Ce manuel propose un panorama inédit sur l'histoire d'histoire des pays scandinaves (Suède, Danemark, Norvège, Islande) et de la Finlande. Espace géographique complexe, au coeur des bouleversements de l'histoire européenne contemporaine, il est abordé sous les aspects économique, social, politique, diplomatique et culturel selon un plan chronologico-thématique destiné à en faciliter la lecture et l'utilisation.
Proposant une vision globale des pays nordiques du début du XIXe siècle jusqu'à nos jours, cet ouvrage décrit les particularismes de nations qui ont affirmé au fil du temps une identité propre, ancrée dans la modernité, et ont été jusqu'à représenter un « modèle » politique et sociétal au sein de l'espace européen. Mais ce modèle a été ébranlé en 2008 par une grave crise financière et politique, qui a vu la montée des rivalités industrielles entre les pays nordiques et un repli identitaire, et, depuis quelques années, une forte droitisation de la vie politique.
Sous quel jour les Français, les Allemands, les Américains, ont-ils vu Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale ? Lorsque la propagande s'en mêle, le Führer revêt ses 1 000 visages.
En Allemagne, dès 1933, ce dernier tire les ficelles de l'endoctrinement national ; son effigie idéalisée est partout : sur les timbres-poste, dans le coffre à jouet des enfants, dans les magazines de décoration les plus en vogue... La manipulation des esprits orchestrée par l'État nazi se joue dans le quotidien des Allemands.
Dans le camp allié, si certains n'ont pas compris l'ampleur de la menace qu'il représentait après son accession au pouvoir, à l'entrée en guerre en 1939, on s'active unanimement contre lui : distribution de tracts, d'affiches, de caricatures, diffusion de photos censurées par le régime nazi ou de livres à charge. Tous les moyens sont employés pour montrer la cruauté de sa doctrine, les conséquences désastreuses de sa politique et le ridicule du personnage.
L'auteur nous révèle les mécanismes complexes de cette guerre des images en décryptant et recontextualisant plus de 350 documents, souvent inédits ou oubliés des historiens, qui montrent l'imagination sans borne des propagandistes de la montée au pouvoir à la mort d'Hitler.
Depuis la Révolution cubaine ou encore les dictatures des années 1960-1980, et jusqu'à nos jours, les pays de l'Amérique latine n'ont cessé d'être au centre de l'actualité et du débat politique. Cet ouvrage ambitieux et synthétique offre les clés historiques pour comprendre l'actualité convulsée du sous-continent en identifiant les jalons les plus importants de son histoire contemporaine et en mettant en lumière les expériences politiques et les mouvements sociaux qui l'agitent depuis deux siècles.
La dimension essentielle des révolutions et des contre-révolutions permet d'explorer une histoire passionnante et complexe, en s'attachant aux acteurs individuels et collectifs, à leurs motivations et à leurs idées, mais aussi à l'imprévisibilité de leurs actions. En parallèle, on inscrit les événements dans une plus longue durée, en interrogeant les réactions qu'ils ont suscitées, mais aussi leur mémoire. Cette réflexion, en outre, joue sur plusieurs échelles d'analyse : locale, nationale, régionale et même, globale, comme pour la révolution cubaine.
Le 28 octobre 2022 correspond au centenaire de la "Marcia su Roma", la Marche sur Rome, qui a installé Mussolini au pouvoir. Quelle a été l'attitude de la France par rapport à cette prise de pouvoir? Manifestement, elle n'a pas vu le danger que pouvait représenter le fascisme instauré par le Duce. Ce sont des Français qui ont forgé la pensée politique de Benito Mussolini, entre la gauche syndicale (représentée par Jules Guesde qui a introduit le marxisme en France et qui est l'auteur de la citation du sous-titre, "Un homme à nous") et la droite nationaliste. Georges Sorel notamment, bien que mort deux mois avant la Marche noire mais aussi Gustave Le Bon (l'auteur de Psychologie des foules, livre qui a aussi inspiré Hitler) ont joué à leur insu un rôle important vis-à-vis du Duce (il considérait Sorel comme son maître à penser). A l'heure où de nombreux migrants italiens (de l'ordre de 800 000) ont gardé la nationalité italienne, la répercussion fascisme-anti-fascisme a été très importante en France.
Cet ouvrage retrace l'histoire de cette Marche sur Rome à travers des épisodes mettant en scène des personnages, connus ou moins connus. Le point de vue singulier de l'auteur fait ressortir le rôle plus ou moins ambigu de la France par rapport à l'instauration du régime fasciste italien.
DLe grand anthropologue de Cambridge Jack Goody nous propose dans ce livre la synthèse magistrale de toute une vie de recherche où se déploie sa vision de l'histoire du monde. Selon lui, à l'idée de « miracle européen », prisée par l'historiographie eurocentrique, il lui faut substituer celle de « miracle eurasien » : les sociétés de cet immense bloc continental qu'est l'Eurasie, connaissant usage de l'écriture, agriculture développée et culture urbaine, sont en effet globalement comparables sous la plupart des rapports, depuis les structures familiales et l'individualisme jusqu'aux sciences et techniques : Chinois et Indiens, dans ce nouveau cadre d'analyse, n'incarnent plus cette altérité radicale vouée au despotisme et à l'arriération, mais sont les acteurs avec l'Europe d'un espace civilisationnel commun où circulent biens et connaissances. Non seulement l'Occident ne bénéficie plus d'aucune supériorité originelle, mais il ne s'oppose plus à l'Orient : les deux régions participent d'une histoire intégrée et dynamique où alterne la suprématie de l'une, puis de l'autre, dans un mouvement continu en spirale.
Ce Petit Traité d'histoire globale, déjà traduit dans plusieurs langues, constitue un texte incontournable d'un des principaux courants de l'historiographie contemporaine : l'histoire globale.
Redécouvrez tous les secrets de l'Histoire de France à travers les personnages ou épisodes marquants qui l'ont façonnée.
Et si la résistance n'était pas l'apanage de la Seconde Guerre mondiale ? Revivez les combats de 30 femmes et hommes qui ont changé le destin de la France comme Jules Mazarin, Émile Zola ou encore Louise Michel et Joséphine Baker...
La fin de la Première Guerre mondiale voit une vague révolutionnaire déferle sur toute l'Europe. A Berlin et à Vienne, la défaite des deux grands Empires amène la proclamation de républiques en novembre 1918. Les partis ouvriers accèdent aux responsabilités. En réponse aux aspirations à une démocratie radicale et à un monde débarrassé de la guerre et de l'exploitation, des lois sociales sont promulguées mais les franges les plus radicales veulent aller plus loin et s'inspirer du nouveau modèle soviétique.
Rosa Luxemburg, leur porte-drapeau et leur emblème, est assassinée le 15 janvier 1919 par des corps francs avec le soutien du nouveau gouvernement social-démocrate. Quelques mois plus tard, à Munich, une éphémère république socialiste bavaroise est également écrasée dans le sang... par des individus qui, pour certains, deviendront les proches d'Adolf Hitler.
Dans les années 1920, la division du mouvement ouvrier, entre autres, permet au nationalisme de se développer et aboutit une décennie plus tard à l'écrasement en quelques mois par le nazisme des plus anciens et plus puissants partis ouvriers du monde.
Un livre intéressera autant les adultes que les adolescents qui connaissent cette civilisation grâce aux séries, romans et jeux vidéo.
"Vous êtes Hasting ou Ivar le Désossé". Le ton est donné et tout l'ouvrage est construit de manière à inclure le lecteur dans cette histoire de la Scandinavie (ou du pays viking). Des origines à nos jours, l'auteur nous fait parcourir l'histoire de la Scandinavie d'une façon originale. Tous les grands événements sont ainsi présentés, précédés de leur date, et nous plonge à chaque fois au coeur de ceux-ci. Du commerce de l'ambre et plus tard de la rune aux premiers royaumes scandinaves en passant par les pillages de monastères qui marquent les débuts de l'ère viking, l'auteur nous fait traverser des siècles d'histoire des peuples scandinaves vulgarisée à la manière d'un roman dont le lecteur est le héros, rendant la démarche de l'auteur tout à fait singulière et inédite.
Redécouvrez tous les secrets de l'Histoire de France à travers les personnages ou épisodes marquants qui l'ont façonnée.
Existait-il des « influenceurs » au temps des rois ? Démasquez ces conseillers de l'ombre qui ont changé le destin de la France, de sainte Blandine au début de notre ère à Nostradamus, en passant par la Pompadour ou encore Julie-Victoire Daubié, première bachelière sous le Second Empire...
Que recouvre le nom générique de « Romains » ? Certainement pas les seuls citoyens de l'Empire, jusqu'à sa chute en 476. Sur quinze siècles se dégage une nature très diverse, au fil des évolutions territoriales, politiques et idéologiques, culturelles et religieuses.
À la « fabrication des Romains » à partir du ier siècle qui souligne les différences entre les Romains occidentaux et les Romains orientaux succèdent les recompositions identitaires de la romanité entre l'Adriatique et les Balkans, après les invasions des ve-viie siècles et la disparition de l'Empire d'0ccident. Se dessinent alors deux grandes catégories de Romains ayant survécu jusqu'à la fin du Moyen Âge et au-delà, entre Romeri, Rumani latinophones des Balkans et Romaioi hellénophones de l'Empire byzantin.
Car cette enquête révèle que le lien le plus tangible entre les Romains de la fin de l'Antiquité et les populations ayant continué à s'identifier comme romaines au Moyen Âge (et après) procède d'abord de trois éléments : la langue (romane ou grecque), la religion et le droit. Ces éléments ont contribué à assurer la pérennité d'une identité romaine aussi bien dans l'Empire byzantin que dans les communautés valaques des Balkans. À l'opposé de l'Occident, où l'identité romaine s'est effacée dès le Haut Moyen Âge, laissant place à la Renaissance aux Romains essentialisés ou métaphorisés de la philosophie politique occidentale.
L'environnement, ses enjeux et sa gestion sont aujourd'hui au coeur de la politique, nationale et internationale. La problématique de l'écologie et du développement durable est devenue incontournable, mais comment la France a-t-elle géré cette question depuis plus d'un demi-siècle ?
Cet ouvrage se propose de revisiter l'histoire récente de la France, de 1945 à nos jours, à la lumière des enjeux environnementaux. Ainsi, la période de croissance économique et d'industrialisation des « Trente Glorieuses », est analysée sous un jour nouveau pour comprendre les ressorts et les implications de la « grande accélération » dont nous sommes les héritiers et, à bien des égards, les perpétuateurs.
Présentant les profondes transformations de l'environnement confronté aux mutations économiques et technologiques, l'auteur explore les politiques appliquées, le rapport de la modernité économique aux défis écologiques, les alternatives explorées et interroge les représentations diverses d'un modèle de développement, voire de société, de plus en plus remis en question.
Mal connu, mal aimé, Néron (37-68 a.C.) est un des empereurs qui symbolise le plus un pouvoir tyrannique et la folie sanguinaire. Dans ce portrait nuancé, l'auteur remonte aux origines du pouvoir de celui qui, lié par sa généalogie à Auguste, est nommé empereur à 17 ans après la mort de son père adoptif Claude. L'ouvrage interroge la place de Néron dans l'histoire de la dynastie julio-claudienne et présente sa jeunesse et la mise en place de son pouvoir. Après l'évocation des débuts positifs du règne, il aborde les nouvelles conceptions du pouvoir incarnées par Néron, qui fut le premier empereur à s'écarter ouvertement du modèle augustéen et qui, voulant donner une dimension esthétique et monumentale à son action, négligea les questions militaires. C'est d'ailleurs sa décision de reconstruire Rome, dévastée par l'incendie en 64, qui entraîne les révoltes antifiscales qui l'amèneront à se suicider, à 30 ans.
Au-delà du portrait d'un homme, l'ouvrage nous invite à découvrir une Rome pleine de complots, de trahisons, de luttes acharnées pour le pouvoir qui pousseront le jeune empereur à faire éliminer conseillers, amis et jusqu'à sa mère Agrippine.
L'empreinte historiographique de Néron commence dès l'année des quatre empereurs, les prétendants au pouvoir ayant tous fait partie de son entourage. Longtemps oubliée, condamnée à la damnatio memoriae, la figure de l'empereur sera dès le Moyen-Âge celle de persécuteur des chrétiens. La littérature en fera ensuite un (anti)héros de tragédie (Britannicus, Quo Vadis ?), un « mauvais prince » absolu, avant que la bande dessinée et les jeux vidéo ne s'emparent du personnage.
Sous l'Ancien Régime, des relations paradoxales se nouent entre la mosaïque des États italiens et le royaume de France. Celui-ci ne parvient pas à assurer sa domination politique sur la péninsule, tandis qu'Italiens et Français rivalisent sur le plan scientifique et artistique. L'irruption de la présence française sous Napoléon agit comme un électrochoc, rendant incontournables, des deux côtés des Alpes, les héritages révolutionnaires.
De la chute de l'empereur à l'arrivée au pouvoir de Mussolini, la France et l'Italie se pensent plus que jamais comme deux soeurs, dont les liens sont tissés d'estime et de solidarité mais aussi de mépris et de rivalité. Les tensions et les apaisements autour de la question romaine puis de la question coloniale vont rythmer leurs relations pendant plus d'un siècle.
Au cours du premier XXe siècle, les relations sont à la fois conflictuelles (en raison du fascisme et de la Seconde Guerre mondiale) et étroites (du fait de l'émigration italienne) ; depuis 1945, les deux États tentent ensemble de construire l'Europe, tandis que leurs peuples s'interpénètrent toujours davantage.
L'histoire des femmes et du genre a permis depuis une quarantaine d'années un considérable renouvellement de la recherche historique. Ce champ nouveau ne se contente pas d'enrichir l'histoire, il transforme la discipline elle-même et ses méthodes. L'inclusion des femmes et plus globalement du genre modifie la chronologie et les catégories d'analyse, mais invite aussi à relire la documentation disponible.
Ainsi, de l'Antiquité à nos jours, cet ouvrage dessine une autre histoire, à travers les sources les plus variées qui présentent une riche représentation des femmes. Textes privés ou publics, littérature juridique, documents archéologiques, iconographie, médias... sont autant de sources essentielles qui permettent une analyse en termes de genre des sociétés occidentales dans tous les domaines : politique, religieux, judiciaire, éducatif, médical, du travail, mais également monde de l'intime.
L'ouvrage propose ainsi une méthodologie pour aborder et analyser ces sources et, grâce à son ampleur chronologique, distingue l'essentiel de l'accessoire, et permet de discuter les ruptures ou continuités qui ne se résument pas à la périodisation classique.
Les trois volumes de Civilisation matérielle, économie et capitalisme nous plonge dans l'histoire du monde du XVe au XVIIIe siècle, un extraordinaire voyage à travers le temps et l'espace des civilisations humaines. C'est aussi une réflexion magistrale sur la nature et le rôle de ce capitalisme, acteur toujours plus essentiel des sociétés de l'époque médiévale et moderne.Ce troisième volume, Le temps du monde, retrace l'histoire des flux et reflux des dominations à l'échelle internationale, basée sur deux blocs à la richesse ancienne que sont l'Europe d'un côté, l'Extrême-Orient (Chine, Inde, Islam) de l'autre. Il dépeint le bousculement de cet équilibre ancien qui voit s'imposer, successivement, les hauts lieux du capitalisme : Venise, Anvers, Gênes, Amsterdam et Londres. La fin de la période voit l'avènement des économies nationales de France et d'Angleterre, enfin la conquête britannique du monde appuyée sur la révolution industrielle qui scelle l'inégalité du monde.
Ce deuxième volume, Les jeux de l'échange, analyse les modalités économiques, depuis le troc élémentaire jusqu'au capitalisme le plus sophistiqué. L'activité économique se développe avec les colporteurs et les marchands, les échoppes et les boutiques, les marchés et les foires, mais aussi avec les grandes compagnies qui commercent au loin et les Bourses, à l'origine des « économie-mondes ». Mais la confrontation croissante du marché de marché avec le capitalisme fait naître les inégalités au sein de société, toujours plus confrontées à la concurrence et à la spéculation,
Toute la culture générale, de l'Antiquité au XXIe siècle, en 150 entrées !
Stoïcisme, art étrusque, orthodoxie, Aristote, architecture baroque, Galilée, migrations, Dante, jansénisme, surréalisme, laïcité, amour courtois, Heidegger, choc des civilisations, Stuart Mill, chiites et sunnites, Vermeer, construction européenne, shintoïsme, pop art, crise pétrolière, Confucius, séries télévisées, Sartre, transhumanisme... n'auront plus de secrets pour vous.
Un panorama complet de la culture occidentale à travers six domaines : Histoire, Religions, Philosophie, Littérature, Arts, Sciences - et neuf périodes :
Grèce - Rome et les monothéismes - Moyen Âge - Renaissance et l'époque moderne - XVIIe siècle ou l'âge classique - XVIIIe siècle et les Lumières - XIXe siècle - XXe siècle - XXIe siècle.
Cette 5e éd. propose une actualisation des connaissances sur le XXIe siècle.
Pour cette nouvelle édition, de nouvelles rubriques viennent compléter toutes les entrées pour apporter plus de dynamisme à la lecture dans une maquette revue pour plus de clarté.
Aujourdhui perçu soit comme la patrie de linnovation technologique et du dynamisme économique, soit au contraire, à travers limage dÉpinal des samurai et des geisha, le Japon ne saurait se réduire à ces stéréotypes. Son histoire mouvementée a présenté bien des aspects contradictoires, que cet ouvrage se propose de suivre depuis lorigine du peuplement de larchipel jusquà la période la plus récente. De lâge dor de la culture Jomon, 10 000 ans avant notre ère, jusquaux défis contemporains, une aventure collective qui sest enrichie des contacts avec les autres puissances asiatiques. Et qua orientée, depuis cent cinquante ans, une relation conflictuelle de rupture et dosmose avec lOccident. Cette nouvelle édition présente les plus récents événements économiques, sociaux et politiques du Japon.
L'auteur nous raconte sa vision du Moyen Âge du VIIe au XVe siècle en revenant sur les idées reçues que les historiens ont donné de cette période. Il prend la parole à la manière de Lavisse et coupe le récit de réflexions libres sur le sujet. Toutes les thématiques sont ainsi explorées: contexte historique, place de la femme, amour, prémices de la Renaissance, mais aussi bien sûr l'importance des bâtisseurs de cathédrales, des ordres monastiques et des croisades. Il rappelle in fine que de là date l'acte de naissance de la France et que le Moyen Âge est toujours d'actualité malgré ce qu'on peut en penser.
Les trois volumes de Civilisation matérielle, économie et capitalisme nous plonge dans l'histoire du monde du XVe au XVIIIe siècle, un extraordinaire voyage à travers le temps et l'espace des civilisations humaines. C'est aussi une réflexion magistrale sur la nature et le rôle de ce capitalisme, acteur toujours plus essentiel des sociétés de l'époque médiévale et moderne.
Ce premier volume, Les structures du quotidien, est l'évocation d'une culture matérielle, celle des objets, des outils, des costumes, des logements, des nourritures et des techniques..., des gestes au jour le jour du commun des hommes des villes et des campagnes, des riches et des pauvres.
Cet « inventaire du possible » nous immerge dans le quotidien d'hommes et de femmes vivant dans un monde « immobile », durablement confrontés à l'étroitesse des espaces, aux faiblesses techniques et à la lenteur des transports et des communications.
Cette synthèse sur l'histoire des mobilités et des transports en France, du xixe siècle à nos jours donnent des repères historiques clairs sur l'évolution des déplacements, de leurs moyens et de leurs enjeux. Cet ouvrage, qui s'inscrit dans une actualité plus que jamais présente, a aussi pour ambition de donner des clés de lecture pour mieux comprendre sur la longue durée des politiques auxquelles les mobilités sont souvent associées : l'urbanisme, l'environnement ou la sécurité.
Tous les modes, du tramway au vélo en passant par l'automobile, le train, la marche ou la trottinette, seront réunis au sein de cette histoire des déplacements. Leurs chronologies entrecroisées seront mises en perspective avec une approche multiscalaire et des exemples variés.
L'ouvrage présente le récit historique synthétique des enjeux essentiels posés par les mobilités, d'hier à demain. Une première partie dessine une trame chronologique basée sur le déploiement et la gestion politique des systèmes et pratiques de déplacements, depuis l'éclosion des transports modernes jusqu'à une logique d'organisation multimodale entamée au cours des années 1950. Une deuxième partie offre des éclairages sur des problématiques inscrites dans l'histoire mais toujours d'actualité, comme l'aménagement des rues et routes, l'articulation entre rural et urbain ou encore l'évolution des valeurs et symboles attachés aux mobilités.
L'histoire de l'ex-Empire russe, de l'URSS et du monde post-soviétique est essentielle à la compréhension des enjeux géopolitiques actuels. Cet ouvrage en propose une lecture claire en étudiant des problématiques communes à l'histoire de la fin de l'empire russe (à partir de la Révolution de 1905), à l'URSS et aux États post-soviétiques.
Cet ouvrage, à travers une histoire thématique et chronologique, traite de plus d'un siècle d'histoire d'un Empire qui éclate à la fin des années 1980 avec la fin de l'URSS, laissant chacun des États qui en sont issus suivre des trajectoires divergentes, mais présentant souvent des traits communs.
Cette histoire sera abordée à travers un ensemble de thématiques essentielles pour comprendre l'articulation entre les dynamiques sociales, politiques, économiques et culturelles de sociétés extrêmement diverses. Chaque thème, objet d'un chapitre, couvrira l'ensemble de la période qui s'étend du début du xxe siècle à aujourd'hui.
Histoire de l'Histoire, l'historiographie analyse la manière dont chaque époque écrit l'Histoire, la comprend et l'utilise.
Cet ouvrage permet de comprendre l'évolution du rôle de l'étude de l'histoire en France de la période médiévale à nos jours et présente les plus récentes orientations d'analyse historique : l'histoire comme « roman national », les migrations, le genre dans l'histoire...
Un livre indispensable pour découvrir les grands mouvements historiographiques et les grandes figures qui ont marqué la discipline et pour mesurer le poids de l'histoire dans la construction politique et idéologique de la France au fil des siècles.
L'histoire se répète-t-elle et nous aide-t-elle à comprendre notre monde actuel ? À travers cinq événements-monde qui ont resurgi à la faveur de l'actualité, Laurent Wirth montre comment, par leur écho immédiat à travers le globe, ils ont contribué à l'exhumation du passé par la recherche de précédents historiques.
Les cinq cas choisis illustrent un tel processus de résurgence :
- L'incendie du Capitole par les Britanniques en 1814 auquel renvoie l'invasion du Capitole par les partisans de Trump, le 6 janvier 2021
- « L'année sans été » de 1816 / Les incendies monstres en Californie, en Australie et en Sibérie des années 2019-2020
- La Commune de 1871 / les mouvements de contestation et de révolte du printemps arabe, Occupy Wall Street, les Indignados espagnols, Hirak algérien...
- La grippe espagnole de 1918 / la pandémie du Covid 19
- La photo choc en 2015 du corps du petit Syrien Aylan Kurdi sur une plage turque / la mise en place d'un Haut-commissariat aux réfugiés en 1921 dirigé par le Norvégien Fridjof Nansen
Ces études éclairantes se situent dans une double dimension : spatiale, en prenant en compte la perspective mondiale qui fut celle de ces événements, dans l'esprit de l'histoire globale ; temporelle et mémorielle, en mettant l'accent sur le poids du présent dans la réactivation du passé.