Après sa biographie " officielle " Diana racontée par elle-même (l'Archipel, 2017), Andrew Morton poursuit le portrait de Lady Di, en explorant les amours tumultueuses de l'éternelle " princesse des coeurs ".
Quand, en 1998, Andrew Morton publie
Diana racontée par elle-même, la presse internationale s'emballe et la cour royale britannique se trouve ébranlée. En effet (on l'apprendra plus tard), Diana a collaboré activement à l'écriture de l'ouvrage, ce qui en fait de facto son autobiographie.
Sept ans après la mort de Diana, le 31 août 1997, l'écrivain en qui elle avait le plus confiance publiait cette nouvelle enquête comportant nombre d'informations inédites. Y témoignent son amant James Hewitt, son majordome Paul Burrell ou encore Michael Fawcett, bras droit du prince Charles.
Le récit des cinq dernières années de la vie de Diana, après sa séparation d'avec le prince Charles, offre le tableau d'un monde où règnent la mauvaise foi, le cynisme et la manipulation.
C'est une femme hors du commun qui apparaît dans ces pages, avec ses espoirs et ses peurs, ses démons et ses joies. Décidée à ne plus être le jouet de la Couronne, à reprendre son entière liberté et à être aimée pour elle-même, afin de mener enfin l'existence dont elle a toujours rêvé.
" Un personnage historique qui incarne l'Histoire de France ", disait d'elle Frédéric Mitterrand le 18 mars 2010, au lendemain de sa réception à l'Académie française, où elle est la sixième femme à porter l'épée.Libre et véhémente, exigeante et sereine, Simone Veil (née en 1927), ex-ministre de la Santé, à l'origine de la légalisation de l'IVG, reste une combattante en lutte pour la justice et le respect de la personne, la cause des femmes, l'adoption et les droits de l'enfant. Mais aussi pour l'Europe, qu'elle incarne et porte avec passion. Enfin, pour la mémoire, quitte à s'opposer aux suggestions de Nicolas Sarkozy dans ce domaine.Au-delà de la figure d'exception, elle est avant tout une femme. Son histoire personnelle passe par les extrêmes : Auschwitz, la disparition des siens. Et par la politique, qui dit aussi l'ardeur de vivre, l'amour, les enfants, la culture, l'écriture. La littérature, enfin, qui l'a accompagnée jusqu'à l'Académie française.Cette intensité, elle la transmet jusque dans son mystère, sa retenue, son engagement et ses doutes. Cette biographie replace Simone Veil au coeur d'un siècle bouleversé et découvre les tranches de vie et les espaces de liberté d'une femme au destin incandescent.
La folle passion de Maurice Chevalier et Nita RayaDécembre 1935. À quarante-sept ans, Maurice Chevalier est une immense vedette, adulée de part et d'autre de l'Atlantique.
Et un redoutable séducteur.
Nita Raya, vingt ans, comédienne originaire de Moldavie, a émigré en France neuf ans auparavant. Déjà, elle éblouit le public par sa beauté, son énergie et son talent.
Lorsque Maurice la découvre sur la scène du Théâtre de la Madeleine dans une version française de Broadway, où elle joue dans un second rôle, c'est le coup de foudre. Et le début d'une histoire d'amour qui va durer plus de dix ans.
De Paris à Londres en passant par la Côte d'Azur, ils mènent grand train, côtoient les célébrités, parmi lesquelles Tino Rossi, Joséphine Baker, Fernandel ou le duc et la duchesse de Windsor, mais aussi des gloires montantes tel Charles Trenet.
En public comme en privé, ils sont rayonnants. Même l'avènement de Pétain n'entame pas leur bonheur. Mais Nita est juive.
Et Maurice subit les sollicitations de plus en plus pressantes de l'occupant nazi. Qu'adviendra-t-il de leur passion ?
Cinquante ans après le décès de l'interprète de " Ma pomme ", le petit-fils de Nita Raya raconte le roman vrai de cette idylle hors du commun.
Il y a 50 ans, à l'âge de 47 ans, disparaissait Judy Garland, célèbre interprète de Over The Rainbow" et mère de Liza Minelli. Un des plus grands mythes hollywoodiens, raconté par le biographe des stars Bertrand Tessier."
Une star déchue Comédienne, danseuse, chanteuse, Judy Garland fut la reine incontestée de la comédie musicale et la " petite fiancée de l'Amérique ". Privée de son enfance par une mère qui l'a propulsée sur scène dès l'âge de trois ans, engagée a treize ans par la MGM, elle devient une star en entonnant " Over the Rainbow " dans Le Magicien d'Oz (1939). Elle enchaîne alors les succès qui font d'elle une cash machine inusable... ou presque. Fragile et complexée, Judy s'épuise et ne résiste qu'a grand renfort d'amphétamines prescrites par le studio. Début d'une descente aux enfers que cinq maris - dont Vincente Minnelli, le père de Liza - ne sauront empêcher... Broyée par le système hollywoodien après son licenciement de la MGM, la star rebondit avec Une Etoile est née, avant de se consacrer a la chanson, devenant aux États-Unis le double féminin de Frank Sinatra. Mais elle n'échappe pas a ses démons - insomnies, alcool, crises suicidaires - et disparaît a quarante-sept ans, le 22 juin 1969, victime d'une overdose de barbituriques. Adulée du public, icône de la communauté gay, elle entre a jamais dans la légende. C'est ce parcours flamboyant et tragique que retrace Bertrand Tessier, a l'aide de témoignages inédits.
Biographe de grandes figures féminines, Élisabeth Reynaud décrypte le destin d'une reine, Marie-Antoinette (1755-1793). Qui fut vraiment Marie-Antoinette ? Pour le découvrir, il a fallu, par-delà les siècles, entendre sa voix. En s'appuyant sur les correspondances, chroniques, mémoires rédigés au XVIIIe siècle par les ambassadeurs, ministres, gouvernantes, duchesses et femmes de chambre, Elisabeth Reynaud nous donne à lire son journal intime.
Celui d'une femme, qui eut le courage d'afficher sa singularité et de s'affranchir de l'étiquette pesante de la cour de France, où elle arrive en 1770, à 14 ans, pour épouser le dauphin.
On y entend ses cris d'amour, d'orgueil, de colère ou d'angoisse. On découvre au plus près celle qui fut l'épouse de Louis XVI, l'amante du comte de Fersen, l'amie passionnée de la Polignac, mais aussi la mère de quatre enfants, dont trois moururent en bas âge.
Le portrait de celle qui monta à l'échafaud le 16 octobre 1793, à la veille de ses 38 ans, ayant affronté son destin
Pour les 100 ans du procès Landru, Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défi e encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.
Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.
Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !
Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
Staline avait amorcé sa carrière"... au service du tsar ! C'est un dossier secret de l'Okhrana, l'ancienne police secrète, qui le révèle. Il contient un rapport de 1913 détaillant les méthodes pour le moins expéditives de l'agent géorgien... Un livre-enquête regorgeant de documents inédits. "
Le secret inavouable du petit père des peuples"Six décennies après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l'assassinat de Trotski au "complot des blouses blanches". Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C'est qu'il manquait une pièce à ce jeu de massacre : Staline avait amorcé sa "carrière"... au service du tsar.Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète - l'Okhrana - est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l'abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Dont celui, dûment scellé, du Géorgien Iosif Vissarionovitch Djougashvili. Informateur et exécutant de l'Okhrana de 1903 à 1912, l'homme ne se faisait pas encore appeler Staline. En juillet 1926, le "dossier secret" refait surface. Felix Dzerjinski, chef de la police politique, en prend connaissance. Deux jours plus tard, il s'écroule pendant son allocution au plénum du Comité central. Empoisonné. Dzerjinski n'est ni la première ni la dernière victime du " dossier".Mais que contient-il ? Essentiellement, un rapport établi en 1913 par le colonel Eremine, chef de l'Okhrana, retraçant le parcours de son agent : pendant dix années, jusqu'à son adoubement par Lénine, Staline a patiemment trahi ses camarades... Il n'est pas difficile de voir quel usage ses adversaires feraient d'une telle bombe. Aucun de ceux qui l'ont ouvert ne doit survivre. Chantage, complots, accidents, suicides, procès truqués, exécutions sommaires ou homicides raffinés : Staline ne recule devant rien.Ce parcours que décrit Roman Brackman - celle d'un agent double devenu guide suprême - révèle la face cachée de l'homme dont Lénine, dans son "Testament", recommandait d'empêcher à tout prix l'ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.Première édition : L'Archipel, 2003 "
La vie de sainte Geneviève est nimbée de légende. Encore enfant, elle aurait rendu la vue à sa propre mère. Vierge consacrée, elle guérissait les paralytiques et lisait dans les consciences. Les cierges s'allumaient dans sa main. Elle aurait même rendu la raison à des " énergumènes "... et aurait vécu près de 90 ans !Ses vrais prodiges, pourtant, furent politiques. C'est elle qui dissuada les habitants de Lutèce, gros bourg de Gaule romaine menacé par les hordes d'Attila, de se déclarer " ville ouverte ". Elle encore qui, vers l'an 465, brisa le siège imposé par les troupes franques de Childéric, organisant le ravitaillement en blé de la Cité. Elle enfin qui exhorta les Parisiens à préserver leur foi des hérésies barbares et fut, vraiment, leur premier maire.Mais son plus haut miracle reste d'avoir décidé Clovis, roi païen, à courber la tête devant l'évêque Rémi pour se faire chrétien. Par ce geste, elle contribuait à souder les Francs, les Gaulois, l'Église et les reliefs de la romanité. Calcul génial qui contribua, dans la douleur, à l'émergence de la France moderne.Qui donc était cette fille d'un officier franc, dont l'audace, l'autorité et la foi inébranlable éloignèrent la guerre civile ? Une femme d'affaires, un leader politique, répond Geneviève Chauvel. Une authentique rebelle, aussi, qui sut imposer sa vision dans un monde dominé par le glaive et la toge.
Nourri de témoignages de proches, un portrait fouillé de la nouvelle première dame française : son caractère, son influence, sa famille, ses soutiens et ses adversaires... et quelques scoops ! La vie d'une femme qui a déjà vécu plusieurs vies.
Le monde entier connaît son nom et son image. En France, ses apparitions déclenchent des " Brigiiiiiiiitte " enthousiastes. Mais que sait-on au juste de la femme d'Emmanuel Macron ?Derrière les sourires et l'abord chaleureux, la première dame cache en effet bien des blessures, depuis les drames de son enfance jusqu'aux conséquences du coup de foudre pour son élève.Avec un tel parcours, Brigitte Macron devrait être une hôtesse de l'Élysée fort différente de celles qui l'ont précédée. Celle qui se décrit comme le petit soldat de son mari est en fait sa principale collaboratrice. Les conseillers élyséens ont dû l'admettre, parfois à contrecoeur : l'épouse de Jupiter est sa " part non négociable ".Qu'est-ce qui fait courir cette première dame d'un genre nouveau ? Au-delà de la différence d'âge si commentée, de son goût pour les robes Louis Vuitton et de ses amitiés people parfois raillées, Maëlle Brun s'emploie à décrypter la femme derrière les apparences.Au fil de plus de cinquante témoignages recueillis, cette première biographie de notre First Lady s'attache à mieux cerner une personnalité aux multiples facettes - Trogneux, Auzière, Macron - qui intrigue les médias de la planète entière.
L'historien Philippe Valode propose une biographie complète et nuancée du général de Gaulle, dont on célèbre en 2020 les 130 ans de sa naissance, les 50 ans de sa mort, et les 80 ans de l'Appel du 18-Juin. Chef par nature, parvenu à trois reprises au sommet du pouvoir, Charles de Gaulle, militaire par toutes ses fibres, artiste de la politique et de la mise en scène, grand patriote et grand orateur, incontestable visionnaire, a su croire en son destin : celui d'un sauveur providentiel, épopée dont il s'est lui-même fait le mémorialiste.
Ses succès sont immenses, de l'honneur sauvé en 1940 à la guerre civile évitée en 1944, de la position mondiale acquise en 1945 à la décolonisation achevée en 1962, de l'élection au suffrage universel à la modernisation sociale du pays, de la constitution d'une force nucléaire au lancement de grands programmes industriels...
Un demi-siècle après sa mort, cette biographie cherche à comprendre les motivations du général de Gaulle, dont la vie s'apparente à un parcours d'obstacles politiques et d'adversités personnelles, d'épreuves physiques et de coups du sort, de solitude et de découragement, conditions mêmes de son audace. PhilippeValodecomposeiciunportraitnuancédu"plusillustre des Francais ".
Philippe Valode, né en 1946, diplômé de Sciences Po Paris, d'études supérieures en droit et licencié d'histoire, est l'auteur de plus de soixante livres, dont Les 24 Présidents de la République francaise, La Ve République, une histoire (L'Archipel, 2012 et 2015) et une Histoire des cinq grandes puissances (Archipoche, 2019). Il réside à Lyon.
Colporteur, marin, contrebandier, palefrenier, faussaire, hussard, maître d'armes... François-Eugène Vidocq (1775-1857) a mené une vie d'aventure, avant de connaître la prison. . L'historien Bruno Roy-Henry restitue le Vidocq véritable, loin des enjolivements de ses propres mémoires.
Réalité et légendes du premier chef de police de France Vidocq n'a pas vécu une vie, mais cent. Né en 1775 à Arras, promis à devenir boulanger, comme son père, le jeune homme préfère dérober le pécule familial et commet le premier d'une longue série de larcins, menant une vie de débauche et de filouterie. Avant seize ans, son tempérament querelleur, mais aussi l'audace et l'ingéniosité de ses crapuleries, font sa renommée dans toute la région.Cela ne peut durer. En 1794, il est emprisonné. Auparavant, il aura eu le temps d'être colporteur, marin, contrebandier, officier instructeur, soldat de l'an II, palefrenier, faussaire, hussard, maître d'armes... et, sans doute, de prendre part aux activités des redoutables " chauffeurs du Nord ". Il ne lui reste plus qu'à devenir le forçat et l'évadé récidiviste le plus célèbre de France.Puis, soudain, le malfrat décide de se ranger. Fort de sa connaissance du " milieu ", il offre ses services à la police en échange de son amnistie. Le " mouchard " se distingue si bien qu'en 1811 il est nommé chef de la Brigade de sûreté. Génie du crime et de l'enquête, Vidocq en fera la meilleure police de France. Les régimes successifs ne s'y tromperont pas, qui tous auront recours à ses services. Quant à Hugo, Balzac, Sue, Nodier et Dumas, ils puiseront à ses Mémoires, qui offrent un saisissant tableau de la pègre sous l'Empire et la Restauration.Menant un travail de contre-enquête, interrogeant les archives et les témoignages d'époque, Bruno Roy-Henry restitue le Vidocq véritable, aventurier visionnaire, miraculé du bagne et " premier flic de France ".
Celle qui fut reine d'Écosse devint martyre de la foi au lendemain de son exécution, le 8 février 1587. Sa fin héroïque l'a transformée en mythe. Femme de paradoxes et de contrastes, elle soulève les passions et les questions depuis quatre siècles.
L'énigme de la souveraine décapitéeVictime ou coupable, celle qui fut reine d'Écosse a toujours clamé son innocence. Décapitée à 44 ans après des années d'emprisonnement imposées par sa cousine Elizabeth 1ère, elle devint martyre de la foi au lendemain de son exécution, le 8 février 1587. Sa fin héroïque l'a transformée en mythe.De la couronne de France abandonnée à la couronne d'Angleterre convoitée en passant par la couronne d'Écosse confisquée, l'histoire de Marie Stuart est celle d'une reine catholique déchue, emprisonnée et exécutée en terre étrangère. Son destin brasse aussi près d'un demi-siècle de confrontations dynastiques, de soulèvements nationalistes et de conflits religieux en Europe.À défaut d'avoir réellement régné, Marie est l'enjeu d'un triple duel opposant les catholiques aux protestants, les Stuart aux Tudor et les Anglais aux Espagnols... Reine à l'âge de 9 mois, veuve du roi Louis XII à 18 ans, elle regagne son pays après treize mois d'absence pour être ensuite accusée du meurtre de son mari Henri Darnley, d'adultère avec le comte Bothwell et d'idolâtrie par ses opposants protestants. Pour couronner le tout, après avoir franchi la frontière anglaise en catimini, la reine déchue d'Écosse est retenue prisonnière dans plusieurs châteaux puis jugée et accusée de trahison par celle qu'elle vénère et dont elle convoite la couronne.Femme de paradoxes et de contrastes, elle soulève les passions et les questions depuis quatre siècles. A-t-elle voulu attenter aux jours d'Elizabeth 1ère et favoriser un débarquement espagnol ? Aujourd'hui encore, le mystère perdure.
Ardisson, Beyoncé, Cantona, Edwy Plenel, mais aussi Philippe Starck, Mélenchon, Steve Jobs ou Emmanuel Macron ont un point commun : ils ne se prennent pas pour n'importe qui. Voici le premier trombinoscope des têtes qui ne cessent d'enfler ! 50 personnalités que n'étouffe pas la modestie, croquées en toute vérité.
L'abécédaire des têtes qui ne cessent d'enfler ! Politique, show-business, médias, sport, économie... Notre époque regorge de m'as-tu-vu que rien ne renverse. À l'heure de la communication non-stop et des réseaux sociaux, ils éructent, choquent, scandalisent, impressionnent, baratinent ou martèlent leurs arguments sans souci du qu'en-dira-t-on. Qu'on les envie ou qu'on les exècre, ils ne s'imposent aucune limite pour se distinguer de la masse. Et l'échec a rarement prise sur eux.Mégalos congénitaux (Usain Bolt, Zlatan Ibrahimovic, Éric Cantona), rois du business (Mark Zuckerberg, Philippe Starck, Elon Musk), excessifs par nature (Donald Trump, Vladimir Poutine, Silvio Berlusconi) ou par nécessité (Alain Delon, Yann Moix, Lady Gaga), tous sont des stratèges de l'autosatisfecit et conjuguent manque de pudeur et naturel confondant.De A comme l'oligarque russe Roman Abramovich, à W comme la journaliste et diva de la mode Anna Wintour, humour et infos authentiques sont les ingrédients de cet abécédaire en phase avec notre époque de fier-à-bras médiatiques, de selfies triomphants et d'autocélébration permanente.
Le 9 août 1969, Charles Manson assassinait l'actrice, et épouse de Roman Polanski, Sharon Tate. Éric Yung décrypte ce crime satanique, qui cinquante ans plus tard marque encore les esprits.
Un crime barbare devenu mythique Le 9 août 1969, Sharon Tate, l'épouse du cinéaste Roman Polanski enceinte de huit mois, et plusieurs de ses amis sont assassinés dans une villa hollywoodienne située au 10050 Cielo Drive, sur les hauteurs de Los Angeles. Fondé sur des témoignages et archives d'é poque, le ré cit d'E ric Yung nous conduit jusqu'à l'é picentre de cette nuit meurtriè re, avant de retracer pas à pas l'enquê te policiè re chaotique et le procè s retentissant qui s'ensuivirent. La barbarie de ces meurtres marque de maniè re brutale la fin des sixties. Alors que le mouvement hippie est à son apogé e, les adeptes du fameux Peace and Love vont biento t apparai tre aux yeux du grand public comme des suppôts de Satan. Le diable a un nom : Charles Manson. L'emprise qu'il a sur les adeptes de La Famille, la secte dont il est le gourou, est telle qu'ils lui ont aveugle ment obé i quand il les a envoyés exécuter ces innocents. Une histoire vraie qui se lit comme un roman.Un roman glaçant tant Charles Manson fascine aujourd'hui encore.
Une biographie complète du célèbre homme d'affaires, décédé le 3 octobre 2021.
On avait fini par le croire insubmersible. À l'annonce de son double cancer, en 2017, la médecine ne lui donnait que quelques mois à vivre. Mais à force de toiser la maladie, Bernard Tapie a tenu quatre ans, avec un immense courage.
À l'annonce de sa mort, le 3 octobre 2021, les médias ont salué " l'homme aux mille vies ". Mais c'était aussi l'homme aux cent talents. Il a été successivement, et parfois en même temps, chanteur, coureur automobile, homme d'affaires, animateur de télévision, patron d'une équipe cycliste victorieuse du tour de France, député, ministre, tête de liste aux élections européennes, taulard, écrivain, acteur au cinéma, au théâtre et au petit écran. Et pour les Marseillais, il est à jamais " le Boss ".
Toute la classe politique lui a rendu hommage, oubliant que Bernard Tapie devait toujours un peu plus de 400 millions d'euros au contribuable. Car ce franc-tireur a aussi incarné la dérégulation financière des années 1980, une époque où les hommes d'affaires ne rachetaient plus des entreprises pour les faire prospérer, mais pour en tirer un maximum de profit.
À bien y regarder, le " super-manager ", capable de changer en or tout ce qu'il touchait, n'était pas un magicien. Mais il s'est toujours battu pour défendre sa vérité, et c'est sans doute aussi pour sa pugnacité et son franc-parler que les Français l'aimaient. L'enquête au long cours de Ian Hamel retrace la carrière de cet aventurier sans peur... mais non sans reproches.
Née à Copenhague en 1913, Inga Arvad remporte le concours de Miss Danemark avant de participer, en 1931, à celui de Miss Europe, à Paris, où elle rencontre un diplomate égyptien qu'elle épouse.Devenue journaliste, elle fait en 1935 la connaissance d'Adolf Hitler lors des noces d'Hermann Gring. Subjugué par ce parangon de la beauté nordique, le Führer lui accorde deux entretiens exclusifs et l'invitera à assister dans sa loge aux Jeux olympiques de Berlin.En octobre 1941, alors qu'elle s'est remariée avec un réalisateur hongrois, elle fait la connaissance du jeune Kennedy. Coup de foudre réciproque. Inga deviendra même le grand amour de celui dont nul ne peut alors imaginer le destin...Mais, comme elle est également la protégée d'un marchand d'armes suédois soupçonné d'oeuvrer pour le IIIe Reich, le FBI l'a à l'oeil. Muse d'Hitler, amante de Kennedy, espionne selon Hoover... La vie d'Inga est digne d'un scénario hollywoodien. Pourtant tout est vrai, comme le révèle cette biographie.
Figure messianique ou tyran impitoyable ? Vladimir Oulianov, dit Lénine (1870-1924) continue de susciter les passions, la controverse... mais aussi les vocations.Si nul ne conteste son génie politique, qui lui permit d'imposer en Russie la doctrine bolchevique et le gouvernement des soviets, peut-on encore passer sous silence sa violence et son fanatisme ? Au nom de l'idéal marxiste, le père de la révolution d'Octobre annihila toute forme de contestation, musela les libertés et créa, pour les plus récalcitrants, les sinistres goulags. Il spolia d'innombrables paysans, exterminant des pans entiers de la population, en vertu d'une haine viscérale de la bourgeoisie.Comment expliquer, dès lors, que le léninisme ait survécu près de trois quarts de siècle à son fondateur ? Ni les dénonciations des crimes de Staline, ni les échecs de Khrouchtchev n'ont entamé son statut de " héros de l'Union soviétique ". Promoteur de la " Terreur rouge ", Lénine aura pourtant plongé son pays dans la famine et la misère. Plus de dix millions de morts de 1917 à 1922 : un véritable " génocide de classe ".Le peuple russe, comme l'a écrit Soljenitsyne, était-il donc pour lui " l'obstacle principal à la victoire du communisme " ? C'est la thèse suivie dans cette biographie de " l'homme qui changea l'histoire du monde " - pour le meilleur et pour le pire.
Qui a peur de Cyril Hanouna ? Adulé par les uns, honni par les autres, le nouveau roi de la télé pratique le dérapage contrôlé, à la limite de la sortie de route. Il faut reconnaître que " Baba " est doté d'un sens inné de l'improvisation et du contact avec le public. Et d'un nom synonyme de buzz !Chaque soir, son émission " Touche pas à mon poste " rassemble près de 1,5 million de téléspectateurs : une communauté de fans comme peu d'animateurs en possèdent. En quelques années, ce champion de l'audimat a constitué un petit empire audiovisuel. Vincent Bolloré, le propriétaire de Canal Plus et de C8, n'a-t-il pas signé un chèque de 250 millions d'euros pour s'attacher ses services durant cinq ans ? Et pourtant, le chemin fut long et difficile jusqu'au sommet. Sous le masque du bouffon survolté du PAF, un peu mégalo mais capable d'autodérision, se cache en effet un être pétri de doutes, qui a connu la déprime et les traversées du désert.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale des Romanov est abattue par les bolcheviks dans le sous-sol de leur résidence-prison d'Ekaterinbourg.Quelques mois - de février (renversement du régime tsariste) à novembre 1917 (prise du pouvoir par Lénine) - auront suffi à la chute de la Russie impériale. Comment le tsar Nicolas II est-il passé du statut d'intouchable à celui d' " ennemi le plus terrible du peuple russe ", selon la formule de Lénine, pour rester dans les consciences, par la suite, comme un martyr ? Quelles furent les véritables raisons de l'arrestation des Romanov et qui a commandité le meurtre ? Comment ont-ils été assassinés ?Luc Mary revient sur cette énigme résolue avec la découverte de 9 corps en 1991 et, en 2007, des restes du tsarévitch Alexei et de la grande duchesse Maria, trouvés dans une forêt des environs d'Ekaterinbourg. Il expose l'enchaînement des faits qui ont conduit à la fin des Romanov - régime à l'agonie, grèves et famines, etc. -, jusqu'à l'exhumation des corps et le travail des généticiens qui a débouché sur l'identification formelle des membres de la famille royale.90 ans après la tuerie d'Ekaterinbourg, le tsar est entré dans la légende. Le tsar et sa famille ont été canonisés par l'Église orthodoxe de Russie en l'an 2000. Son portrait est plus souvent présent dans les foyers russes que celui de Lénine. Son exécution portait-elle en germe le futur régime stalinien ? Luc Mary analyse les fondements de cette fascination, donnant ainsi à son livre une visée politique.
Un jour de juillet 1996, Alain Nicolas, fondateur du Musée d'arts africains, océaniens et amérindiens de Marseille, reçoit un appel d'un certain Jacques Chirac. D'emblée, celui-ci aborde en expert la question des masques batcham du Cameroun et celle des poupées rituelles kachina du musée de Berlin...L'homme de métier n'en revient pas : le chef de l'État - qui se pro- pose de soutenir ses projets - n'a pas usurpé sa réputation d'amateur éclairé des cultures du monde. Sa disposition d'esprit est réellement celle d'un anthropologue.Très vite, le président s'ouvre de son ambition : la création à Paris d'un Musée des arts premiers, destiné à remplacer le vieillissant Musée de l'homme. Son interlocuteur veut-il être son conseiller et son " envoyé spécial " sur les cinq continents, à la recherche d'objets témoins de la richesse du patrimoine de l'humanité ?Douze ans de collaboration - en toute discrétion - ont fait d'Alain Nicolas le complice de Jacques Chirac, toujours prêt à voler une heure à son agenda pour discuter des langues papoues ou de la protection des Indiens d'Amazonie. Souvenirs et anecdotes jalonnent le récit de cette amitié. Et tracent le portrait inattendu d'un homme de savoir et de passion.
L'actrice Mylène Demongeot, victime d'une escroquerie, nous raconte ses mésaventures avec les systèmes bancaire et judiciaire, et nous aide, épaulée par deux professionnels, à reconnaître les escroqueries pour mieux les éviter.
Vous pensez que votre argent est en sécurité à la banque ? Détrompez-vous ! En avril 2012, Mylène Demongeot découvre qu'elle est dépossédée de toutes ses économies, victime d'un banquier escroc : son conseiller en patrimoine, à qui elle avait accordé sa confiance depuis près de dix ans. Il faudra six années de combats judiciaires pour que lui soit restitué - en partie seulement - son argent.Ce livre est le récit d'une incroyable arnaque menée dans le milieu du show-biz par un " petit Madoff " sans vergogne. Mais le terrain de jeu des escrocs est sans limite : dans la rue, par téléphone, sur Internet et jusque chez vous... ils opèrent partout et s'attaquent à tous, sans discrimination. Pour les éviter, une seule solution : connaître leurs techniques. C'est aussi ce que vous propose ce livre, à travers une panoplie de cas concrets et de conseils. Alors, restez vigilant et... ne vous faites plus arnaquer !
Alors que les dommages collatéraux de l'affaire Benalla se multiplient, le colonel Denis Roux, cofondateur du Groupe de sécurité de la présidence de la République, nous invite dans les coulisses de la sécurité des grands de ce monde et livre des anecdotes exclusives sur ses 15 années au coeur du pouvoir.
Dans les coulisses de la sécurité présidentielle " J'ai vécu quinze ans a l'E lyse e dans l'intimité de Franc ois Mitterrand et Jacques Chirac. Avec mes camarades gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), nous avons assure leur protection et, a leur demande, préservé l'intégrité de leurs vies officielle et privée. Leurs secrets aussi... " Le colonel Denis Roux raconte pour la première fois ses années au coeur du pouvoir, sans cacher les difficultés rencontrées depuis la création de cette unité. Car, depuis 1983, le GSPR aura connu des fortunes diverses : bienvenu sous Mitterrand, supporte sous Chirac, écarté par Sarkozy au profit de la police, négligé par Hollande, puis déstabilisé avec Macron en raison de son choix étrange de confier sa garde très rapprochée au jeune Alexandre Benalla... Denis Roux livre quantité d'anecdotes sur sa longue proximité avec les deux présidents, notamment lors de leurs déplacements a l'étranger ou d'opérations confidentielles. Autant de défis relevés dans un environnement souvent hostile, du fait de la fameuse " guerre des polices ", attisée par certains entourages a l'Élysée et au ministère de l'Intérieur.
Partout dans le monde musulman, l'ordre islamiste menace ou triomphe, qu'il s'impose par les urnes (Tunisie, Égypte), la terreur (Irak), la fraude (Iran), ou qu'il cherche à s'imposer par les armes (Mali, Syrie, Pakistan).Cet ordre qui se dit " voie " (charia) et voix d'Allah viole pourtant sans état d'âme les droits humains, la liberté de mouvement, de parole, de pensée. Dans certains cas, les êtres qui lui sont soumis ne disposent plus que du droit de mourir.Face à la barbarie, des femmes, des hommes, des enfants ont tout risqué pour affirmer le droit à la vie : celui d'aller à l'école, d'enseigner, d'écrire un poème, de défendre un citoyen. Ce livre raconte l'histoire de sept rebelles d'Orient dressés contre l'ordre islamiste.Amina Sboui, ex-Femen tunisienne, incarne la rébellion des femmes. Fazil Say, virtuose turc : la rébellion de l'art. Malala Yousafzaï, écolière pakistanaise blessée par les talibans : la rébellion de l'enfance. Hamza Kashgari, poète saoudien : la rébellion des mots. Nasrine Sotoudeh, avocate iranienne : la rébellion de la loi. Habib Hazdaghli, universitaire tunisien : la rébellion du savoir. Waleed al Husseini, blogueur palestinien : la rébellion des athées.
Nigéria, 1965. Mary voit le jour dans un hôpital de brousse. A 3 ans, alors que la guerre sévit au Biafra, comme bien des enfants en péril elle est évacuée au Gabon, vers le camp de Sainte-Marie. La malnutrition a fait des dégâts irréversibles. Mary ne peut plus marcher. Nul ne pense qu'elle pourra s'en tirer. Pourtant, Mary démontre un incroyable appétit de vivre. Et, si elle ne danse que dans sa tête, elle affiche très jeune une personnalité de leader qui impressionne. A 5 ans, elle s'envole vers la France.Après un long séjour dans une institution de l'Orne, une suite d'opérations et des années de rééducation, une nouvelle vie commence à Garches (92) où vit sa famille d'adoption, avec ses frères et soeurs blancs. De sa première enfance, Mary n'a que des souvenirs confus. À 12 ans, elle découvre qu'elle a un autre prénom, que ses père et mère vivent toujours, qu'elle a des frères et soeurs noirs. Dès lors, elle n'a plus qu'un désir : connaître sa famille biologique. Elle fait le voyage et, bouleversée, retrouve tous les siens. Pourtant, malgré la chaleur de l'accueil, elle sent que les années passées loin du pays ont fait d'elle une étrangère...