Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, le tout-puissant KGB a disparu de l'échiquier mondial du renseignement. De ses cendres est né un nouveau service : le FSB.
Dans cette enquête, Andreï Soldatov et Irina Borogan, deux auteurs russes, en pénètrent le monde secret. Ils dévoilent comment ses agents sont devenus « les nouveaux boyards » de la Russie. Soutenus par Vladimir Poutine, qui dirigea le service en 1998-1999, ces hommes ont bâti une puissance plus obscure que celle du KGB. Leurs objectifs : imposer de nouveau l'autorité de l'État après le marasme économique de la transition dans les années 1990, intimider l'opposition politique, et perpétrer des meurtres au-delà des frontières.
Le pouvoir russe utilise les hommes et les femmes du service pour s'assurer du contrôle des richesses du pays, les plaçant à des postes-clés, que ce soit dans les grandes entreprises, les directions politiques, la finance, et bien sûr, les médias.
"Voici un livre qui donne le frisson. Il dévoile la face la plus inquiétante de la Russie : la prise de pouvoir par les services de sécurité depuis douze ans. L'ouvrage d'Andreï Soldatov et Irina Borogan [...] est exceptionnel. Il s'agit d'une démonstration froide, implacable, factuelle, documentée, de la façon dont s'est organisée la revanche de ces services après les années 1990... En Russie, l'État ne rend pas de comptes devant les citoyens ; c'est un Léviathan qui sert le président et les élites qui le composent." (Piotr Smolar, Le Monde, 26 octobre 2011).
Cet ouvrage unique sur les guérillas anti-franquistes de 1936 à 1960 comble un véritable vide historiographique. Une fois la guerre civile espagnole (1936-1939) terminée, des milliers d'hommes et de femmes républicains furent contraints de fuir et de se cacher dans les zones les plus inhospitalières d'Espagne. Au sein des montagnes se forgea une authentique organisation de résistance antifasciste : le maquis, qui fut le mouvement d'opposition le plus conséquent au régime de Franco.Considérés comme des héros en France, ces guérilleros furent traités en délinquants, assassins, criminels et bandits de grand chemin dans leur pays. Ils formèrent des foyers qui ont fait vaciller le régime. Ce dernier s'est chargé de les effacer de l'histoire officielle. Face à l'impossibilité d'en parler librement, la mémoire de ce mouvement a survécu grâce aux témoignages que ces protagonistes et leurs proches ont transmis à leurs enfants.Maquis reconstitue cette épopée en détail, assemblant pour la première fois tous les morceaux du puzzle. On y suit les premières guérillas autonomes, le rôle des services secrets anglais et américains durant la Seconde Guerre mondiale, les conséquences de la guerre froide, le retour de l'état de guerre dans plusieurs régions, la fabrication de faux maquis par le régime, les nouveaux massacres qu'il va déclencher et l'incompétence criminelle des partis républicains en exil. L'auteur évoque aussi les guérillas urbaines, dont certaines perdureront jusqu'aux années 1960.Secundino Serrano est l'un des meilleurs spécialistes en études anti-franquistes. Il s'est basé sur une documentation exhaustive pour recueillir ce legs, le nettoyant du mythe et des légendes. Il tire ainsi de l'oubli l'un des chapitres les plus méconnus de l'histoire espagnole : la guerre de « Ceux des montagnes » pour la liberté. Secundino Serrano est historien spécialiste de l'après-guerre d'Espagne et de l'exil républicain. Professeur agrégé de géographie et d'histoire, il a enseigné à l'Institut Legio VII de León et a été membre du Centres d'archives générales de la guerre civile espagnole. Il est l'auteur d'une douzaine de livres. Ouvrage traduit de l'espagnol par Pierre-Jean Bourgeat
Comment les Anglais ont-ils organisé il y a quelques mois la défection d'un haut responsable iranien ? Quel est le rôle des Britanniques dans les projets d'attaque américaine contre l'Iran ? Les attentats-suicides du 7 juillet 2005 dans le métro londonien auraient-ils pu être évités ? Le docteur Kelly, ce microbiologiste impliqué dans des travaux top secret, s'est-il vraiment donné la mort ?Pour la première fois, Gordon Thomas ouvre ici les plus grands dossiers des services secrets britanniques et retrace l'histoire des célèbres MI-5 et MI-6.Triomphes de la Seconde Guerre mondiale, trahisons sous la guerre froide, combat contre la «bombe génétique» anti-Noirs en Afrique du Sud, lutte contre le terrorisme irlandais et la nébuleuse Al-Qaïda... L'auteur revient longuement sur les victoires et les échecs de ces services qui jouent depuis cent ans un rôle décisif sur la scène internationale.Face à la menace, et pour protéger leur pays, jusqu'où peuvent aller ces services secrets ?Ouvrage de référence sur les agences de renseignement les plus vieilles du monde, Histoire des services secrets britanniques plonge dans les arcanes du MI-5 et du MI-6 et dresse le portrait de ces hommes et de ces femmes qui agissent dans l'ombre. Un document explosif.Spécialiste du renseignement, Gordon Thomas est l'auteur de plus de quarante ouvrages traduits dans le monde entier, dont certains best-sellers comme Histoire secrète du Mossad, Mossad - les nouveaux défis et Les Armes secrètes de la CIA, publiés chez Nouveau Monde éditions.Spécialiste du renseignement, Gordon Thomas est l'auteur de plus de quarante ouvrages traduits dans le monde entier, dont certains best-sellers comme Histoire secrète du Mossad, Mossad - les nouveaux défis et Les Armes secrètes de la CIA, publiés chez Nouveau Monde éditions.Traduit de l'anglais par Mickey Gaboriaud.
Tamerlan, les Ottomans, les Moghols, les Mandchous, les Britanniques, les Soviétiques, les Japonais, les Nazis... Tous ces empires, construits dans l'espoir de durer éternellement, étaient finalement destinés à échouer. Mais, selon l'auteur, leur construction et leur expansion ont façonné le monde que nous connaissons aujourd'hui.
Ce récit magistral remet notamment en question le récit conventionnel de la « montée de l'Occident », montrant que l'ascension européenne n'était ni prédestinée ni linéaire, mais plus probablement une phase transitoire.
De la mort de Tamerlan en 1405 - dernier des conquérants du monde - à la montée et à la chute des empires européens, en passant par la présence coloniale croissante des Amériques et la résurgence de l'Inde et de la Chine comme puissances économiques mondiales, Après Tamerlan offre une perspective fascinante sur le passé, le présent et le futur de nos civilisations.
John Darwin est professeur à l'université du Nuffield College d'Oxford. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire sur l'empire britannique publiés outre-Manche.
Il fallait sans doute le recul des ans, et celui de l'observateur étranger, fin connaisseur de la France, pour obtenir tant d'informations inédites et produire une biographie de François Mitterrand qui fasse à ce point référence. Correspondant de la BBC à Paris pendant les années Mitterrand, Philip Short brosse le portrait d'un homme aux talents et aux défauts exceptionnels, d'un esthète machiavélien qui pendant ses deux mandats a conduit la France dans la modernité. Homme de contradictions, François Mitterrand fut à la fois le dirigeant d'un mouvement de résistance décoré par Vichy, un jeune parlementaire conservateur et l'artisan de l'Union de la gauche. Imposant les communistes au gouvernement, il fut le fossoyeur du Parti communiste français. Féroce opposant à de Gaulle et à la Constitution de la Ve République, il sut cependant user à merveille du système constitutionnel et s'inscrire dans une forme d'héritage gaullien. Tout cela en ayant une vie privée extraordinairement compliquée... Biographe réputé, toujours à bonne distance de son sujet, Philip Short apporte de nombreux détails inédits sur les «deux familles» de Mitterrand, ses maîtresses, son rapport ambigu à l'argent et à ses riches amis. Grâce aux archives américaines, britanniques et françaises, il dévoile également de nombreux épisodes jusqu'ici inédits de ses relations avec Reagan, Thatcher, Kohl, Gorbatchev... Cette biographie menée d'une plume alerte a été saluée par la presse anglo-saxonne.Ancien correspondant de la BBC à Paris, Philip Short est l'auteur de biographies de Mao Tsé-toung (Fayard, 2005) et de Pol Pot (Denoël, 2007).
« Un essai monumental, un art remarquable de l'analyse. »
Publisher's Weekly
« Une contribution cruciale à notre compréhension de Hitler
mais aussi des processus culturels. » New York Times
« Un grand livre d'investigation littéraire, intelligent et scrupuleux. » Newsweek
« Un livre indispensable aux honnêtes hommes
comme aux historiens et aux moralistes confirmés. » Times Magazine
Somme sans précédent, enquête sans égale, lieu de débat, de critique et de confrontation sans concession, ce livre du grand journaliste et écrivain Ron Rosenbaum est le seul à poser dans son entier, dans toutes ses dimensions, l'énigme « Hitler ».
Il est le fruit d'un travail de dix années passées à exhumer des archives inédites, à examiner toute la littérature sur le sujet, à investiguer tous les terrains du savoir (histoire, sociologie, philosophie, psychanalyse...), à visiter les lieux de mémoire, à rencontrer les témoins, à questionner les plus éminents spécialistes de ce domaine (Alan Bullock, Daniel Goldhagen, Georges Steiner, Emil Fackenheim, Claude Lanzmann...).
En regardant des photos du dictateur, Rosenbaum se pose cette question : comment un banal enfant peut se transformer en ce criminel le plus sanglant de l'histoire. D'autres suivent : était-il sincère, convaincu ou opportuniste ? Était-il fou ? Pourquoi était-il antisémite ?
Nombre d'historiens ont sacrifié à la tentation de le diaboliser afin de se rassurer. Rosenbaum, lui, a choisi d'explorer l'historiographie consacrée à Hitler et de critiquer de manière systématique les interprétations pour épurer le portrait d'un homme recelant encore de nombreuses énigmes.
Ron Rosenbaum est un journaliste, critique littéraire et romancier américain.
Pour la première fois, un cadre du Mossad raconte les opérations les plus secrètes d'un service mythique, en rédigeant la biographie d'une femme qui a marqué tous ceux qui ont travaillé avec elle : Sylvia Rafaël.Née en Afrique du Sud d'un père juif et d'une mère chrétienne, aussi belle qu'indépendante d'esprit, la jeune Sylvia rejette un avenir tout tracé de femme au foyer pour émigrer en Israël. Fervente sioniste, elle est repérée et recrutée par le Mossad, où elle montre des qualités exceptionnelles.Formée aux opérations spéciales, volontaire pour les missions les plus périlleuses, elle est envoyée à Paris dans les années 1960 en tant que photographe. Après le massacre des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de Munich en 1972, elle participe à la traque des membres de Septembre noir et de leur «cerveau», Ali Hassan Salameh, et à l'épisode tragique de Lillehammer au cours duquel l'équipe du Mossad abat un jeune Marocain. Arrêtée par la police norvégienne, Sylvia est jugée et passe deux ans et demi en prison. Elle y tombe amoureuse de son avocat, Annaeus Schjødt, un ténor du barreau norvégien qui mobilise les plus hautes instances du pays pour obtenir sa libération.Récit à suspense, témoignage inédit sur les rouages du Mossad, destin incroyable d'une des plus grandes espionnes du siècle, Sylvia est aussi l'hommage d'un maître-espion à la plus douée de ses élèves.Né en 1937, Moti Kfir, ancien directeur de l'école d'entraînement des Opérations spéciales de l'Unité 188 (renseignements de l'armée israélienne), fut pendant plusieurs décennies un pilier du Mossad. Il fut, dans les années 1970, le supérieur de Sylvia Rafaël en Europe et participa activement à la formation des nouvelles recrues.Né en 1936, Ram Oren, est un journaliste et un romancier parmi les plus connus en Israël. Ancien avocat, auteur de vingt-cinq ouvrages, il a été surnommé le «John Grisham israélien».