C'est un voyage guidé dans l'univers de la pensée gaullienne que propose François Kersaudy, qui s'emploie à replacer les propos du Général dans leur contexte et à révéler les enjeux qui les sous-tendent. Qu'il s'agisse de l'Europe, de l'armée, de l'OTAN, de la force de frappe, de l'ONU, de l'Afrique, de l'Asie, de l'économie, des médias, des écrivains ou de la mort, ces réflexions montrent une fois encore leur extraordinaire dimension prophétique. Mais les commentaires abondamment sourcés de l'historien mettent également en évidence les desseins secrets, les contradictions, les faux-semblants et les nondits qui ont émaillé la carrière de ce personnage d'exception : « Il ne faut jamais mentir, disait-il, mais il n'est pas interdit de se montrer astucieux... »
Sous la plume brillante de François Kersaudy surgit un de Gaulle surprenant et inédit.
« Vous croyez que je ne le sais pas, que la décolonisation est désastreuse pour l'Afrique ? C'est encore une chance si, ensuite, ils ne quittent pas leurs pays pour venir s'installer en France... »
« Rémy ! Mettez-vous bien dans la tête qu'un militaire de carrière n'est jamais intelligent ! »
« Il n'est pas exclu que la Chine redevienne au siècle prochain la plus grande puissance de l'univers. »
« CECA, CED, Euratom, Marché commun, tous ces organismes internationaux sont bons pour attraper la vérole. »
Le catalogue de l'ouverture de la Grotte Cosquer en 2022 à Marseille. La grotte Cosquer est l'un des sites majeurs de l'art pariétal paléolithique européen. Les groupes d'Homo sapiens qui ont fréquenté cette cavité y ont laissé des traces de leurs passages (silex, foyers, charbons, tracés digités...) dont les plus remarquables sont des dessins et des gravures organisés sur les parois dans un espace souterrain : une grotte ornée fréquentée entre 33 000 ans et 19 000 ans avant le présent.
Très isolée dans le sud-est de la France, loin des foyers « classiques » de l'art pariétal européen, mais aussi par le bestiaire qui y est représenté (pingouins, phoques notamment), la grotte Cosquer est une grotte ornée unique.
De nombreux livres ont été consacrés à Mileva Einstein, la première épouse d'Albert, dont il a divorcé en 1919 après avoir partagé avec elle quinze années de travail et de vie commune. Dans plusieurs de ces ouvrages, il est argué que Mileva aurait largement contribué aux grandes découvertes de son époux. Ce n'est pas le parti pris par ce livre qui s'efforce, essentiellement sur la base des lettres entre Albert et Mileva ainsi que celles qu'ils ont échangées avec leurs amis, de rappeler leur amour fusionnel pendant leur jeunesse, et de tenter de comprendre pourquoi Albert a ensuite complètement rejeté Mileva au point de ne jamais faire mention d'elle dans ses écrits. L'auteure montre de façon convaincante que Mileva a très mal supporté en 1903 l'abandon imposé par Albert de leur fille bâtarde, et que leur couple est alors tombé dans une spirale tragique : le caractère de Mileva était devenu trop sombre pour ce jouisseur de la vie et des femmes. Mileva aimait excessivement Albert, et cet amour a brulé ses ailes et l'a consumée. Sa vie a été un long calvaire après leur divorce, Mileva se débattant dans des problèmes financiers et s'occupant seule de leur fils cadet schizophrène, tandis qu'Albert devenait le scientifique le plus encensé du vingtième siècle.
Toutes les sociétés connaissent des actions de pillage et de destruction de leur patrimoine. EElles sont souvent le fait des populations qui, pour survivre, font un commerce direct des objets pillés. Au quotidien, des centaines de pilleurs armés d'un détecteur vandalisent et pillent le patrimoine archéologique français à terre et sous les eaux et font des fouilles clandestines.
L'exposition proposée par le Mucem en 2022 entend remettre en lumière la figure d'Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle. À l'aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles et de collections inédites, elle déroulera le fil chronologique de sa vie et explorera certains aspects saillants de sa personnalité et de son action en le replaçant dans son contexte historique et géographique méditerranéen, entre Orient et Occident. Par-delà les éloges et les critiques que suscite toute grande personnalité de cette qualité, la fascination qu'il continue à exercer en se jouant des frontières invite à la meilleure connaissance de son expérience d'homme, riche d'enseignement pour les générations actuelles et futures.
"Il y a quarante ans, le voyage d'Égypte était encore un long et difficile voyage. Aujourd'hui, grâce à la vapeur, l'Égypte n'est plus qu'à six jours de la France ; Le Caire n'est plus qu'à une semaine de Paris." Les textes regroupés ici sont tirés de l'abondante littérature en langue française consacrée au voyage en Égypte au XIXe siècle, et sont enrichis par de nombreuses images d'époque, certaines provenant d'illustres photographes visitant le pays. Ces témoignages littéraires s'accompagnent d'une riche iconographie, allant d'Antonio Beato à Francis Frith, en passant par les collections Adli et Gaddis.
Pourquoi les Églises et les chrétiens ont-ils tant tardé à se mobiliser en faveur de l'abolition de l'esclavage ? Et comment a-t-on pu si longtemps s'accommoder de cette insoutenable contradiction associant une religion prônant l'amour de son prochain avec la réalité de pratiques esclavagistes attentatoires à la dignité humaine, parfois justifiées par des alibis religieux, voire génératrices de profits pour l'institution ecclésiastique ? À ce premier discours très critique en répond un second présentant l'histoire du christianisme comme celle d'une lente, nécessaire et logique maturation de l'idée abolitionniste, en quelque sorte contenue en germe dans son esprit.
Aucune de ces explications univoques ne peut rendre compte d'une relation aussi complexe. Antique, médiéval, moderne ou contemporain, l'esclavage se recompose en effet en permanence, jouant un rôle plus ou moins important selon les époques, et touchant des populations différentes. Le christianisme, aussi, se recompose sans cesse. Et les débats se multiplient, s'enchevêtrent, se recombinent. Paul pense que le chrétien doit se faire esclave de Dieu pour se libérer du péché. Pendant des siècles on s'évertue à protéger de l'abjuration les chrétiens esclaves de non-coreligionnaires, tout en admettant qu'un chrétien puisse être esclave d'un frère en foi. La question concerne également l'Autre, musulman, Indien d'Amérique, Africain. Théologiens, institutions, simples chrétiens se questionnent, s'affrontent parfois. Aux fausses certitudes de certains répondent les doutes et l'engagement d'autres. Au XVe siècle, cela en est fini de l'esclavage des chrétiens par des chrétiens. Au siècle suivant, l'esclavage des Indiens est officiellement aboli dans l'Amérique espagnole, avant que ne se pose la question de celui des Africains.
LE LIVRE EN BREF
« Je suis dans la grotte des Fées !!! » Ce cri de victoire ouvre une lettre du Dr Bailleau qui, fin 1867, vient d'obtenir l'autorisation - dont il s'était jusqu'ici passé... - de la fouiller. Puis il dévoile ses trouvailles : silex et lames, bientôt une défense de mammouth...
Vivante est sa correspondance avec ses pairs qui se fait encore l'écho de débats scientifiques, d'échanges de collections, d'avis d'experts, aussi de la guerre de 1870. Et elle éclaire le journal de ses « pérégrinations » archéologiques (1866-1907) qu'il illustra de croquis.
Inédits, ces écrits constituent un rare témoignage sur le parcours, au tournant des deux siècles, d'un savant de terrain curieux de tout. Et un carnet de voyages qui conduit à d'autres sites préhistoriques, en Dordogne et ailleurs.
Le Dr Bailleau, tôt pris de passion pour l'archéologie dans son Bourbonnais natal, fut un artisan décisif de la Préhistoire. Sans ses fouilles de la Grotte des Fées, à Châtelperron, la première culture du Paléolithique supérieur, à la disparition de l'Homme de Néandertal, n'aurait pas répondu au nom de Châtelperronien.
Se vouant aussi aux périodes moins anciennes, il a laissé moult vestiges, notamment conservés au British Museum de Londres, et fait figure de pionnier de l'archéologie moderne.
Les Sciences de la Terre connaissent de multiples applications dans la recherche archéologique : identification de matériaux, par la pétrographie et la
pétrochimie ; analyse des paysages et de leur évolution, par la géomorphologie et la sédimentologie ; étude des "sols"et dépôts arch éologiques, par lapédologie, ainsi que par la micromorphologie, notamment dans le domaine de l'archéologie agraire mais aussi urbaine...
Faite de longues migrations, de victoires et de défaites, de fondations et de ruines de royaumes, l'histoire des Goths a contribué durant la période décisive des "Grandes Invasions" à façonner le destin de l'Europe. Les Goths ont été bien autre chose que des barbares en quête de butin. Ils ont manifesté des capacités d'adaptation étonnantes, assimilant aussi bien les techniques de combat des nomades de la steppe que les traditions administratives romaines, se dotant lors de leur conversion au christianisme d'une écriture particulière et d'une langue liturgique. D'une façon ou d'une autre, presque toutes les parties de l'Europe continentale ont été marquées durablement par leur action.
Pierre-Calixte Duretête est l'un des prospecteurs qui pille les sols et les objets archéologiques qui s'y trouvent, sous prétexte de loisir. Cet ouvrage retrace l'enquête menée par les autorités pour le débusquer, et propose une réflexion sur la détection et le pillage archéologique.
Voici le récit de la plus incroyable arnaque perpétrée par le "plus grand faussaire en écritures jamais épinglé", le sieur Denis Vrain Lucas qui fut condamné pour avoir vendu au mathématicien Michel Chasles - celui de la relation du même nom - plus de 27?000 fausses lettres de célébrités allant de l'Antiquité jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Cette stupéfiante affaire qui se déroule sous le Second Empire, n'aurait pu se développer sans l'extraordinaire engouement suscité au XIXe siècle par les autographes de personnages illustres.
Il y a dans le monde presque autant d'ouvrages sur Charles de Gaulle que sur Napoléon ; et pourtant, le Général reste une énigme pour la plupart de ses compatriotes. Quel meilleur moyen de le redécouvrir que de le laisser parler ?
Bien sûr, comme pour la plupart des grands personnages de l'histoire contemporaine, le flot des paroles et des écrits du général de Gaulle est si abondant qu'un voyage accompagné s'impose. Il permet de séparer l'essentiel de l'accessoire, de replacer ses propos dans leur contexte, puis d'en commenter la pertinence et la portée. Les citations sont ordonnées par thèmes, et l'ordre chronologique dans chaque chapitre donnera au lecteur la possibilité de suivre l'évolution des réflexions gaulliennes sur plusieurs décennies.
Qu'il s'agisse de son autoportrait, de ses prophéties, de l'État, de la France libre, de Vichy, de Churchill, de Staline, de Roosevelt, de l'Allemagne, de l'Union soviétique, de l'Angleterre, des États-Unis, du parti communiste, de l'Algérie, des politiciens ou de l'humour, les déclarations publiques et les confidences privées de ce personnage d'exception ménageront bien des surprises...
« Le plus difficile est de rester réaliste quand on a un idéal, et de garder son idéal quand on voit les réalités. »
« Savez-vous qu'au fond, je suis un timide ? »
« Au début, je n'étais pas très gaulliste. Mais petit à petit, en me regardant faire, je le suis devenu... »
« Il arrive souvent que les intérêts des Français, ou ce qu'ils croient tel, ne coïncident pas avec ceux de la France. »
Catalogue "carnet de voyage" de l'exposition "Expédition Hatnoub !" des musée et site gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal. Elle a pour objectif de présenter la mission Hatnoub (Égypte) dédiée à la fouille et à l'étude des inscriptions d'une carrière d'extraction d'albâtre calcite exploitée dès l'aube de la civilisation pharaonique (soit dès le IVe millénaire). Elle cherche à rendre compte du travail des égyptologues et de ses évolutions sur le site de Hatnoub, depuis la naissance de la discipline jusqu'à nos jours.
Droit et esclavage n'ont pas toujours été en conflit. L'esclavage, négation des droits humains fondamentaux, a également été un phénomène institutionnalisé dans de nombreuses sociétés par le passé, et comme tel, reconnu et organisé par le droit. Les contributions incluses dans le présent ouvrage collectif analysent différents aspects de ce compagnonnage contrenature et montrent comment le droit est intervenu pour déterminer et normer le statut des esclaves, comment il a régulé les pratiques de mise en esclavage, de traite ou de sortie de l'esclavage tout comme il a protégé l'ordre public esclavagiste.
Cet ouvrage a pour ambition de dévoiler l'imbrication qui existe entre les deux disciplines. En effet, en France, c'est autour de la question de l'"archéologie" que s'est structuré l'enseignement de l'architecture aux XIXe et XXe siècles. Or, la seconde prend désormais ses distances avec la première et la formation historique, donc archéologique, des jeunes architectes souffre de carences certaines. Les deux disciplines ont pourtant fort à gagner quand elles dialoguent et réfléchissent ensemble. L'objectif de cet ouvrage collectif est de montrer les parallèles possibles entre l'une et l'autre, les ponts permettant l'élaboration de nouvelles approches méthodologiques, sources d'inspiration mais aussi de remises en question.
Cet ouvrage propose une enquête passionnante : partir des langues vernaculaires actuelles du Maghreb pour essayer de démêler l'écheveau des origines de ces dialectes, retrouver l'ancêtre commun de tous ces mots. Pour ce faire, l'auteur adopte une position originale: elle se base sur les mots de la cuisine, les recettes traditionnelles transmises oralement de mère en fille, et qui conservent en leur sein le socle millénaire dont ils sont issus. À travers les mets et les mots, elle entreprend donc un véritable cheminement de paléontologie linguistique.
Justice, dignité, abolitions, indemnités, mémoire, droits, race, responsabilité... Cet ouvrage entend éclaircir les sens et les enjeux d'une constellation de termes associés aux réparations au titre de l'esclavage. Chaque définition propose une mise en situation passée et présente des mots, à la lumière des sciences humaines et sociales : à chaque notion est associée une question au coeur des débats contemporains. La question des réparations est ainsi replacée au centre de préoccupations philosophiques, juridiques, politiques, économiques et historiques, inscrites dans une réflexion globale et de longue durée sur la domination. Ce lexique a pour objectif principal d'expliquer à un grand public les enjeux des revendications de réparations, au-delà des polémiques et des conflits politiques. Ce livre est issu d'un travail collectif mené par des anthropologues, historiens, juristes, philosophes, politistes, au sein du programme financé par l'Agence nationale de la recherche, et intitulé REPAIRS, « Réparations, compensations et indemnités au titre de l'esclavage (Europe-Amériques-Afrique) (xixe-xxie siècles) ».
Ce livre replace la vie de Simon Bolivar dans le contexte hispano-américain et européen. En effet le Libertador ne surgit pas de nulle part ; il est le fruit d'une époque travaillée par les idées du Siècle des Lumières des deux côtés de l'Atlantique, et l'expression de la frustration créole. Pas seulement toutefois. La vie de Simón Bolívar se caractérise par la fidélité ; fidélité à son amour de jeunesse – même s'il a aimé plusieurs femmes –, fidélité à son serment de libérer les territoires hispano-américains sous emprise espagnole, fidélité à son ambition d'instaurer un système républicain démocratique dans les territoires libérés. Cependant, l'homme qui meurt en 1830 à Santa Marta en Colombie, à l'âge de 47 ans, n'est plus le Héros de la Guerre d'Indépendance des territoires sud-américains, ni le Président/dictateur des Nouvelles Républiques. Il est seul, ou presque. Pourtant une monnaie portera son nom – le bolivar –, ainsi qu'un pays, – la Bolivie – et sa pensée politique sera la référence pour les révolutions du XX? siècle.Le héros est mort de son vivant ; le mythe lui survit.L'auteure dresse le portrait d'un homme épris de liberté, infatigable homme d'action, aimé des femmes et incompris des hommes, tel qu'il apparaît dans ses écrits politiques et sa correspondance. Par ailleurs, l'auteure montre que les utilisations politiques et les représentations artistiques transfigurent Bolívar en héros christique, en Don Quichotte sud-américain ou en Néron délirant, ou, plus prosaïquement, en modèle politique.
Plus encore qu'une stratégie de défense ou un élément de la stature internationale de la France, la dissuasion nucléaire est une ambition nationale. Elle trouve sa source dans l'Histoire, emporte avec elle un effort scientifique, industriel et militaire considérable. Elle est le résultat d'une vision stratégique de très long terme, et se concrétise sur le terrain, dans les airs ou sous la mer, par l'engagement des soldats, aviateurs et marins qui, jour et nuit, protègent inlassablement les intérêts vitaux de la nation.
Cet ouvrage plonge le lecteur au coeur de la dissuasion nucléaire, à travers l'histoire, la doctrine, les questions éthiques qu'elle soulève et les principales opérations nucléaires aéroportées telles que Poker, emblématique mission des Forces aériennes stratégiques reproduisant un raid de frappes nucléaires. Après trente ans au service de la France, le général Bruno Maigret nous offre, par ce témoignage inédit, son regard sur un outil politique qui est à la racine des grands choix stratégiques français.
L'histoire des traites, des esclavages, des abolitions et de leurs héritages est trop souvent mal connue ou invisibilisée. La demande sociale est pourtant forte et de grandes enquêtes scientifiques nourrissent une recherche internationale qui éclaire les questions d'aujourd'hui, autour de la construction des identités politiques et des discriminations. Cependant, beaucoup reste à faire car les avancées de l'histoire scolaire ne sont jamais acquises.
Cet ouvrage offre un tour d'horizon international exceptionnel sur les programmes scolaires et les pratiques pédagogiques de l'école élémentaire au lycée en mettant en connexion l'Afrique, les Amériques et l'Europe. De nombreux retours d'expérience et des propositions pédagogiques pluridisciplinaires enracinées dans la recherche sont présentées. Ce livre s'adresse aux spécialistes de l'école ainsi qu'à un large public, intéressé par le croisement des regards sur les représentations de l'esclavage dans les sociétés actuelles et leurs dynamiques.
La collection Biographie et mythes historiques propose des ouvrages historiques, rédigés par les meilleurs spécialistes, et destinés au grand public passionné d'histoire. Cet ouvrage permet d'appréhender la vie de Bismarck, premier chancelier d'Allemagne et homme au destin politique singulier en abordant les multiples facettes de cet homme :
Son ambition d'accroître la puissance de son pays, il préside pourtant en 1871 à la naissance d'un Empire allemand ;
La célébration comme père de la nation allemande ;
La démesure et les jugements hors-normes qu'il suscite depuis un siècle et demi.
Par la confrontation des sources, cet ouvrage vise à démêler ce que l'on croyait savoir de ce que l'on peut apprendre de nouvelles archives.
Un ouvrage qui vise à rétablir l'histoire qui se cache derrière le mythe.
Le nomadisme a donné lieu à des cultures originales qui, des plus célèbres aux plus obscures dominèrent les steppes d'Eurasie durant l'Antiquité et le Moyen Age. Près de quarante peuples ou ensembles tribaux nomades se sont partagé ces immenses étendues. Au-delà de leurs différences physiques, linguistiques ou religieuse, leurs cultures les rapprochent d'une "même civilisation des steppes". Aujourd'hui, l'archéologie permet de redécouvrir leur art, leurs moeurs et leurs systèmes sociaux, révélant une part importante de l'histoire du continent eurasiatique.
La tragique actualité syrienne a ravivé le mythe de Palmyre. Il est devenu urgent de redécouvrir les grandeurs de cette cité gréco-romaine d'Orient aux confins des mondes romain et parthe, puis perse.
La tragique actualité syrienne a ravivé le mythe de Palmyre. Il est devenu urgent de redécouvrir les grandeurs de cette cité gréco-romaine d'Orient aux confins des mondes romain et parthe, puis perse.
Dans cette synthèse historique et archéologique inédite, Christiane Delplace, l'une des meilleures spécialistes du site, met des images sur les mots, fait resurgir les monuments, nous donne à voir l'histoire politique et culturelle.
En réunissant une iconographie rare, l'auteur nous guide dans la suite des histoires palmyréniennes et nous livre les différentes facettes de ce trésor antique. Les grandes étapes historiques de la ville y sont contées de la manière la plus précise : Palmyre avant les Romains et le raid d'Antoine, la montée en puissance de la ville au Ier siècle, son apogée au IIe jusqu'à la percée des périls au IIIe siècle, et son déclin. À chacune de ces étapes, l'auteur nous fait sentir la personnalité de la ville, à travers la place des cultes, du commerce, de la guerre ou des morts. Les monuments sont expliqués, commentés, datés et replacés dans leur contexte. Le sanctuaire de Bêl, les temples, la grande colonnade, les monuments de spectacles, l'habitat ou les tombeaux de Palmyre se relèvent. Les caravanes et les tribus palmyréniennes renaissent. Palmyre scintille à nouveau.
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Mettant son art ancien, le dessin, au service de la science moderne, Jean-Claude Golvin, architecte et archéologue (CNRS), offre ici trois restitutions graphiques majeures de Palmyre et de son environnement.