Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Toutes les formes contemporaines de la servitude sont, dans cet ouvrage, passées en revue, de la condition ouvrière en Occident à l'orée du XXe siècle, à celle qui prévaut dans les ateliers clandestins et les usines des pays tigres, sans oublier les camps de travail forcé en Europe et en Asie, ni les trafics des esclaves sexuels ou des domestiques maltraités. Sur la base des plus récents travaux concernant les développements prévisibles de la population mondiale, de la productivité du travail et de l'évolution de l'emploi, cette étude met en garde sur la nécessaire coordination, au sein des organisations internationales, des nations responsables de lutter contre ce fléau par l'utilisation du progrès, dans le seul but d'assurer enseignement et santé à chaque enfant, puis emploi décent à chaque jeune adulte.
L'espace de la société japonaise, c'est aussi bien la manière dont le moi s'y pose face au monde que celle dont les paysans ont mis en valeur les plaines de l'archipel ; c'est le plan de la citadelle du shôgun à Edo, mais tout autant certains principes managériaux des grandes entreprises. En effet, chaque société organise son espace selon une logique d'ensemble qui lui est propre : cette organisation reproduit analogiquement les mêmes principes au plan mental et au plan social, tout comme au plan matériel. La logique d'ensemble de la spatialité japonaise repose sur une assise culturelle radicalement différente de la nôtre. Elle n'est donc pas transposable comme telle ; mais son efficacité comme ses limites nous invitent à comprendre ce qu'a de particulier, donc de dépassable, notre propre vision du monde.
Ce livre présente l'analyse des processus de déstructuration et de mobilisation des sous-prolétaires qui vivent à la rue. Une double logique sociale est ainsi restituée : d'un côté les effets éprouvés et observables des conditions de vie extrêmes, de l'autre, les tactiques de mobilisation d'acteurs infra-humanisés, qui disposent de marges de manoeuvre étroites pour s'adapter à l'autre monde et y survivre. En recourant au concept de violences extrêmes, il est possible de montrer que le monde décrit est un espace traversé exerçant des effets spécifiques. Des effets qui se retrouvent dans des situations, apparemment aussi différentes, qu'un bidonville, un camp de concentration ou les espaces interstitiels publics. Face à ces situations extrêmes, les sous-prolétaires utilisent des tactiques ponctuelles de survie. Le ressourcement individuel, autrement dit, la mobilisation solitaire de l'habitus par l'onirisme social (processus de déréalisation de la réalité insupportable à vivre), les tactiques de débrouillardise (prélèvement des ressources, lié à différentes modalités de gestion de l'identité) et la mobilisation de soi centrée sur la préservation de l'intégrité corporelle. En sollicitant des pairs, les sous-prolétaires peuvent nouer des alliances ou prélever du sens social contre le monde ordinaire. Le groupe offre une identité de substitution ou entre dans une logique économique de survie.
Où vont les sciences sociales ? Quelles directions apparaissent actuellement, à la fois théoriquement prometteuses et empiriquement praticables ? Quelles perspectives sont, au contraire, obsolètes ou pleines d'écueils ? En examinant quelques domaines de la sociologie (de la théorie sociologique de l'action, à la sociologie de la connaissance), cet ouvrage repère trois grandes traditions. L'une est issue de Durkheim, l'autre de Weber et de Simmel, et la troisième est liée à Pareto et à Tarde. A. Bouvier montre que ces traditions sont irréductibles, malgré les efforts de synthèse que l'on trouve chez Parsons ou Habermas. L'auteur cherche tout particulièrement à remettre à l'honneur une certaine tradition empiriste en sciences sociales (Stuart Mill, Pareto, etc.), méconnue et sous-estimée, parce que confondue avec la tradition utilitariste, alors même qu'elle est l'un des fondements de la théorie du choix rationnel. Les possibilités de dépassement ou d'élargissement de cette théorie sont actuellement au centre de bien des débats. Mais, plus encore, l'auteur veut montrer comment la tradition empiriste peut fournir un terreau particulièrement favorable pour un point de vue centré sur l'argumentation dont le but est d'examiner les raisons que les individus peuvent donner de leurs croyances et de leurs actions.
La faim reste une arme braquée sur de nombreux peuples, victimes de discriminations délibérées. Comment faire pour mettre fin aux agissements coupables des régimes criminels ? Quelles politiques défendre pour mieux assurer la protection des populations ? Cet ouvrage apporte des réponses fortes et argumentées, étayées par une pratique concrète qui impose aujourd'hui Action contre la Faim comme l'une des toutes premières associations mondiales de lutte contre la faim. Par cette troisième édition de Géopolitique de la Faim, réalisée avec le concours de ses volontaires de terrain, Action contre la Faim honore un triple rendez-vous : rendez-vous avec les 3 millions de personnes qui, sur les cinq continents, bénéficient de ses programmes humanitaires et incarnent cette humanité souffrante que l'association s'est donné pour mandat de secourir et de protéger ; rendez-vous avec ses 400 000 donateurs soucieux de lutter avec Action contre la Faim sur tous les fronts de la faim, et à en tirer les leçons pour une meilleure justice alimentaire ; rendez-vous enfin avec tous ceux que le scandale de la faim persistante dans un monde d'abondance interpelle et mobilise, et qui profitent chaque année de la Journée mondiale de l'Alimentation, le 16 octobre, pour organiser, partout dans le monde, des manifestations de solidarité.
L'objectif de cette étude est de dépasser les formulations explicites du populisme, celles de Hugo, de Michelet, de Delacroix, de Blanqui, etc., pour atteindre le mythe du peuple comme fait collectif et comprendre la façon dont il fonctionne dans la socié
L'ambition de ce livre est de violer le silence qui entoure les agressions sexuelles : silence vécu par les auteurs lors de leurs interventions dans différents congrès, silence bibliographique (surtout en langue française), silence des victimes...
La visibilité sociale dont jouissent les revendications des homosexuels peut donner l'impression à chacun de connaître l'homosexualité, ses modes, ses attitudes, ses manifestations festives, ses attentes, ses souffrances aussi. Mais si, aujourd'hui, la « cause homosexuelle », défendue depuis une trentaine d'années, bénéficie d'une certaine tolérance qui la rend légitime aux yeux de beaucoup, on ne saurait se satisfaire d'une image d'Épinal, plus ou moins colorée de préjugés. La pandémie de sida comme la libéralisation des moeurs sont sans doute passées par là... Cet ouvrage s'attache à porter un regard objectif qui rende compte de la réalité homosexuelle, en présentant à la fois ses dimensions sociales, culturelles et psychologiques.
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Les agriculteurs, hier majoritaires dans la société française, représentent aujourd'hui un groupe social parmi d'autres. Pourtant, il se distingue par la persistance de son poids électoral et l'originalité de son rapport au pouvoir politique. Il connaît une diversité grandissante de fonctions en même temps qu'une disparité inégalée dans les écarts de revenus.
Une première enquête montre que la crise de la masculinité est fondée sur la difficulté à définir ce que doit être un homme à partir d'une profusion de normes souvent contradictoires et variables selon le milieu social. Une seconde enquête relie ces représentations collectives et les applications dans les pratiques privées des jeunes.
Les cadres français constituent, à la fois l'ossature, et le système nerveux des entreprises. Ainsi, l'évolution de leur rôle a suivi celle des conceptions managériales tout au long du XXe siècle. Au fil du temps, cette vaste catégorie de salariés a accumulé des particularités dont la gestion est devenue de plus en plus technique. Une présentation synthétique de ses caractéristiques et originalités est, ici, proposée dans un environnement professionnel en pleine mutation. Le sujet est d'actualité car le statut très particulier des cadres français, est l'objet d'une profonde remise en cause.
Le but de cet essai est de montrer l'unité et la cohérence des divers aspects de la pensée de Max Weber.
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L'auteur se propose de montrer comment le langage des femmes est étroitement lié à l'idée de bavardage fonctionnant comme un trait racial.
Les sciences sociales occupent, aujourd'hui, une position importante dans le secteur des sciences humaines. Elles la doivent à l'étendue des domaines qu'elles recouvrent, et à la diversité des questions dont elles traitent.
Ce manuel vise, d'une part, à en retracer la genèse, en faisant une large place aux courants de pensée qui constituent leur fonds commun ; il suit, d'autre part, sans égard aux traditionnels clivages disciplinaires, le mouvement qui les a récemment conduites à privilégier les cadres d'analyse et modes d'explication, que sont le matérialisme dialectique, le structuralisme, et l'individualisme méthodologique. La présente introduction aux sciences sociales n'a donc d'autre ambition que de fournir, dans cette double optique historique et contemporaine, des données de base aux étudiants désireux de se familiariser avec les matières qui sont ici schématiquement présentées.
Chaque individu est marqué, même à son corps défendant, par des codes symboliques. Cet ouvrage, loin d'être une nouvelle interprétation des symboles, vise à penser le symbolisme dans son fondement et son déploiement à travers le corps collectif et social.
Comment expliquer les croyances collectives ? Comment rendre compte de l'émergence de l'action collective ? Ces contributions tirent parti de disciplines comme : l'éthologie, l'anthropologie cognitives, des théories de la décision et de l'argumentation à la philosophie de l'esprit. Se trouvent ainsi mis en question le modèle utilitariste du choix rationnel et les paradigmes de la sociologie.
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La famille humaine présente une durée et un degré d'implication remarquables. Pourquoi?
Les attentes et les incertitudes identitaires d'un groupe social en expansion qui ne se reconnaît ni dans la classe ouvrière, même s'il en est issu, ni dans le groupe des cadres, dont il se sent exclu, et interpelle aussi bien les organisations syndicales que le patronat.
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