ON PEUT RIRE DE TOUT
sauf en mangeant de la semoule !
ou des petits pois, ou du riz,
enfin bref pas la bouche pleine.
"Je suis un cartésien désabusé...
Je pense donc je suis mais je m'en fous."
Tout n'a pas été dit sur l'assassinat de Samuel Paty.
À partir de pièces inédites, de documents jamais révélés, de témoignages de première main, Stéphane Simon révèle les zones d'ombre du dossier.
En reprenant l'enquête à son origine, en interrogeant toutes les parties
prenantes, il nous fait vivre minute par minute les douze journées qui ont précédé le martyre de Samuel Paty.
Pour la première fois, Stéphane Simon pointe les oublis, les dysfonctionnements, les dissimulations, les errances et les erreurs de l'État, les lâchetés de certains de ses collègues mais aussi le courage de beaucoup d'autres, les petits compromis qui font de grands renoncements.
Ce livre témoigne de l'abandon d'un homme devenu l'incarnation de notre laïcité face à l'islam politique. Il ne laisse rien de côté, ne tait rien, fait la lumière sur ce qui s'apparente désormais à un scandale d'État.
Rentrée littéraire 2020 Le portrait d'une autre Amérique.Ici, je me suis fondu dans la masse, j'ai tâté le pouls de ceux qui ont ma couleur, et de ceux qui sont différents de moi, avec lesquels je compose au quotidien.
Certains lieux, de Californie et du Michigan, me soufflent leur histoire car je les connais intimement.
D'autres me résistent, et il me faut quelquefois excaver longtemps pour voir enfin apparaître leur vrai visage. Mais ce périple n'a de sens que s'il est personnel, subjectif, entre la petite histoire et la grande, entre l'immense et le minuscule. Et peut-être même que, sans le savoir, j'entreprends ici ce que je pourrais qualifier d'autobiographie américaine, entre les rebondissements de l'insolite, la digression de l'anecdote et les mirages de l'imaginaire.
Aujourd'hui, en France, 354 personnespèsent 1 000 milliards d'euros. Ce livre-enquête révèle l'origine des plus grandes dynasties financières (Rothschild, Arnault, Bolloré, Wertheimer, Pinault, Rockefeller). Il s'agit de retrouver quelle a été leur place réelle dans notre histoire. À quel point ils ont influencé les transformations des sociétés. Ils sont devenus des acteurs systémiques de l'économie.
Oui, ces riches appartiennent à une élite planétaire qui se déplace en jet privé, collectionne les voitures de luxe, organise des fêtes somptueuses, multiplie les domiciliations aux quatre coins du monde, investit tous les marchés, domine tous les réseaux.
Les riches, les très riches sont LE vrai pouvoir, aussi bien visible
qu'invisible. Nous les connaissons sans les connaître, alimentant ainsi une fascination qui peut aller jusqu'à la haine.
Pour la première fois, cette histoire mondiale des riches vous les montre tels qu'ils sont.
Si ce dictionnaire peut apporter quelque chose, pourvu que ce soit cela : faire vaciller quelques certitudes et bousculer quelques a priori pour rendre à l'éloquence la grandeur qui est la sienne - celle du coeur. " C'est en commençant à écrire ce livre que j'ai compris à quel point mon sujet, que je croyais avoir circonscrit par des années d'études, était en réalité infini.
Je suis tombée dans l'éloquence comme d'autres dans la marmite. Très tôt, j'ai éprouvé le besoin de prendre la parole pour ceux que la société laissait de côté : le temps du journal du lycée est un peu loin, mais je le garde toujours dans un coin de mon coeur, comme le premier qui m'a permis de sortir de l'intimité de mes cahiers de poèmes.
Et puis il y a eu les premiers pas dans mon métier. Mutée il y a dix ans en Seine-Saint-Denis, je ne savais à quoi m'attendre, et j'ai découvert une tout autre éloquence que celle, académique, de mes années de formation.
C'est pourquoi vous trouverez dans ce dictionnaire plusieurs types d'entrées, qui tentent d'illustrer la plasticité de la notion.
Il était difficile de faire l'impasse sur les fondations antiques de l'éloquence, et sur leur résurrection au siècle classique : il faut rendre à César ce qui lui appartient.
Mais à ces entrées académiques répondent aussi les portraits de certains de mes élèves, ou de quelques proches qui incarnent à mes yeux l'un des visages de l'éloquence.
Il y a aussi dans ce livre un peu de notre monde actuel - celui qui fait réfléchir et avancer, pas celui qui périme en même temps que la polémique qu'il a instaurée.
D'autres entrées vous surprendront sans doute, ou vous sembleront à première vue hermétiques et, en l'occurrence, peu éloquentes. Ne les fuyez pas : volontairement mystérieuses, elles sont des portes d'entrée vers d'autres mondes qui vous seront sans doute plus familiers. C'est de cette manière que j'ai à mon tour cherché à gommer les frontières entre les multiples univers de l'éloquence.
Si ce dictionnaire peut apporter quelque chose, pourvu que ce soit cela : faire vaciller quelques certitudes et bousculer quelques a priori pour rendre à l'éloquence la grandeur qui est la sienne - celle du coeur. "
Après les succès de ses Histoires du silence et de l'ignorance, Alain Corbin nous invite à la découverte du repos et à habiter notre vie différemment. Redécouvrez ce que se reposer signifie vraiment." Dire ou se dire : Il faut que je me repose, c'est formuler un désir, un sentiment que l'on considère, sans y réfléchir, comme l'expression d'un besoin élémentaire.
Or, rien n'est plus faux.
Le loisir a remplacé le repos.
Il en occupe le temps.
Il en envahit l'espace.
On ne parle plus guère de repos mais de moment de détente ; ce qui revient à remplacer la fatigue par une tension, un malêtre, par exemple le "burn-out'. "
Alain Corbin tisse la trame d'une histoire oubliée. Chercher la solitude, pour les uns, prier ou non pour les autres, se recueillir, se poser ou marcher... tant de façons de restaurer son être ont été imaginées et testées. Cette histoire est une invitation à vivre différemment notre rapport au
travail, à la fatigue, au temps.
PRIX ETIENNE DE LA BOETIE 2022
40 ANS DE DÉJEUNERS SECRETS MARGUERITE DURAS, JEAN D'ORMESSON, JACQUES CHIRAC, FRANÇOIS MITTERRAND...Maurice Beaudoin, le plus célèbre critique gastronomique de France, vous invite à sa table pour partager 40 ans de rencontres savoureuses. De Jean d'Ormesson à François Mitterrand, de Johnny à Alain Ducasse, en passant par la création du
Figaro Magazine rue Montmartre, la série "Florence Arthaud et les filles sur un bateau", la rivalité entre Robert Hersant et la famille Dassault... Au gré des plats, c'est toute une époque que ce gourmet chevronné nous fait revivre.
On apprend que les fameuses " Michettes " de Michou sont toutes encartées à la CGT et donnent des sueurs froides au roi des nuits parisiennes. Que le vin coule à flots à la table du candidat VGE au point de rendre l'issue du dîner incertaine. Marguerite Duras se réconciliera avec Maurice Beaudoin sur un tabouret de chez Le Duc, et c'est lui qui établira la carte des desserts de Joël Robuchon - dont il était l'ami - pour l'ouverture de l'Atelier Saint-Germain.
Comme taquinait le grand Jean-Pierre Marielle dans Calmos, de Bertrand Blier : " L'admirable cholestérol qu'on va se payer ! Ça vaut quand même mieux que des barbituriques ! "
Une réflexion générale sur le féminisme, avec, comme fil rouge : le refus absolu de la résignation." Comment devient-on féministe ? Existe-t-il un parcours type, une expérience, un enseignement qui métamorphose une femme ordinaire, "tranquille' (aurait dit ma mère), en une révoltée, qui se veut pionnière d'un nouveau monde ? Après l'une de mes conférences, une jeune femme m'interpella : "Mais vous personnellement, comment êtes-vous devenue féministe ?' Sommée de m'expliquer. De raconter mon parcours particulier pour que chacune puisse induire le général, sans doute. Danger. Je ressentis le besoin de me lancer dans une réflexion introspective.
Pourquoi une femme était-elle dévaluée, sous-estimée, voire méprisée ou violentée parce que femme, et uniquement pour cela ? Je me suis ainsi acheminée - les circonstances de ma vie m'y aidant - vers une critique plus globale de ce monde.
Mais que l'on ne s'y trompe pas. C'est parce que ma souffrance de fille m'asphyxiait que je devins, instinctivement d'abord, féministe. "
À travers son parcours et ses combats - droit à l'avortement, criminalisation du viol, loi sur la parité, lutte contre les violences faites aux femmes, débat sur la prostitution -, c'est une réflexion générale sur le féminisme que construit Gisèle Halimi. Avec, comme fil rouge : le refus absolu de la résignation.
Cet ouvrage choral s'adresse à toutes les femmes et à tous les hommes qui s'interrogent sur la signification du féminin. Chacun·e des douze auteur·e·s apporte un regard original sur ce que représente le corps des femmes pour elle/lui. L'ensemble dessine un corps de femme uni, holistique et donc guéri. La femme contemporaine est aussi multiple qu'unique. Quant au terme " corps ", il peut s'entendre de mille façons. Alors comment appréhender le corps des femmes dans sa diversité, tout en réussissant à en sortir un corps unique, ou plutôt réunifié ? Stéphanie Honoré a demandé à dix femmes et deux hommes, issu·e·s de différentes disciplines et reconnu·e·s dans celles-ci, d'apporter leur regard, à la fois compétent et sensible sur ce que signifie le corps des femmes. Chaque récit d'une vingtaine de pages part de l'expérience vécue de l'auteur·e et questionne un angle du féminin.
Corps adolescent, sexualité, grossesse, accouchement, ménopause, maladie, sont autant de thématiques abordées pour parler d'un corps qui est d'abord de chair. Mais le corps des femmes est aussi politique, émotionnel, poétique, symbolique ou sacré. Autant de dimensions qui sont racontées. Le sentier qui en émerge permet de mieux saisir la couche si subtile qui s'insère entre féminité et féminin.
Essence, alimentation, énergie, santé, immobilier : le pouvoir d'achat est la préoccupation numéro un des Français, avant même la sécurité. Le retour de l'inflation et la hausse des taux d'intérêts ne fait qu'accroître un peu plus chaque jour cette inquiétude légitime.
Dans ce livre, l'auteur décrypte de façon claire et accessible les mécanismes de notre pouvoir d'achat " ressenti " pour les comparer à la réalité : le résultat est stupéfiant !
Nous sommes passés de " combien ça coûte " à " combien ça nous coûte ".
Désormais, la question n'est plus de savoir comment nous allons nous en sortir, mais de quoi nous allons devoir nous passer.
Ce livre nous concerne tous, car il parle de notre argent, du coût de notre vie et donne des solutions originales et didactiques pour sauver notre pouvoir d'achat.
Le cri d'alarme d'un professeur contraint à l'anonymatLe cri d'alarme d'un professeur contraint à l'anonymat Laurent Valogne a décidé de briser la loi du silence imposée par l'Éducation nationale face à la montée de l'islamisme à l'école. Soumis aux pressions de l'institution, aux menaces des élèves, des parents d'élèves, et parfois de ses confrères, Laurent n'a pas d'autre choix que de témoigner anonymement.
Il a confié sa voix à Carine Azzopardi, journaliste, dont le compagnon a été tué au Bataclan. Elle décrit pour lui la présence d'une idéologie mortifère qui gagne insidieusement du terrain dans les salles de classes et qui, si l'on n'agit pas rapidement, sapera les bases de nos sociétés ouvertes et tolérantes.
Ce livre raconte le quotidien d'un professeur passionné par sa mission, qui lance un appel de la dernière chance : l'école est aujourd'hui un lieu central pour la formation des générations de demain. Le dernier endroit où il est encore possible d'agir, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.
Le docteur Denis Labayle est l'un des très rares médecins en France à défendre depuis plus de vingt ans le droit des êtres humains à choisir leur fin de vie ainsi qu'une nouvelle conception de l'éthique médicale ajoutant au célèbre serment d'Hippocrate : " J'accompagnerai mes malades jusqu'à la fin de leur vie et je respecterai leur choix. "Depuis plus de vingt ans, Denis Labayle, ancien chef de service hospitalier, lutte pour rendre la fin de vie plus humaine.
La loi actuelle exige des malades de ressentir des " souffrances intolérables " pour bénéficier d'une sédation profonde et continue ; elle impose la déshydratation du corps et prolonge une agonie inutile et douloureuse.
Denis Labayle prône une nouvelle éthique, libérée des dogmes et des idéologies, respectueuse avant tout de la diversité des choix des malades. En un temps où tous les pays limitrophes de l'Hexagone font évoluer leur législation, la France campe sur des positions rigides, obligeant nombre de citoyens à aller chercher à l'étranger ce que leur pays leur refuse. Pour expliquer cet
immobilisme, l'auteur en analyse les raisons et pointe les responsabilités médicales, politiques et religieuses.
Ce livre, d'une brûlante actualité, est l'histoire d'un long combat, d'une aventure humaine en faveur du respect de notre dernière liberté. Un récit nourri d'expériences, d'enquêtes et de témoignages sur un sujet qui nous concerne tous.
Profitant de la crise du Covid-19, la médecine allopathique foule au pied le plus grand de nos principes républicains : la liberté !Marc Menant démonte dans cet essai coup de poing les travers de cette médecine en reprenant son histoire, point par point, et en dénonçant ses impostures !" Quel bouleversement ! En 2021, la médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s'arroger la prééminence sur les grands principes de la République dont le plus noble, le plus ambitieux et le plus emblématique d'entre eux : la liberté !
Du haut de son outrecuidance, la médecine allopathique refuse, contrairement aux autres sciences, le principe de la remise en cause qui finit toujours par affaiblir, voire abolir, les théories les mieux établies.
Telle une vérité absolue érigée en religion, elle porte au firmament son précepte des microbes et des maladies ennemies à combattre par des vaccins et molécules de synthèse.
Science des sciences, la médecine est certaine que sans ses avancées, l'humanité croupirait miteuse et décharnée, ravagée par des myriades de virus et autres bactéries. A croire que seuls les ânes bâtés s'esclaffent aux tirades du Knock de Jules Romains : " La santé n'est qu'un mythe, un état précaire qui ne laisse rien présager de bon [...] On ne soigne pas assez [...] Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent [...] ".
Et que dire des bien portants étiquetés " asymptomatiques " par les sommités de la Faculté ? Drame vécu par les trois-quarts des contaminés devenus responsables de la diffusion de la maladie alors qu'ils n'en développent aucun symptôme ! Les grands pontes de la médecine se sont obstinés à proclamer ces " malades clandestins " dangereux pour autrui, coupables d'un indéniable délit " d'illusion de bonne santé " ! Un délit heureusement évitable par la vaccination, garantissent les infectiologues...
Un travers endémique, parmi d'autres, de la médecine et de ses hâtives et définitives conclusions que j'entends démontrer dans cet ouvrage en reprenant, point par point, l'Histoire de la médecine allopathique et en dénonçant ses impostures ! "
Apprendre à se connaître pour mieux négocier. Une exploration unique en son genre des mécanismes comportementaux et des techniques de questionnement, qui aboutit à une passionnante découverte de soi et, surtout, des autres.
Nous commençons rarement une conversation en disant : " Attention, je vais négocier avec toi ! " Et pourtant, nous négocions toute la journée. Que ce soit avec notre employeur, nos enfants, l'homme devant nous dans sa voiture... la négociation est le pivot de toute relation.
À la fois crainte quand nous sommes à court d'arguments, elle devient oppressante par manque de techniques.
Car, dès que nous échangeons avec quelqu'un, notre cerveau nous tend des pièges.
Ce livre #nego nous apprend, très simplement, à les repérer et à les contourner.
À chaque étape de #nego, son auteur nous prend par surprise en appuyant avec force et précision sur toutes nos maladresses dans l'échange.
Impossible, ensuite, de recourir à nos excuses habituelles et à nos tentatives de trouver un coupable.
Il est temps de revoir la situation sous un autre angle...
Comment transformer des contraintes en opportunités inattendues pour l'autre ? Quelles sont les mécaniques invisibles et universelles qui structurent les choix de mon interlocuteur ? Dans quels pièges notre ego nous entraîne-t-il si nous n'y prenons pas garde ? Par quelles techniques peut-on influencer sans manipuler ?
En nous guidant pas à pas dans l´art du questionnement et de l'écoute, #nego nous empêche de subir ou de vouloir systématiquement dominer la négociation, parce que nous avons peur.
Cette méthode transforme radicalement notre rapport à l'autre, permet d'adhérer à des objectifs communs et de les atteindre ensemble. Fascinant, redoutablement efficace et même excitant...
Testez autour de vous les outils proposés, l'effet est immédiat !
Sur le Toit du monde à la fois ombrageux et accueillant, bâton de marche dans une main, carnet dans l'autre, Olivier Weber a peu à peu trouvé ce qu'il recherchait, l'isolement, le recueillement, la méditation, le souffle poétique de la vie sauvage, comme une échappatoire à la vitesse et à la modernité.C'était une vieille promesse. Confronté aux souvenirs des guerres que j'ai couvertes, j'ai voulu me rendre dans une contrée mythique et oubliée, le Mustang. Fermé aux étrangers jusqu'en 1992, ce petit royaume en Himalaya désormais rattaché au Népal est un " petit Tibet " à la culture protégée et sans la tutelle de la Chine.
Avec deux amis, dont un aveugle, et trois Mustangais, dont un prince du Mustang, je me suis aventuré au-delà de l'Annapurna dans des vallées perdues, sur des montagnes isolées, dans des hameaux dépeuplés qui tutoient les cieux, dans des monastères en renaissance ou désertés. À chaque pas, le cheminement et le pèlerinage intérieur se révélaient plus importants que le sommet ; le vagabondage, davantage que la conquête.
Au terme d'une longue expédition à plus de 4 000 m. d'altitude, dans cette nature démesurée, sur ce Toit du monde à la fois ombrageux et accueillant, bâton de marche dans une main, carnet dans l'autre, j'ai peu à peu trouvé ce que je recherchais, l'isolement, le recueillement, la méditation, le souffle poétique de la vie sauvage, comme une échappatoire à la vitesse et à la modernité. L'effacement du souvenir de la guerre, aussi, et de son syndrome post-traumatique, en cheminant surtout, et à la rencontre des Mustangais, bergers, nomades, moines, passagers du vent, ombres de la solitude.
Dans le silence des grands espaces, après plusieurs semaines d'une marche souvent vertigineuse, cette quête de pureté et de la " montagne intègre " fut l'occasion de réflexions sur le temps, sur l'hyper-communication de nos sociétés, sur l'empathie et la compassion, loin du rythme effréné de nos quotidiens.
Ce fut enfin le lieu d'étonnants échanges avec mes amis montagnards, dont celui qui ne voit plus, surnommé " l'aventurier aveugle ", qui a connu le Mustang lorsqu'il était encore voyant. Il m'a permis, lui aussi, de " voir autrement ".
Répondant à notre perte de sens, de repères et de projet, les penseurs de la Renaissance, qui revivent ici sous la plume brillante de Karine Safa, nous ouvrent un chemin, celui de l'imagination comme valeur cardinale. Répondant à notre actuelle perte de sens et à notre déficit d'avenir, les penseurs de la Renaissance nous ouvrent le chemin de l'imagination comme valeur cardinale. La Renaissance dialogue ici avec notre propre modernité. Cette époque est sans doute celle qui ressemble le plus à la nôtre : période de transition, de crises économiques, sociales et spirituelles, pandémies. Pourtant elle est devenue le berceau de l'innovation en Europe. Quel est donc le secret des hommes de ce temps ? Que peuvent-ils nous inspirer pour aborder le xxie siècle et ses incertitudes ?
Leur imagination hors norme leur a permis de repousser les frontières du possible. Par elle, ils nous laissent de précieuses leçons de créativité et nous insufflent leur foi dans l'homme et dans le progrès, nous donnant la conviction que notre propre Renaissance est toujours à venir.
Truffé de petites histoires qui croisent la grande, cet ouvrage est une mine d'idées pour participer au grand récit du monde de demain.
Surveillés et punis propose de faire le point pour comprendre comment, en vingt ans, les autorités ont rogné nos droits. Pourquoi et comment avons-nous laissé faire ? Si un gouvernement xénophobe et autoritaire arrivait au pouvoir, quels outils aurait-il déjà à sa disposition ? Quels garde-fous nous protègent encore ? Cet ouvrage est aussi un appel à un élan citoyen.Fallait-il vivre un confinement mondial au printemps 2020 pour se rendre compte que, du Kärcher sarkozyste à la " guerre " contre le Covid en passant par les états d'urgence terroristes, nous avons progressivement renoncé à des libertés fondamentales ?
Motivés par des ambitions électorales, des stratégies de communication, un populisme autoritaire ou la volonté de rassurer, les gouvernements nous enferment depuis vingt ans dans des politiques sécuritaires dont, malgré leur inefficacité prouvée, il semble impossible de sortir. Et nous nous y habituons. Au point qu'elles atteignent aujourd'hui tous les pans de la société, et que nous sommes toutes et tous concernés par l'extension de la répression. Loin du laxisme étatique dénoncé par certains, les outils de surveillance se renforcent et les lois se durcissent.
Où en sommes-nous, comment en est-on arrivé là ? Renoncer à ces libertés nous apporte-t-il la sécurité, ou mettons-nous en danger les principes démocratiques ? Les contre-pouvoirs sont-ils suffisants ? Pour défendre nos droits, il est crucial de comprendre ce qui a mené à leur affaiblissement. Car il est encore possible d'agir pour changer de cap.
Mêlant réflexions philosophiques et regard du reporter, de l'homme-monde, Kapuscinski livre ici un texte fort, incarné et ambitieux.
Avec ces réflexions, fruit d'une vie entière de voyages, Ryszard Kapu´sci´nski pose un oeil nouveau sur le concept de l'Autre en Occident. À travers le prisme de ses rencontres en Afrique, en Asie et en Amérique latine, Kapu´sci´nski observe la vision qu'a cultivée l'Occident du monde au-delà des frontières européennes, de l'Antiquité à aujourd'hui. Il examine ainsi le regard porté par nos sociétés sur les habitants du Sud, toujours considérés comme des étrangers hostiles, objets d'étude plus que partenaires assumant pleinement la responsabilité du destin de l'Homme. Dans un monde de plus en plus globalisé et de plus en plus polarisé, Kapu´sci´nski démontre à quel point l'idée de l'Autre demeure un défi permanent pour l'esprit humain.
Anne-Sophie Pelletier ouvre les portes vers une humanité qu'on oublie voire met de côté, et dévoile les secrets des EHPAD, lieux où souvent les mots " humain ", " dignité " sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité et du profit.
" Je me souviens des chansons désuètes que me chantait ma grand-mère quand nous marchions dans les montagnes du Jura. De Ray Ventura à Georges Guétary, je les connais par coeur. Cette grand-mère je l'adorais. Et j'ai pris soin d'elle, sur la fin de sa vie. Ainsi que de nombreuses autres personnes âgées, à domicile ou en Ehpad. C'est cette vérité-là, ce lien unique avec nos aînés comme les coulisses de lieux pas toujours humains les accueillant, que ce livre vérité raconte.
" Vieillir ", " le troisième âge ", " le quatrième âge ", pourquoi ces mots font-ils si peur ? Pour certains de nos " vieux ", ils sont synonymes d'une indépendance sans faille, d'une autonomie qui permet de profiter des années de labeur en partant en croisières, en voyages organisés, que sais-je encore. Mais pour tant d'autres, c'est la dure réalité d'une existence fragilisée qui s'impose, avec perte de l'autonomie, maladie, dépendance. Dans cet ouvrage, c'est de ceux-là que je souhaite narrer le quotidien, un quotidien dur, touchant, terrible vu par une soignante ayant décidé de les accompagner au mieux. Petits bonheurs, grandes tristesses face à l'institution qui ne met pas les moyens en place en fonction des véritables besoins, j'ai tout vécu et dévoile tout.
Avec ce livre, j'ouvre les portes vers une humanité qu'on oublie voire met de côté, et dévoile les secrets des EHPAD, lieux où souvent les mots " humain ", " dignité " sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité et du profit. "
Anne-Sophie Pelletier
Que peut apporter un regard triple (le médecin, l'archéologue, l'anthropologue) au vaudou ? Depuis presque 15 ans que Philippe Charlier sillonne les pistes du Bénin, il a acquis suffisamment de matière, de données, d'expériences pour proposer le récit d'une immersion et d'une analyse du vaudou sur ses deux berges atlantiques.Au-delà de montrer et d'expliciter que le vaudou est une religion à part entière, avec ses codes, ses clergés, ses mythes et ses rituels domestiques et collectifs, on portera un regard nouveau, incisif, pragmatique et original sur cette croyance (et ses actions de sorcellerie associées) dans le territoire d'origine (Afrique sub-saharienne).
Que va-t-on découvrir ?
- gestes sacrés du quotidien
- cérémonies des revenants (Egungun) semeurs de mort symbolique
- divination Fâ par les coquillages
- consécration de fétiches (avec ce qu'apporte leur examen radiologique lorsque certains ont été transportés en Occident)
- fouilles archéologiques dans les palais des rois d'Abomey (permettant de retourner aux origines historiques du vaudou)
- récits de l'initiation de l'auteur et des élévations successives (récit " de l'intérieur ")
- cérémonies nocturnes avec chevauchement des adeptes par les divinités
(" possessions ")
- pèlerinages syncrétiques chrétiens/vaudou (" Saut d'eau ")
- cérémonie des morts où se croisent une extrême sensualité et une fascination morbide
(" Guédés ")
Un "Terre Humaine" qui nous emmène aux confins de l'Ouzbékistan, dans cette région reculée d'Asie centrale où le chamanisme a conservé un important substrat préislamique. Un voyage en profondeur dans le fascinant univers d'un chamanisme au féminin. Nous sommes aux confins de l'Ouzbékistan, au plus fort de l'hiver. Au loin, les sommets enneigés des monts Turkestan. Une rivière à sec, qui sert de piste. Au bord, une ferme, la dernière avant le Tadjikistan, deux cents mètres plus loin. Là vit Mayram, une chamane renommée, dont Sylvie Lasserre a partagé la vie. Quelques années plus tard, de l'autre côté de la frontière, l'auteure se lie d'amitié avec Mavlyuda, une autre chamane réputée.
Dans cette région reculée d'Asie centrale où le chamanisme a conservé un important substrat préislamique, Mayram et Mavlyuda guérissent les femmes lors de rituels appelés ko'ch. Le sang coule, les battements du tambourin sont lancinants. Transes, larmes, rires, chants et cris des femmes. Invocations des saints, des fées, de la pluie, des démons. D'étranges phénomènes se produisent.
À travers ces rituels qu'elle décrypte, l'auteure partage avec nous émotions et histoires de vie. Elle découvrira que le ko'ch est bien plus qu'un simple rituel thérapeutique. Les mots nous prennent par la main pour un voyage en profondeur dans le fascinant univers de ce rituel chamanique féminin. Au fil des pages s'efface l'incrédulité initiale, tandis qu'une autre vision d'un monde interrogeant en creux les failles de nos sociétés modernes se révèle.
Tous les Français, enfants de travailleurs immigrés maghrébins comme moi, nés en France, sont coutumiers de cette aversion profonde dans les regards fustigeant les " bougnoules ", " les bicots ". Voilà cinquante ans qu'à la stigmatisation et à la provocation, répondent la frustration et la réaction.
L'escalade du racisme doit être enrayée. Car notre histoire est celle de la République. Elle met à l'épreuve du réel le projet d'égalité des chances, la valorisation des atouts de chacun d'entre nous.
Malgré les difficultés que nous traversons, l'insoutenable insécurité notamment, l'espoir de fraternité demeure vivant. En témoigne l'incroyable solidarité des Français depuis deux ans. Des crises sanitaires aux crises politiques et sociales, dont les extrêmes et les déclinologues alimentent tous les feux, les Français ont encore leur mot à dire. Ils savent se mobiliser avec force et gagner quand il le faut. L'histoire de France en témoigne. Celle qui fait le prestige de notre pays dans le monde entier.
Notre victoire est notre Histoire.
Mars 2019 : l'État islamique perd son dernier territoire en Syrie. Depuis, l'idéologie terroriste n'a pas disparu. Bien au contraire elle se nourrit des décisions prises à des kilomètres de là.Après la chute de Daech, ses anciens membres se sont réorganisés et font de nouveau régner la terreur en Syrie et en Irak. Cette menace prospère dans les prisons au nord-est syrien où croupissent des milliers de djihadistes, ainsi que dans les camps où sont détenus des dizaines de Françaises et leurs enfants. Les seuls procès qui ont eu lieu se sont tenus en Irak. La France, pourtant signataire de tous les traités internationaux contre la peine de mort ou la détention arbitraire, a fait un choix : abandonner ses ressortissants plutôt que de les rapatrier, alimentant parfois davantage la haine contre leur propre pays.
Alors comment traiter judiciairement ceux qui ont fait le choix de nous combattre ? Comment sont pris en charge celles et ceux qui reviennent en France malgré tout ? Quel avenir pour leurs enfants, victimes de choix qui n'ont pas été les leurs ? L'idéologie djihadiste fascine encore et le risque est toujours là, car le " monstre " ne s'est jamais endormi.
De l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris, les auteures nous plongent au coeur d'une enquête croisée entre deux mondes au destin lié.