'objet.
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Toutes les enquêtes le confirment : notre système scolaire ne parvient pas à atténuer les inégalités sociales, économiques, ethniques ou genrées. Il les construit même tout au long de la scolarité des jeunes. Bien sûr, les travaux des sociologues ont depuis longtemps mis en relief les conséquences des stratégies scolaires des familles mais aussi le poids du capital culturel dans la réussite à l'école. Cependant, depuis une dizaine d'années, la situation a changé : on observe que l'école française - contrairement à celles de ses voisins - ne fait pas que reproduire des inégalités qui lui préexistent, elle en produit aussi de spécifiques. L'éducation comme ascenseur social est plus que jamais un mythe. Georges Felouzis dresse un constat sans appel sur la situation de notre système scolaire. Il pointe les types d'inégalités scolaires et s'attache à comprendre ce qui les creuse. Il invite, grâce à ce diagnostic, à penser autrement les politiques éducatives. Une urgence.
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Alors qu'elles avaient diminué au XXe siècle, les inégalités économiques se creusent de nouveau, depuis plusieurs décennies, dans la plupart des pays occidentaux. Mais la seule dimension économique ne suffit pas à rendre compte des inégalités, qui doivent aussi être saisies dans leur ensemble, quelle que soit la forme qu'elles prennent. Afin d'appréhender leur pluralité, Nicolas Duvoux dresse un panorama des différentes définitions qu'on donne des inégalités sociales, des outils qui permettent de les mesurer ainsi que des interprétations de la façon dont elles se construisent et s'enracinent. Comprendre les inégalités sociales, c'est dès lors décrypter comment chaque société les conçoit, les critique et tente (ou non) de les combattre.
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Hanté par la quête d'excitations sensorielles, le sex-addict décuple le temps qu'il consacre à la recherche de situations sexuelles diverses : cybersex, multipartenariat, consommation compulsive de pornographie, fréquentation de prostitué(e)s, rencontres fast sex... Sa vie semble entièrement tendue vers la prochaine expérience sexuelle. Progressivement, l'excitation sexuelle, maintenue à l'écart du sentiment amoureux, se réduit à la performance. Ce qui est recherché dépasse les conventions morales et sociales : un au-delà du plaisir difficile à trouver et à satisfaire. Dans cet ouvrage, Vincent Estellon explore le fonctionnement de l'addiction sexuelle qui, si elle n'est pas nouvelle, n'est véritablement prise en compte que depuis quelques décennies. Il invite à comprendre comment se construit cette sexualité compulsive et certaines modalités qui sous-tendent ce taylorisme sexuel.
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Les laïcités dans le monde
Jean Bauberot-Vincent
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 19 Juin 2024
- 9782715425422
La laïcité n'est pas une "exception française". Elle n'est pas plus un "pur concept" intemporel. Il existe des laïcités dans le monde qui résultent de processus historiques divers, de fondements philosophiques pluriels et qui correspondent à des réalités sociales, culturelles et politiques elles-mêmes variées. Cela ne signifie nullement que ces laïcités soient équivalentes mais implique, dans chaque situation, qu'un seuil minimal de laïcité a été franchi. Dans le contexte d'une troisième mondialisation, qui n'est plus une occidentalisation, Jean Baubérot vulgarise des travaux très peu connus pour nous inviter à penser une géopolitique de la laïcité et à en mieux saisir les enjeux.
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Les organisations sont un élément familier de notre environnement quotidien. Pourtant, il a fallu attendre l'après-Seconde Guerre mondiale, aux États-Unis, pour que des chercheurs abordent l'étude des comportements, des institutions et même de la société dans son ensemble sous l'angle des organisations. En France, l'exploration de ces phénomènes n'a jamais atteint une ampleur similaire, malgré la réflexion menée notamment par Michel Crozier. Catherine Ballé retrace les étapes essentielles du développement de la sociologie des organisations et, dans de multiples domaines, éclaire les apports tant théoriques que pratiques de cette approche du social.
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La sociologie urbaine
Hervé Marchal, Jean-Marc Stébé
- Que sais-je ?
- Que sais-je ?
- 9 Octobre 2024
- 9782715428461
L'hypothèse d'Henri Lefebvre, qui envisageait en 1970 une urbanisation totale de la planète, se vérifie de plus en plus. En un siècle, le nombre de citadins au niveau planétaire a en effet été multiplié par douze. Plus de la moitié de la population mondiale réside dans une ville, soit plus de 4,3 milliards de personnes : il devient plus que nécessaire de réfléchir à l'urbain, au citadin et aux rapports qu'ils entretiennent. C'est dans cette perpective que la sociologie urbaine apporte, depuis plus d'un siècle, des éléments de compréhension au phénomène urbain. En présentant les grandes perspectives théoriques de cette discipline, cet ouvrage fait le point sur la sociologie de et dans la ville.